Mamma Maria

Serena ce fut encore une belle lecture, pleine de passion, de voyage de bienveillance, j'ai bien sur refermé ce livre a contre coeur.
Deux personnages Sofia qui quitte Paris suite à une déception part dans le sud de l'Italie pour se ressourcée.
Maria que dire de ce personnage si ce n'est mon préféré.
Une lecture avec des personnages attachants, une lecture qui nous invite au voyage, j'ai une envie soudaine de partir sur cette cote amalfitaine.
Merci encore Serena pour cette merveilleuse lecture.
Au plaisir de vous relire au printemps.
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Un peu de légèreté pour parler d'un sujet politiquement explosif en Italie (et en Europe en général), celui de l'immigration. Serena Giulano nous entraîne sur les pas de Sofia retournée dans son village natal de la côte amalfitaine après un séjour à Paris, retour sur fond de rupture sentimentale. Un petit village tranquille de la côte qui va voir sa routine modifiée par l'arrivée de migrants.

Au centre du village il y a le café de Maria, avec ses habitués et ses touristes de passage. Centre du village mais également centre de la vie de cette petite commune. Maria, c'est un peu la maman de tout le monde. Elle les connaît tous, du plus jeune au plus âgé, et pose sur chacun son regard bienveillant sans hésiter, lorsqu'il le faut, à les remettre sur le droit chemin.

Sofia est un peu comme la fille qu'elle n'a pas eue. Traductrice la jeune femme tente de se remettre d'une déception amoureuse mais ne parvient pas à oublier Jérôme qui n'a pas voulu la suivre en Italie ne serait-ce que pour un court séjour.

Le roman est construit autour de courts chapitres alternant la parole de Sofia et celle de Maria. le ton est léger comme la langue italienne, avec en bande-son les chansons d'Adriano Celentano, le chanteur préféré de Maria (voir la playlist à la fin du livre).

L'arrivée de Souma et de son fils Mustafa remet en cause la vision de certains villageois sur la question de l'immigration. Ces deux africains ne sont pas vraiment les bienvenus dans cette commune qui a voté à 40% pour l'extrême droite aux dernières élections législatives.

Les personnages sont tellement bienveillants qu'ils ne peuvent qu'être attachants. On est totalement dans un esprit feel-good, ce qui laisse place à certaines invraisemblances, la plus grande étant l'obtention en quelques jours, à peine quelques semaines, d'un permis de séjour pour Souma et son fils. Bref, on est parfois un peu au pays des Bisounours. Mais on le pardonne volontiers à l'auteure.

Entre les cartes postales de Sofia et la cuisine de Maria on n'a qu'une envie : tout larguer pour aller s'installer sur la côte amalfitaine, s'allonger sur la plage, explorer les paysages de la côte, s'installer pour boire un vrai café italien à la terrasse de Maria et même se faire remonter gentiment les bretelles par elle pour avoir le sentiment d'appartenir à cette communauté.

Si vous voulez vous évadez en Italie il faut lire ce livre
C est l histoire d un petit village italien au bord de la mer sous le chaud soleil italien
C est l histoire d'une émigrée et de son enfant
C est l histoire de plusieurs générations qui se côtoient dans le quartier général du petit café tenu par Maria qui ne s en laisse pas conter.
C est drôle c est vraiment agréable à lire.

Une ode à l'Italie... aux amis, à la famille de sang et l'autre, celle du coeur. Et puis l'amour... Des autres, de soi, de ses racines et plus loin encore...
Mamma Maria, c'est un récit à deux voix. Deux sensibilités, deux visions mais une même direction.
Sofia et Maria, deux générations mais une même grande famille.
Je suis plongée dans cette Italie que je ne connais pas mais que je crève d'envie de découvrir. Ses cartes "d'invitations" postales décrites avec les yeux de l'attachement, pour donner l'envie, pour partager... et puis pour soi finalement.
Le décor est franc, bavard, bruyant, typique, drôle et émouvant. Et puis des thématiques tellement touchantes... la différence, les à priori, l'ancrage, la bonté, l'accueil des autres et de qui on est
L'écriture de Serena Giuliano me plaît beaucoup. Elle est fluide, sincère, spontanée. Elle est simple et bouleversante à la fois. Les chapitres court sont intenses en émotions. On rit, on pleure, on aime purée qu'on aime!!
Une écriture actuelle qui me touche moi la lectrice de Noir... j'adore ces instants suspendus de tendresse et ces tranches de vraies vies.
J'ai l'impression d'être assise au café Mamma Maria et je veux être de ces parties de Scopa, boire cet amalfitano... L'italie ne sonne plus seulement comme les 5 terres mais comme une multitude de cartes postales que je veux parcourir

