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4,08

sur 2405 notes
Après avoir lu et adoré Ciao Bella, je m'attendais à retrouver le même plaisir de lecture. La déception a été à la hauteur de mes attentes. L'intrigue ne m'a pas du tout parlé. Comme tout le monde je suis sensible au sort des migrants, mais ce n'est pas forcément un sujet sur lequel j'ai envie de lire à roman. Ça ne m'a donc pas passionnée du tout. Sofia, le personnage principal est sympathique mais sans plus, un peu cul-cul sur les bords. Maria est quand à elle détestable. le personnage est à la limite du harcèlement psychologique quand elle parle à sa belle-fille, multipliant piques et mesquineries. Je n'ai pas du tout apprécié ce comportement. Rien ne justifie cela. Rafaella est d'une patience à tout épreuve. Respect ! Les 50 dernières pages voient Maria s'adoucir mais ça ne redore pas son image avec moi. le roman est gentillet, cousu de fils blancs et je n'ai pas retrouvé ce qu'il m'avait tant plu dans le précédent. Dommage.
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Un roman doudou, voilà comment je décris ce genre de roman, facile à lire, qui fait du bien, où on ne se prend pas la tête, réjouissant. Un plaisir de lecture tout doux, tout simplement.
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J'ai vu maintes fois passer des retours sur le roman précédent de l'autrice plutôt unanimes d'ailleurs mais je n'avais pas eu l'occasion de le lire. Je suis ravie d'avoir pu découvrir celui-ci. Je m'attendais à un roman feel-good mais c'est plus que cela. Peu de surprise à la lecture mais je suis heureuse du chemin pris par l'histoire.
C'est frais, c'est dépaysant, c'est un bout d'Italie. La solidarité, l'importance de la famille, de magnifiques paysages, le soleil... Tous les ingrédients pour nous faire voyager. Une lecture pleine de joie mais aussi très touchante. Maria est une femme entière et têtue mais surtout pleine d'amour avec ses blessures dont elle n'ose parler et préfère prendre soin des autres. Sofia est la touche de modernité, une jeune femme actuelle avec toutes ses problématiques. L'ensemble des proches de ces deux femmes sont tous très justes et nous permettent de nous retrouver dans l'un deux. le Mamma Maria est presque un personnage à part entière, il est l'âme du village, le lieu qui voit grandir et évoluer tous ces habitants, l'endroit où il fait bon vivre et que nous aimerions tous avoir près de chez nous. Maria en est le coeur, la "Mamma" du village. Serena Giuliano distille aussi des touches d'humour qui apporte beaucoup de fraîcheur à la lecture. Les cartes postales de Sofia sont de véritables odes à cette région qui a l'air sublime et elles nous donnent réellement envie d'y aller en vacances!
L'autrice nous raconte son Italie celle d'aujourd'hui avec toutes ses complexités. L'immigration est au coeur de ce roman et nous invite à la réflexion sur ce sujet sans donner de leçon. Certains comportements sont souvent lié à la peur de l'inconnu, malheureusement peur dont certains profitent et cela l'autrice l'aborde avec beaucoup de justesse. La difficulté de trouver du travail pour les habitants surtout les plus jeunes qui sont parfois obligés de quitter leur village natal.
Porté par une plume fluide et délicate, ce roman est une très jolie découverte qui m'a fait vibrer, voyager mais aussi donner envie de découvrir ce bout d'Italie. J'espère pouvoir lire sous peu le premier roman de Serena Giuliano.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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J'ai choisi ce livre dans le cadre d'un challenge. Il fallait un prix Babelio alors j'ai choisi le prix littérature française, je m'attendais donc à un libre de l'ampleur de Bouiysse qui l'a obtenu l'année précédente.

Eh bien, pas du tout ! Il s'agit d'un roman feel good, qui n'est pas du tout mon genre de lecture...

Donc je suis plutôt déçue.

