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4,12

sur 956 notes
J'avais hâte de me plonger dans ce roman, dont j'avais entendu de nombreux avis élogieux. Il y a plusieurs années, j'avais lu la duologie Eon/Eona de l'autrice, que j'avais beaucoup appréciée. Mais voilà, j'étais une jeune lectrice à l'époque, et depuis j'ai parcouru un p'tit bout de chemin en matière de SFFF. Serais-je conquise par cette série young adult ?

Ne faisons pas durer le suspense, la réponse est non, malheureusement pour moi.

Début XIXème siècle. On suit lady Helen, jeune héritière de la noblesse londonienne, dans son quotidien. Bals, visites de courtoisie, soirées mondaines, introduction à la Cour britannique... Orpheline, elle a été placée sous la tutelle de son oncle, dont l'objectif est de se débarrasser d'elle au plus vite en la mariant avant la fin de l'année.
Deux événements vont chambouler la vie de la lady : la disparition d'une servante de maison, et la réapparition quasi simultanée d'un nobliau qui, selon les bruits qui courent, aurait assassiné son épouse et fait disparaître son corps.

Le roman suit les codes du fantastique young adult. On se retrouve avec une héroïne orpheline qui ne connaît rien du monde surnaturel auquel elle appartient bien malgré elle. Et pourtant c'est l'Elue désignée par de vieux textes prophétiques. L'Elue qui dispose de capacités hors normes par rapport à ses homologues, évidemment.
Pas besoin de mentionner que je ne suis pas friande des histoires avec Elu(e)s suprêmes.

Lady Helen est un personnage fort, je veux bien le concéder. Mais le reste des personnages... Je les ai trouvés insipides, à commencer par Darby, la jeune servante fidèle, l'adjuvant parfait en somme. Un mini triangle amoureux se met en place, avec deux hommes beaux et riches, l'un, le duc de Selburn, est la crème de la crème de la société, reconnu comme le meilleur parti de la saison, l'autre, le comte Carlston, est au contraire le moins recommandable de tous, et pour ne rien arranger, c'est un vrai goujat ! le cliché du beau brun ténébreux prétentieux et désagréable, mais qui cache derrière ce masque une grande bonté et un sens du devoir pas moins grand. Bien sûr. Dernier détail : les deux jeunes hommes ne peuvent pas se blairer, s'étant déjà affrontés des années plus tôt pour la main de l'épouse disparue de Carlston.
Et à votre avis, pour qui le coeur de lady Helen va pencher ?

Pour ce qui est de la mythologie, je n'ai pas été emballée. Principalement parce qu'il est question d'alchimie, hop trois cheveux, du feu et de l'eau et pouf ! Une potion magique capable éradiquer toute trace de magie chez celui qui l'ingère. Je veux pas me vanter, mais je faisais mieux en matière de potions quand j'avais sept ans...
Les créatures ne sont pas folichonnes non plus. Pour résumer, des "Abuseurs", sortes de démons parasites, se nichent dans un hôte et prennent possession du corps. Ils détruisent au passage l'âme de leur hôte. Pour se nourrir, ils disposent de tentacules d'énergie qui leur permettent d'écumer la force vitale des êtres humains normaux, sans que ceux-ci s'en aperçoivent. Lorsque le corps de leur hôte meurt, les Abuseurs prennent possession du corps d'un des enfants humains qu'ils ont engendré avec le corps qu'ils habitent, et ça recommence.
Plutôt cheap comme monstres. Et il faut voir les scènes de combat qui opposent un certain Lord à des Abuseurs. Impossible de considérer ces scènes avec sérieux tellement je les trouvais ridicules ! Et comment prendre au sérieux un perso qui affirme que c'est par la physique du XIXème siècle qu'ils vont venir à bout de créatures surnaturelles ? Ah j'ai ri, mais j'ai ri !
Aux Abuseurs s'opposent les Vigilants, dont Lady Helen fait partie. Ils ont un côté un peu vampire/loup-garou, avec leur force surhumaine et leur capacité de régénération. Je trouve ridicule qu'ils doivent recourir à des artefacts (qui se résument à des lentilles hein. Ah oui c'est vrai, merci la physique, merci l'optique géométrique) pour voir leurs ennemis. On est badass ou on l'est pas...

Pour finir, je n'ai pas aimé la plume, qui est somme toute assez "banale". J'ignore si c'est dû à la seule plume d'origine, ou à la traduction, ou à une combinaison des deux.

