La trilogie de Pan, tome 1 : Colline

Je n'ai pas été emballée... et pourtant!
Une vraie puissance se dégage de ce court roman qui évoquent les liens entre l'homme et la nature. Qui domine l'autre? Qui apprivoise? Qui tolère?
L'auteur a su nous installer dans une ambiance particulière. Tout y est style fort, vocabulaire adapté, poésie, personnages...
Une vraie dureté, une vraie force, une transcendance, le poids du passé et de l'entraide.
Court mais dense.

Un petit hameau, isolé. Une petite communauté de paysans, qui vit dans l'entresoi. Et un vieux, Janet, qui n'en finit pas de mourir, et qui transpire la malice et la malveillance, qui parle de la colline comme si elle était vivante, et qui se rit des malheurs de sa communauté.

Et il faut dire qu'ils pleuvent les malheurs ! Fontaine tarie, enfant malade, incendie... tout ça, c'est la volonté de Janet, qui ne veut pas mourir seul, pour sûr !

Un huis-clos un peu étouffant, et à vrai dire, que je n'ai pas trouvé particulièrement palpitant. Je ne lirai vraisemblablement pas la suite de cette trilogie.

Je redoutais la lecture de ce court roman car je ne suis pas très fan de l'écriture lyrique et imagée de Jean Giono. Pourtant, ce court roman a été une lecture intéressante.
J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur décrit les moeurs ruraux. Les villageois cherchent des réponses à leur malheur et la superstition explique tout. C'est fascinant et un peu inquiétant.
Les personnages sont peu approfondis et l'intrigue loin d'être palpitante mais l'originalité de l'oeuvre vaut le détour. Comme le livre est assez court, j'ai pu me laisser le temps d'apprécier le lyrisme de l'auteur, qui avait été une vraie épreuve dans ma lecture du Chant du Monde.
Jean Giono fait du quotidien villageois une aventure mythologique.
Si vous aimez Marcel Pagnol ou le nature writing, vous devriez apprécier!

La vie des paysans dans une petite communauté qui vit dans une Bastide dans les Alpes de Haute Provence, la région de Reillane , Villemus et Pertuis.La pays des croyances, des olives et de lavandes. Un dépaysement, un retour en arrière dans le temps pour nous dans notre 21-ième siècle.

pour mon 1er livre de giono, je dois reconnaître que je suis loin d'être séduite, j'espère mieux pour les 2 autres titres de la trilogie

Délirant, poétique mais pas captivant.

Il y a de belles pages poétiques, d'autres évoquant des personnages forts, proches de la nature dans laquelle ils survivent à grand peine.
Toutefois, la nature vue comme une personne douée de volonté, la superstition, le surnaturel, tout cela est pittoresque un moment mais sans parvenir à maintenir mon intérêt de lecteur.
Il me semble que Regain, 3ème tome de la même série, était incomparablement plus prenant avec les mêmes qualités et aucun point faible.

J'ai lu ce livre car j'aime bien Marcel Pagnol donc j'ai voulu voir car Giono a écrit sur la Provence.

J'ai été déçu car il y a une mauvaise tension dans ce roman, des scènes sont sinistres, les personnages pourraient être internés tellement ils sont peu sympathiques et vils.

Pour moi c'est trop délirant, il n ' y a aucun humour, aucune joie. du très lourd.

bof