La vie…
La vie, si proche. Un homme passe.
Il chante. Les bruits du soir.
L'ombre et ses parfums.
Un arbre (ou c'est une âme qui regarde ? )
Le ciel, géométrique.
Mais nulle phrase n'est donnée.
Poussière d'être…
Poussière d'être, affleurement de paroles sensibles
feuillages qui bougent dans l'eau de l'âme,
pulsation de maintes minutes…
et je reste sans voix dans la fine prison des sens.
Et j'habite…
Et j'habite une attente muette.
Séparé, de la seule distance d'un nom,
tel est ce lieu de moi,
cette unique parole béante.