J'ai lu ce roman en version audio, c'est un régal! Les deux lectrices ont l'accent chantant de l'Italie et du soleil dans la voix. L'histoire m'a emportée du début à la fin, humour, amitié, sincérité , dépaysement sont les ingrédients de la recette de Mamma Maria. L'auteur réussit à parler d'un sujet d'actualité - l'afflux de migrants sur les côtes italiennes et la montée de l'extrême droite dans le pays - sans le minimiser tout en l'enrobant dans une histoire d'amitié, d'entraide et de limoncello! J'ai vraiment passé un excellent moment en compagnie de Maria et de Sofia. Je n'ai qu'une seule envie: repartir en vacances en Italie!

Mamma Maria, c'est la version italienne de Trois Cafés Gourmands. « Comment puis-je oublier, ce coin de paradis… ce petit bout de terre où vit encore mon père… ».

Coincée chez moi, quel plaisir de m'exiler quelques heures dans ce coin de paradis qu'est la côte amalfitaine où l'on parle fort, le soleil brûle la peau, où le temps s'arrête à la terrasse du café de la mamma Maria. de la vie, de l'amour, de la chaleur, un cocktail aussi revigorant que l'Amalfitano de la Mamma Maria (spritz au limoncello qu'il me faut essayer).

A lire en attendant de pouvoir nous aussi nous retrouver aux terrasses de nos cafés pour jouer aux cartes et trinquer. Vivement !

Bienvenue chez Maria. Petit bar où tout le village vient que ce soit pour le café du matin ou l'apéritif.
Bienvenue dans cette Italie qui fait rêver et qui nous invite à manger.
Un roman à deux voix, celle de Maria et celle de Sofia, une jeune femme qui est de retour après quelques années en France et une déception amoureuse. Ce qui offre deux points vue différents et offrant du rythme.
Des personnages typiques, attachants que l'on voudrait rencontrer. Une histoire, qui même si elle reste légère, traite de sujets plus profond, avec une touche d'humour.
Et puis c'est l'occasion de découvrir et redécouvrir Adriano Celentano.
Un vrai coup de coeur pour ce livre qui m'a offert un agréable, mais trop court, moment de lecture.

Après Ciao Bella, son premier roman,Serena Giuliano nous livre un deuxième roman tout aussi fabuleux avec une histoire qui sent bon le soleil vu qu'il se passe en Italie. Elle nous fait découvrir plusieurs petits villages du côté de Naples à travers cette histoire douce et pétillante. Ce roman est une grosse bulle de bonheur. Un Feel good à consommer comme le Limoncello sans modération ( où presque pour le Limoncello) 😊❤

ALERTE COUP DE COEUR !

Je viens de terminer mon deuxième roman de Serena Giuliano, est-ce que je peux le relire encore ?
On ouvre ce livre et de la première à la dernière page on sent la chaleur du soleil, on entend chanter Adriano Celentano en fond, on suit une partie de scopa, tout en goûtant à l'Amalfitano de Maria.
Maria ? C'est tout un poème, un personnage tellement drôle, sensible, au caractère bien trempé, une véritable italienne me direz-vous, una mamma! Je l'ai tellement adorée que je suis déjà nostalgique de ne plus l'entendre. Elle m'a fait rire, elle m'a émue, elle me manque.

" Son petit garçon m'a tout de suite adoptée… Il m'a ouvert son coeur, un point c'est tout. A quel moment, en grandissant, on ferme le nôtre à double tour?"

