L'énigme des Foster

L'art du roman avec un R majuscule. Hormis le style ampoulé d'explications (et parfois superflues) de comportement énoncées in petto par le conciliant manipulé et conscient de l'être par un vil Machiavel, Robert Goddard happe ses lecteurs comme un pêcheur ferre patiemment son poisson.
L'écriture rondement menée vous aspire dans une enquête familiale étalée sur une quarantaine d'années. le commis bientôt retraité accepte une dernière mission de son patron, retiré des affaires, proche de la mort. Jonathan revit à reculons les grands tournants de sa vie, les illusions perdues, greffés sur un grand amour et une cabale industrielle. L'architecture tortueuse de cette remontée dans le temps tient remarquablement la route, que je n'ai pas quittée des yeux.
Les personnages font penser à ceux d'une bonne série britannique, familles respectables avec ses brebis galeuses et infâmes secrets dilués dans le whisky.
Cheers !

Je ressors un peu "sonnée " de la lecture de ce roman. Si le début m'a captivée du fait des personnages, de leur mystère, la suite m'a déroutée . L'impression que l'histoire allait dans tous les sens. Un peu d'eau de rose, un peu de description de la bourgeoisie anglaise, un peu de tourisme (Naples, Capri) et trop de personnages. Tout cela a "noyé " l'histoire en elle-même qui est, à la fois, celle de morts violentes dans une famille dont les membres ont tous quelque chose à cacher, et l'histoire de la manipulation avec un grand M dont est victime le narrateur. Narrateur qui, toute sa vie durant, va essayer de découvrir qui se cache derrière tous ces assassinats.
D'incessants retours dans le temps et de trop nombreux rebondissements ont fait perdre de l'intérêt à ce, trop long, roman. La fin m'a cependant surprise et m'empêche de dire que je me suis vraiment ennuyée.

J'aime beaucoup Robert GODDARD, qui a le don d'écrire des histoires de familles aussi tortueuses les unes que les autres, et cette fois-ci avec les Foster, et surtout Greville Lashley, on est servis !
Le narrateur, Jonathan Kellaway, est très attachant, en quête de vérité, et prêt à sacrifier son amour pour honorer sa parole envers un homme qui vient de mourir, c'est tout à son honneur.
Vivien Foster est elle aussi un personnage très intéressant.
L'énigme une fois résolue m'a bien surpris, je ne m'y attendais vraiment pas.
Un excellent roman d'un auteur qui sait tenir ses lecteurs en éveil.

Un bon fauteuil, un thé et ce livre pour passer un bon moment, voilà le programme pour une agréable lecture.
Les Foster sont une famille ayant fait fortune dans les mines de kaolins, avec les fusions acquisitions , la compagnie va changer de mains mais la famille restera toujours un peu aux commandes.
ça c'est le décor .
Car le soucis , ce sont les personnages, la famille ! le père , il se suicide et se sera pas le seul ! Il a deux enfants ! Après sa mort , sa mère va se remarier et aura un troisième enfant.
Le narrateur est un employé , il va être amené par hasard à rencontrer les membres de la famille et d'essayer de comprendre ? Comprendre quoi ? Qui manipule qui et pourquoi ?
Pour cela il va devoir interroger la famille sur certains moments de la vie de la famille !

