Louis, ou plutôt Ludwig, est maintenant un soldat de la Wehrmacht et en route pour le front Russe.
Il est alors confronté à toute l'horreur de la guerre et aux mécanismes que son entrainement a eu sur lui et même contre sa volonté.
Il découvre aussi l'amitié entre soldats qui ne repose, finalement, sur des choses assez particulières.
Conrad est derrière lui, telle une âme damnée...la confrontation semble inévitable.
Cette suite est aussi prenante que le tome précédent mais il m'a semblé que certains évènements se succédaient un peu trop vite et ne permettaient pas vraiment d'appréhender la durée de la narration.
Côté dessin, changement de décor et de gamme chromatique.
Une belle réussite.
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Nous suivons Louis sur le front Russe dans l'enfer de la guerre à l'est. Louis se rend compte de la barbarie de cette guerre, de comment elle transforme les Hommes et de l'absurdité de ce conflit.
Une BD qui décrit très bien cette guerre particulière à l'Est menée par les soldats du Reich et la barbarie de cette opération en particulier.
Un très bon témoignage, qui reste certes une fiction, mais qui décrit assez fidèlement cette guerre et les différents profils de ces « étrangers » incorporés à l'armée allemande.
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Louis se sent appartenir de plus en plus à la nation française mais est devenu Ludwig et est enrôlé de force dans la wehrmart avec de nombreux "Malgré-nous". Il part combattre sur le front russe : la violence est inouïe, les morts se comptent par milliers, les blessés. Ceux qui ne meurent pas ou ne sont pas blessés physiquement sont traumatisés par ce qu'ils voient et vivent au quotidien d'autant que dans l'enfer de l'hiver russe, les nazis connaissent leurs premiers revers.
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louis Fisher est sur le front de l, est et va faire connaissance avec la guerre, le froid et la neige.
une bonne bd riche en tension. tout simplement
superbe.
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Louis doit s'enrôler dans la Wehrmacht pour sauver sa famille (et lui-même). Il traque les bolchéviques. Un récit posé et très bien mis en image. du bon travail.
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j, étais de la chair à canon pour une boucherie qui m, indifférait. fuir traversa
mon esprit. mais pour aller où?
l, alsace était bien loin.
dans le chaos, les gestes appris à l, entrainement
deviennent reflexes vitaux.
et survivre... c'est tout ce qu'il nous reste.
Quand les balles sifflent, tout le monde n'a qu'une seule idée en tête : sauver sa peau ! L'instinct de survie est plus fort que tout. Le sang monte aux tempes en anesthésiant la raison.
Ici, il n'y a plus ni morale ni notion de bien ou de mal. Nous sommes en territoire pratique du national-socialisme.
La race des seigneurs impose sa loi implacable aux sous-hommes.
P 8
Le génie de l’Homme n’a pas son pareil pour créer de magnifiques engins de mort.
Nos chars se ruaient sur les Ruskis abasourdis. Malheur à celui qui se retrouverait sur leur chemin.
Quel sens a cette tragédie ? L’humanité en tirera-t-elle une quelconque leçon ?
Penser, pour un militaire, c'est déjà désobéir. Or, en opération, le feld (surnom donné au fantassin allemand) n'a plus le temps de rien.
Il ne se pose plus de question et fait instinctivement confiance... à l'homme à son côté portant le même uniforme que lui.
Le soldat n'est plus un homme, il est l'extension de son arme. p18