La deuxième voix de ce roman est incarnée par Sofia, traductrice de romans, revenue s'installer en Italie après une rupture amoureuse à Paris. On est tellement bien chez soi, entourée des gens qu'on aime, là où il y a nos racines.
Mais ce matin, Franco, 82 ans, inquiète. Pourquoi n'est-il pas encore au café? Sofia décide de se rendre chez lui...et c'est tout un village qui va basculer dans l'amour, la tolérance, l'entraide…

Quelle bienveillance nous apporte ce roman. La plume de Serena nous porte complètement dans ce village d'Italie, dans ces paysages de cartes postales, dans sa cuisine, sa musique. Merci pour tous ces personnages très attachants que nous n'avons pas envie de quitter.

Je comprends tout à fait que ce roman ait reçu le prix Babelio 2020.

"...elle allume un cierge pour sa nonna. "Elle te manque encore beaucoup hein, nenné?
- Oh, tu sais, Maria, j'ai appris à vivre avec ce chagrin-là. Je crois qu'il y a des bras irremplaçables. J'ai essayé d'en trouver d'autres, dans lesquels me nicher. Ca n'étreint pas pareil. Ca ne renferme pas autant d'amour…""


Grazie Serena!

Note : 20/20

Ps : je pense que j'ai écouté la chanson Mamma Maria au moins cinquante fois en lisant ce roman 😂
https://labibliojoe.blogspot.com/2022/08/mamma-maria.html

Mamma Maria est un roman parfait pour l'été ! L'autrice nous immerge dans son pays natal, l'Italie, avec une facilité déconcertante. le petit village napolitain dans lequel se déroule son intrigue est charmant et sent bon le soleil, la mer et les vacances !... Sans oublier, les pizzas, les pâtes, les cocktails et les glaces, bien sûr ! Au travers de cartes postales écrites par l'une de ses héroïnes, elle nous emmène, également, visiter différents lieux paradisiaques de la côte amalfitaine. En refermant ce livre, je n'avais qu'une envie : y aller… et m'allonger dans l'une de ces criques à l'eau transparente ou encore découvrir les rues de ces petits villages atypiques et m'installer à la terrasse d'un de leurs cafés pour me désaltérer et admirer la vue tout en respirant les chaudes odeurs salées et florales environnantes ! Bref, vous l'aurez compris, ce récit a réussi à me transporter le long de cette splendide côte italienne.
Dans ce roman, l'on suit d'un côté, Maria, qui tient un petit bar, où se rejoignent chaque jour de nombreux habitués, où l'on crie beaucoup mais où l'on sait que, derrière ces cris, se cache une immense affection. Maria a un fort caractère et des idées très tranchées. Elle ne s'en laisse clairement pas compter ! D'un abord un peu abrupte, elle cache pourtant un coeur en or et une belle capacité à se remettre en question. de l'autre côté, nous rencontrons Sofia, une jeune traductrice, fraichement revenue de son périple à Paris. Douce et très ouverte, Sofia est une source de bienveillance et de gentillesse. Si elle se pose des questions sur son avenir, au fond d'elle, elle sait que son coeur appartient à ce village qui l'a vue grandir. J'ai adoré suivre nos personnages dans leurs quotidiens rythmés par les habitudes mais aussi par les inattendus et les surprises !
Le ton est frais et rempli d'humour, tout comme la jolie plume de l''autrice. L'intrigue, assez légère au demeurant, aborde un thème plus actuel et « grave » auquel je ne m'attendais pas. le traitement de ce thème reste, toutefois, assez superficiel et le dénouement souffre, sans doute, de quelques facilités (de mon point de vue). Si je l'ai notifié dans un coin de ma tête, cela ne m'a absolument pas dérangée. J'ai pris plaisir à lire cette histoire telle quelle !
En bref, un roman tendre, dépaysant et rafraichissant que je vous conseille : embarquement immédiat direction l'Italie en compagnie de personnages saisissants et hauts en couleur (mention spéciale à la bande de vieux papis).

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