Un beau sac de noeud, pas très moral, comme les affaires.
Un bon roman

Le commentaire de Lynda :
Ce n'est pas le premier roman que je lis de cet auteur, et encore une fois, j'ai été capté par l'histoire, j'ai été accroché du début à la fin sans pouvoir mettre de côté.
Le tout se passe sur deux périodes, d'abord en 1968 et par la suite en 2010, et il arrive que l'auteur nous promène entre ces deux années.
Jonathan Kellaway se fait employer, tout d'abord pour un emploi d'été, chez Walter Wren & Co.
Il fera la connaissance des petits-enfants du fondateur, une belle amitié et surtout, une belle complicité va se créer entre les trois.
Mais ce qui s'avérait comme un emploi d'été, était finalement le début d'une carrière pour Jonathan chez Walter Wren.
Sur le point de prendre sa retraite, on lui confie une mission, c'est-à-dire de retrouver des dossiers importants mystérieusement disparus, mais ce ne sont pas que les dossiers qu'il va trouver !
Mais le gros point de cette histoire, ce sont les secrets de famille, ce roman est un page-turner, du début à la fin. Rebondissements multiples, secrets machiavéliques, des personnages de tous les genres, il s'en passe des choses dans cette histoire.
Et une fin que l'on ne voit pas venir, loin de là. de plus des histoires d'amour et des complots viennent compliquer ou enjoliver, à vous de voir.
J'ai bien aimé, c'est quand même un bon nombre de pages, pourtant quand on est dans la lecture ça ne paraît pas du tout, on arrive à la fin et on est un peu triste de quitter.
Un roman que je vous recommande sans hésitation ! Une histoire qui une fois le livre refermée, vous ne l'oublierez pas, ça, j'en suis certaine !
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En 2010 Jonathan va partir en retraite, après avoir consacré sa vie à son entreprise, Intercontinental Kaolins, lorsque le grand patron, désormais retiré des affaires lui demande d'assurer une mission. Par amitié pour lui et pour sa famille, il accepte, il doit retrouver des archives disparues, celles des années 50/60. celle qui concernaient une petite entreprise dans les kaolins, sise en Cornouailles, là où en 1968, il fit un job d'été et y rencontra les petits enfants du fondateur, Oliver et Vivien Foster. Attirée par la jeune fille, il acceptera d'aider le jeune ado dans sa mission : tenter de découvrir un élément qui pourrait faire échouer le rachat des entreprises Wren par son concurrent. Hélas cette tentative échouera et se soldera par la mort d'Oliver. Un temps éloigné de la famille Foster, Jonathan se retrouvera l'été suivant avec Vivien à Capri pour un été très particulier.
Ponctuée de 4 périodes (1968/1969/1984 et 2010), la vie de Jonathan, jeune anglais sans histoire de St Austell, va se méler intiment à la vie des Foster, de Vivien surtout mais aussi celle de son beau père Greville, l'homme qui d'une petite société, saura devenir le patron d'une multinationale et qui toujours lui fera confiance et saura le manipuler.
Une ou plutoôt des énigmes, car la vie de cette famille en fut remplie et ce n'est qu'en 2010, que Jonathan, naif pendant longtemps, comprendra enfin combien tout était lié.
Un bon roman sur la famille et les secrets inévitables (mais ici gratinés) dans des décors particuliérement décris que ce soit la Cornouaille ou Capri.

Jonathan Kellaway travaille pour une compagnie d'extraction de minerais depuis toujours. A l'adolescence, sa curiosité l'a mené à partager le quotidien de la fratrie Foster, enfants des propriétaires de la mine. Quarante ans plus tard, il est rappelé par leur beau-père pour récupérer des documents qui ont mystérieusement disparus. L'occasion pour Jonathan de replonger dans ses souvenirs et de nous emmener avec lui et la fratrie Foster.
Premier Goddard que je lis. J'ai bien aimé le style, l'intrigue "douce" qui nous emmène à Capri. Et en même temps, on a l'impression que c'est "pour de faux", que ce sont des lubies d'adolescents. Il me manque un peu plus de "sérieux" (je ne suis pas sure que ce soit exactement le terme que je recherche) dans l'écriture. Bref, c'est un sentiment très particulier qui m'a traversé pendant cette lecture. J'aurais adoré adorer. Mais cette petite chose indéfinissable m'a laissée un peu sur ma faim. Comme si on bâclait certaines parties. Dommage.