En revanche les amateurs de feel good apprécieront car tout y est : de bons sentiments guimauves, des drames dont tout le monde en sort grandit, et une fin en apothéose !
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Ce livre est une pure gourmandise que j'ai savourée au soleil, confortablement installée dans ma chaise longue… et le soir, il était fini, même si j'ai essayé de le faire durer, comme un morceau de torta caprese, petit bout par petit bout.
J'ai eu le plaisir de retourner l'espace de quelques heures sur la côte amalfitaine que j'ai découverte il y a quatre ans. J'étais attablée au bar de Mamma Maria, typique nonna, un peu bourrue mais au grand coeur, avec face à moi le bleu de la mer, tout autour, le brouhaha des anciens jouant à scopa, et le défilé des clients du bar, centre vital de ce petit village. C'est ici que Sofia a trouvé refuge, après une rupture amoureuse avec son fiancé Jérôme, insensible aux charmes si nombreux de l'Italie : pour lui, il était inconcevable de quitter Paris pour venir la rejoindre. C'est là qu'elle va se reconstruire, que sa vie va trouver un sens, un but : venir en aide à Souma et son fils Mustapha, deux migrants arrivés de Libye. Il faudra ruser et venir à bout des réticences et préjugés, dans un pays où la mentalité d'un Salvini a fait tache d'huile. Pourtant, c'est la solidarité et l'amitié qui l'emporteront. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu ce qu'on appelle aujourd'hui de façon assez laide un « feel good book ». Legardinier ou Gounelle ne m'ont jamais emballée ; mais là, j'ai tout aimé (bon, ayant des origines italiennes et adorant m'y rendre régulièrement, cela démarrait déjà sous les meilleurs auspices), les saveurs, les couleurs, les musiques (allez écouter la playlist de Mamma Maria), les plats, et un cocktail que j'ai hâte de tester : l'Amalfitano, variante locale du spritz. L'écriture de Serena Giuliano est fine, et nous fait passer du rire aux larmes, notamment lorsque Sofia évoque combien sa grand-mère lui manque, combien elle la retrouve dans les petites choses de sa maison … j'ai souvent eu les larmes aux yeux en pensant à ma propre grand-mère italienne. Les moments drôles sont légions également, notamment lorsque l'auteur met l'accent sur les différences de moeurs entre Français et Italiens (ah ! la question du bidet !)
En refermant ce livre, une seule envie : boucler ma valise pour la poser quelques jours à Sorrente afin de sillonner la côte amalfitaine !

NB : Pour ceux qui ne connaissent pas et pour prolonger ce voyage d'Italie, je vous invite à découvrir la websérie "les Ritals" : rires garantis !
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« Mamma Maria » m'a achevée de par sa beauté. Rares sont les lectures où j'ai les larmes aux yeux aussi souvent.
Ce livre regorge de tellement de valeurs et d'émotions que je ne sais pas comment je vais m'en remettre. Tellement de valeurs qui me sont chères et qui me touchent.
Tellement de choses qui nous font réfléchir et nous remettre en question.
Tout est là dans ce livre: l'amour, de soi et de son pays, la famille, le respect, la loyauté, la tolérance, l'acceptation, le deuil, la résilience, l'honneur, la féminité. ♥️
Ce roman, c'est aussi un voyage. Plus besoin d'avoir un coquillage pour entendre la mer. Tournez les pages et vous l'entendrez, vous la verrez scintiller au soleil d'Italie. Vous sentirez les arômes de la cuisine tant réputée, vous entendrez les bruits aussi.
J'ai l'impression d'avoir connu ces personnages toute ma vie. Tous m'ont apporté quelque chose. J'aimerais que notre monde ressemble au Mamma Maria. Qu'il soit aussi accueillant, aussi fraternel. Aussi familial. J'aimerais que les gens partagent, comme là-bas. Qu'il sourient. Qu'ils se respectent.
J'aimerais découvrir un village comme celui qui vit entre ces pages.
Mais plus encore, j'ai été touchée de plein fouet par les valeurs de l'auteure. Je savais qu'elle était engagée, notamment pour défendre la cause des femmes. Et tous les messages présents dans ce livre ont résonné très fort en moi. Merci infiniment pour tout ce que ce livre nous rappelle, ou nous apprend.
♥️
Il est difficile de décrire un tel roman. J'aimerais trouver les mots à la hauteur pour vous dire combien j'ai été transportée, et pour vous donner envie de le découvrir à votre tour. J'aimerais vous dire combien il est fort, combien il est humain, combien il est beau. Et quel espoir il représente pour nous tous.
Lisez le, offrez le, faites vous porter pâle pour en profiter s'il faut. Mais voyagez, avec Serena, vers ce petit coin de paradis. Il n'y a pas de pluie, il n'y a pas de coronavirus, il n'y a que du soleil, et des amis.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Ma lecture terminée, je sifflote des ritournelles italiennes, j'ai une envie irrésistible de manger des pasta alle vongole en sirotant un spritz, c'est le syndrome Serena Giuliano !

Mamma Maria, c'est plus qu'un bar, c'est une institution où Maria passe autant de temps à servir ses habitués qu'à en prendre soin. 40 ans qu'elle est derrière son comptoir, personne ne lui chercherait des ennuis, c'est la Mamma.

