Éric Glatre/5
3 notes
Résumé :
Sous la forme de 27 entrées qui se dégustent dans l'ordre ou dans le désordre, laissons-nous porter par l'érudition communicative d'Eric Glatre. Que ce soit à travers les lieux (Les hospices de Beaune, le Clos de Tart, la Halle aux vins, etc.), les gens (Montesquieu, Voltaire, Jefferson, les religieuses cisterciennes, etc.), les techniques et les inventions (le greffage, l'ampélographie, l'apport du chemin de fer, etc.), les ouvrages de référence comme la fameuse Hi... >Voir plus
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Que lire après Histoire(s) de vin, tome 2 : Des lieux, des hommes et des femmesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3)
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Merci à Babelio et aux Editions du félin de m'avoir permis la lecture de ce bon livre qui retrace l'évolution du vin au cours des siècles et nous fait découvrir les personnes qui ont contribué à son excellence .De la veuve Cliquot à d'autres moins connus ,chacun s'est employé à rendre le vin meilleur .Ce livre est truffé d'anecdotes et richement documenté ce qui rend sa lecture agréable .Alors enivrez-vous sans modération de toutes ces petites histoires .
J'ai enfin le temps de partager ici ! Ces dernières semaines sont plutôt bien remplies et je dois bien avouer que ma PAL ne cesse de s'agrandir ! Mais... bientôt les vacances ! Prendre un verre de vin de temps à autre, on le fait tous, mais savons-nous réellement toute L Histoire qui en découle ? Je remercie la maison d'éditions ainsi que Babelio pour cet envoi singulier et qui ne peut que ravir les amateurs de vin (et d'Histoire).
A travers de nombreux chapitres, on part à la découverte des terres emblématiques des vignobles français, des personnages qui ont un lien particulier avec cette boisson. A lire à l'apéritif, et à savourer, comme un bon vin !
A travers de nombreux chapitres, on part à la découverte des terres emblématiques des vignobles français, des personnages qui ont un lien particulier avec cette boisson. A lire à l'apéritif, et à savourer, comme un bon vin !
J'avais déjà lu le premier tome axé sur des dates clefs.
Force est de constater que ce tome reste sur les bases du premier : on est bien sur L Histoire avec un grand "H" et beaucoup moins sur des histoires.
Et pour un lecteur qui ne cherche pas à lire une encyclopédie, on peut être déstabilisé.
Parfois par un chapitre complet et détaillé sur un objet de bronze, objet qui pouvait contenir du vin...
On peut avoir du mal à s'y intéresser.
Parfois par un chapitre qui énumère les vignobles franciliens, avec les dates des premières plantations, le nombre de pieds de vigne, d'hectolitres, de bouteilles et ce, sur 10 pages.
A la limite, si cette énumération devait se révéler inévitable, je l'aurais plus vue en annexe.
Car ici, quel lecteur pourrait ne pas "zapper" ce passage ?
Et donc, pour moi, ce livre est à parcourir à petite dose, un chapitre maintenant, un autre quelques jours plus tard.
Finalement, comme le sujet d'ailleurs, à consommer avec modération.
Force est de constater que ce tome reste sur les bases du premier : on est bien sur L Histoire avec un grand "H" et beaucoup moins sur des histoires.
Et pour un lecteur qui ne cherche pas à lire une encyclopédie, on peut être déstabilisé.
Parfois par un chapitre complet et détaillé sur un objet de bronze, objet qui pouvait contenir du vin...
On peut avoir du mal à s'y intéresser.
Parfois par un chapitre qui énumère les vignobles franciliens, avec les dates des premières plantations, le nombre de pieds de vigne, d'hectolitres, de bouteilles et ce, sur 10 pages.
A la limite, si cette énumération devait se révéler inévitable, je l'aurais plus vue en annexe.
Car ici, quel lecteur pourrait ne pas "zapper" ce passage ?
Et donc, pour moi, ce livre est à parcourir à petite dose, un chapitre maintenant, un autre quelques jours plus tard.
Finalement, comme le sujet d'ailleurs, à consommer avec modération.
Citations et extraits (8)
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Dès le 1er siècle avant J.-C., le commerce du vin en Gaule est particulièrement intéressant pour les négociants italiens dans ce pays dont les habitants témoignent d'un goût prononcé pour cette boisson comme le rappelle I'historien grec Diodore de Sicile : Aimant le vin jusqu'à l'excès, ils engloutissent pur celui que leur apportent les marchands, ils boivent avec une passion furieuse et se mettent hors d'eux-mêmes en s'enivrant jusqu'au sommeil ou à l'égarement . Aussi beaucoup de marchands italiens, poussés par leur cupidité habituelle, considèrent-ils comme un trésor le goût des Gaulois pour le vin. ls l'apportent en bateau par les fleuves navigables ou en chariot par voie de terre, et en touchent un prix incroyable : pour une amphore de Vin, ils reçoivent un esclave, échangeant la boisson contre l'échanson.
Cest en ces lieux que Madame Clicquot achève sa vie le 29 Juillet 1866, dans sa quatre-vingt-neuvième année, entourée de ses enfants et petits-enfants, dans une atmosphère de paix reflétant une époque révolue. Victor Fiévet, qui l'a bien connue, nous a laissé d'elle ce portrait :
Elle est d'assez petite taille. Ses traits sont délicats et pleins d'énergie tout a la fois. Elle porte sa verte vieillesse avec un charme particulier et avec une animation que rien ne peut abattre. On voit que sous les glaces de l'âge et l'affaiblissement du corps, l'âme est restée maitresse et reine. Ses enfants et ses petits-enfants, groupés autour d'elle, lui forment comme une gentille et riante couronne de joie et de postérité .C'est la grand-mère des légendes, dont chaque ride est un rayonnement, chaque parole un oracle , chaque sourire une allégresse. Au cœur du foyer , son fauteuil est un trône.
Elle est d'assez petite taille. Ses traits sont délicats et pleins d'énergie tout a la fois. Elle porte sa verte vieillesse avec un charme particulier et avec une animation que rien ne peut abattre. On voit que sous les glaces de l'âge et l'affaiblissement du corps, l'âme est restée maitresse et reine. Ses enfants et ses petits-enfants, groupés autour d'elle, lui forment comme une gentille et riante couronne de joie et de postérité .C'est la grand-mère des légendes, dont chaque ride est un rayonnement, chaque parole un oracle , chaque sourire une allégresse. Au cœur du foyer , son fauteuil est un trône.
Mais l'homme n'a pas seulement renouvelé notre regard sur le paysage, il a aussi fondé notre savoir sur l'histoire de la vigne et du vin. Le premier, il a démontré que la qualité des vins venait autant du désir de boire bon et de faire bien que de l'excellence des terroirs : tous les grands crus anciens sont nés au voisinage d'une ville ,d'un château, d'une voie de communication fluviale ou routiere. Là encore, c'est l'homme qui modèle la matière et non l'inverse.
(A propos de Roger Dion )
(A propos de Roger Dion )
Le vin conforte l'esprit .Il lui permet d'aborder la subtilité et de faire face à la difficulté. Il prodigue à l'âme audace ,sollicitude ,libéralité .Le vin créé la parfaite harmonie des parties .Corps ,esprit et âme coopèrent.
A partir du règne d'Henri IV (1589-1 610), des dispositions de police plus libérales coïncident avec une extension certaine de l'ivrognerie.
Les grandes oubliées : Pourquoi l'histoire a effacé les femmes
Titiou Lecoq
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