Je ne suis jamais déçue avec les romans de Robert Goddard, et même si celui-ci ne sera pas mon préféré, j'ai passé un très bon moment à suivre le fil de l'intrigue imaginé par l'auteur, qui propose toujours une histoire complexe et dense, sur fond de complots et secrets.
Jonathan a tout juste 18 ans lorsqu'il fait la connaissance des enfants Foster. Oliver d'abord, 16 ans et Vivien ensuite, du même âge et dont il tombe amoureux dès le premier regard. Malgré leur jeune âge, le frère et la soeur ont déjà été confrontés au drame : le suicide de leur père 9 ans plus tôt. Ayant décroché un job d'été dans l'entreprise des Foster, Jonathan est au courant de cette tragédie, encore sur toutes les lèvres des employés. Oliver semble toutefois penser qu'un secret se cache sous le suicide de son père et il n'hésite pas à fouiller et mener l'enquête pour le découvrir. D'ailleurs, seulement quelques jours après avoir rencontré Jonathan, il lui laisse comprendre qu'il a découvert ce fameux secret...
Dès que l'on ouvre un roman de cet auteur, nous sommes de suite immergés dans l'intrigue et c'est ce que j'apprécie tout particulièrement. Même si ce titre n'est pas celui que je conseillerais pour découvrir l'auteur, je me suis tout de même régalée à sa lecture.

Jonathan travaille dans l'entreprise des Foster. Il est à quelques mois de la retraite et il est appelé dans le bureau de son directeur afin de retrouver des archives disparues.
Mais pourquoi lui et pourquoi ces archives sont-elles si importantes ?
Jonathan va alors nous raconter sa vie étroitement liée à celle des Foster.
Tout d'abord il y a Oliver, le jeune ado qui veut savoir pourquoi son père s'est suicidé ou pas ? Il y a Vivien, sa soeur, dont Jonathan va tomber amoureux. Greville Lashley, le beau père, a la tête de l'entreprise. Et sans oublier l'Italie et Capri, une ville où règne la dolce vita.
Mais en déroulant l'histoire de sa vie et en traquant les dossiers disparus, notre héros va faire la lumière sur L'énigme des Foster.
Robert Goddard nous entraîne dans une histoire à secrets avec brio.
Une écriture très imagée, un rythme soutenu, des personnages attachants font de ce roman une belle découverte !

Avec L'énigme des Foster (2021), nouveau roman familial à énigmes, le très prolifique romancier anglais Robert Goddard (1954) nous plonge dans l'histoire nébuleuse d'une grande famille d'industriels anglais ayant fait fortune dans l'exploitation du kaolin. Entre passé et présent, les Cornouailles et Capri, nous allons suivre le clan Wren-Foster sur quarante ans et découvrir progressivement l'ampleur de leurs secrets et magouilles.

A la veille de prendre sa retraite après quarante ans de bons et loyaux services au sein de la même entreprise, Jonathan Kellaway se voit assigner une dernière mission par le PDG d'International Kaolin: remettre toutes les archives à l'historienne qu'il a engagée pour écrire une biographie de l'entreprise. Lorsqu'il se rend compte que certains dossiers ont mystérieusement disparu des archives de l'année 1968, Jonathan met naturellement tout en oeuvre pour les retrouver, réveillant de douloureux souvenirs et remuant de vieilles affaires que certains auraient préféré voir reléguées à jamais aux oubliettes.

C'est précisément en 1968 que Jonathan fit son entrée dans l'entreprise qui n'était à cette époque encore qu'une simple entreprise familiale, bien que déjà de loin la plus prospère de la petite ville côtière de St. Austell, en Cornouailles. Cette année 1968 fut pour lui déterminante à plusieurs égards. En effet, sa rencontre avec Oliver et Vivien Foster, les petits-enfants du fondateur de l'entreprise, avec lesquels il noua d'emblée une grande complicité, lui ouvrit en grand les portes de l'entreprise qu'il ne quittera, à sa plus grande surprise, que quarante plus tard. Par ailleurs, c'est ce même été que le jeune Oliver mourut de façon aussi inattendue que tragique. Une mort qui portera encore longtemps à conséquence.

Oscillant entre présent (2010) et passé (1968), entre recherche des archives disparues et évolution des relations au sein du clan Wren/Foster, Robert Goddard dévoile progressivement les enjeux du pouvoir, les machinations, les trahisons et autres sombres secrets de famille à l'origine de plusieurs morts suspectes. Un bon moment de lecture.


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