Sofia, fraîchement revenue au pays, s'installe tous les jours au café pour écrire et faire ses traductions. Un peu aussi pour oublier la France et celui qu'elle laisse derrière elle. Et il faut dire qu'en termes d'animations, chez Mamma Maria on en manque pas.

Quand deux migrants font irruption dans leur vie et braquent leur coeur, un élan généreux va naître au milieu de cette Italie parfois raciste.

Une lecture lumineuse, tendre et surtout qui invite au voyage !!
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Après avoir lu Ciao Bella et Luna, Serena Giuliano nous emmène une nouvelle fois en Italie ou plus précisément le long de la cote Amalfitaine. Dans cette histoire on suit deux points de vu celui de Sofia et celui de Mamma Maria. Les chapitres courts donnent beaucoup de rythme à l'histoire. L'écriture est fluide ce qui donne une lecture aisée.
L'autrice dans ce roman aborde des thèmes difficiles comme l'immigration et l'intolérance. Avec cette histoire je suis passée du rire au larme. Il y a beaucoup d'émotion et on ne peut qu'être touché par les personnages. On a envie d'aller rejoindre Maria cette femme en apparence froide mais pleine d'amour pour son petit monde. Et que dire de Sofia, Franco, Ugo Lella... pour le savoir il faut découvrir cette histoire magnifique.
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Merci encore Babelio pour la découverte de ce beau livre grâce à votre prix.

Dès les premières pages nous nous retrouvons à la terrasse de Maria face à la mer en train de siroter un café tout en mangeant un cornetto.
Ce livre, tournant autour de la vie de Maria, de son café et de Sofia est un ouvrage pleins d'espérances et de tolérances.
Les italiens peuvent avoir le sang chaud et des éclats de voix quand on ose vouloir couper des pâtes mais ils ont aussi un grand coeur plein de chaleur.

Véritable feel good, cet ouvrage offrira le sourire à celui qui le fermera après avec achevé ses dernières lignes...
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« Il faut des pâtes, pour vivre. Il faut des lasagnes, de la friture, du gras, de l'eau de mer et du soleil. Sinon, la vie ne vaut même pas la peine d'être vécue. » Telles sont les paroles de Maria, la propriétaire du café « Mamma Maria » situé sur la côte amalfitaine, au sud de Naples, face à la Méditerranée. C'est là que Sofia, après huit années passées en France où elle avait rencontré l'amour, est revenue se ressourcer. Maria était une amie de sa regrettée grand-mère et Sofia a hérité de la maison de celle-ci. Elle y loge donc en retrouvant les habitués du café qu'elle connait depuis l'enfance : Ugo, Franco et Luciano. Elle reprend rapidement l'habitude de jouer avec ce trio d'anciens à la « scopa », histoire de se changer les idées. Elle en a bien besoin étant donné qu'elle est incapable de se concentrer sur son métier de traductrice tant ses déboires amoureux avec Jérôme, le Français qui a conquis son coeur mais pas son âme, la contrarient. Ce malotru, en effet, ne veut absolument pas venir en Italie pour découvrir le berceau de sa petite- amie, ni rencontrer les personnes qui l'ont vue grandir… Elle réfléchit donc au moyen de lui faire changer d'avis…



Ce coeur brisé va emmener le lecteur à la rencontre de ces Italiens typiques, qui parlent haut, avec les mains, se nourrissent de pâtes et de pizzas, ne boivent que du café noir serré et font des cocktails au limoncello. le but est clair : dépayser, et montrer que l'on peut encore croire dans l'être humain. Car les habitués du « Mamma Mia » vont être confrontés à un événement inédit dans le village, et si les premières réactions seront des plus hostiles, la grandeur d'âme de Sofia et de quelques autres va transformer la calamité en félicité.



Vous l'aurez deviné, ce roman est là pour vous « faire du bien ». Les personnages y sont sympathiques ; j'ai beaucoup aimé les trois vieillards ! Et bien sûr, le cadre est idyllique. Après, personnellement, j'ai regretté qu'il y ait tant de clichés, et puis une certaine « mollesse » de la plume (chercher un côté « humain » à des tagliatelles, ne pouvait-on pas creuser un peu et trouver une image plus cohérente ?).


Bref, un roman tout de même agréable à lire mais essentiellement fait pour l'été, sur la plage, quand on pose son cerveau sur un coin de la serviette en pensant que tout le monde est beau et gentil.
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