Je vais donc m'arrêter là dans cette série, car visiblement je ne fais pas partie du public cible.
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Ce livre... mais alors ce livre ! Génial ! Super ! Perfection assurée ! Magnifique ! Magique ! Fantastique !
Franchement, ce livre est super ! On ne peut faire autrement que de tomber sous son charme ! C'est mon coup de coeur ! J'ai adoré (on ne le dit jamais assez !) ! de plus il est bien écrit, mais que pouvait-on attendre de plus de la part d'Alison Goodman (auteur de "Eon et le douzième dragon" ainsi que de "Eona et le collier des dieux", qui, au passage, sont géniaux) ?
La période (au temps de la Régence en Angleterre) est très bien choisie aussi, elle concorde parfaitement à chaque moment à l'histoire ! C'est impressionnant !
L'intrigue est très bien ficeler. Tellement bien que j'en peux plus d'attendre la suite !
Alors je n'ai plus qu'une chose à dire : vivement la sortie du deuxième tome en français !
Et si vous ne l'avez pas encore lu : vous attendez quoi ?
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Malgré les presque 600 pages de ce roman, on le referme avec un soupir et un "déjà !"
Lady Helen est une jeune aristocrate de 16 ans qui fait son "entrée" dans le monde. Après la présentation à la reine (qui au passage lui susurre une phrase énigmatique), Helen peut enfin participer aux bals et autres sorties mondaines. Élevée par sa tante et son oncle a la suite du décès de ses parents, Helen porte le poids de la rumeur liée à l'état mental de sa mère. Aussi sa tante n'a de cesse de trouver rapidement un mari qui fasse oublier cette tache dans l'arbre généalogique. Si Helen se plie volontiers à l'étiquette, elle sent bien l'énergie qui bouillonne en elle, de plus en plus. C'est alors qu'elle rencontre Lord Carlston, aussi charismatique qu'inquiétant, qui lui révèle le secret de sa mère : elles sont toutes les deux de Vigilantes, appelées à combattre des Abuseurs qui se nourrissent de l'énergie de leurs victimes. Helen est à la fois attirée par cette vie aventureuse, et apeurée à l'idée du danger qui l'attend. Dans le même temps elle fait plus ample connaissance avec que le Duc de Selburn, beau jeune homme et excellent parti, qui ne semble pas insensible au charme d'Helen.
Le lecteur est pris dans le tourbillon de la vie mondaine pendant la Régence, sans perdre de vue l'histoire fantastique dont le fil se déroule petit à petit. Il est impossible de ne pas s'attacher à Helen, cette jeune fille aventureuse, romantique, sûrement amoureuse, tiraillée entre le confort de sa situation et l'aventure qui bouillonne dans ses veines.
On attend la suite avec impatience.
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Pour ce livre, c'est simple : la couverture m'a subjuguée dès que je l'ai vu en librairie. Elle est tellement belle avec ses reliefs et je ne sais pas, l'ambiance qui en ressort paraît mystique. Alors je n'ai pas hésité un seul instant, et surtout, je n'ai pas lu le résumé ! Les 160 premières pages ont été difficiles à passer, mais je peux vous dire que la suite je l'ai littéralement dévorée !

Nous sommes à Londres, en avril 1812. Lady Helen Wrexhall va être propulsée dans la vie mondaine, de part son rang. Mais très vite, une bonne disparaît, des corps sont retrouvés, et le sang et la peur commencent à prendre le terrain sur le reste. Mais surtout, Helen fait la rencontre d'un homme assez mystérieux, lord Carlston. Il lui apprend qu'il appartient au club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre les démons. Évidemment, pour Helen, tout ça semble invraisemblable, étant donné que le surnaturel n'existe que dans les livres. Et pourtant... elle semble être un pion important dans cet étrange club. Mais qui est-elle réellement ? Que va-t-elle apprendre sur elle-même et sa famille ? Quels secrets vont être révélés et surtout, changer sa vie à jamais ?

Comme je vous le disais plus haut, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet univers. Mais je pense que j'y suis aussi pour beaucoup, étant donné que mes périodes lecture étaient trop espacées et trop courtes pour justement y entrer. Mais une fois que j'ai eu plus de temps, les 400 autres pages ont été dévorées en même pas deux jours, car à partir de là, le suspense s'installe et l'intrigue prend peu à peu sa place. L'univers crée est vraiment intéressant et original. Certes, ça parle de démons, mais c'est encore bien plus.

Helen est projetée dans cet univers qu'elle ne connaît pas, mais surtout, auquel elle a du mal à y croire. Pour elle, le surnaturel n'est que dans les romans, et on peut la comprendre. Et surtout quand on lui dit que des démons vivent sur terre, et qu'elle fait partie de ceux qui peuvent les détruire définitivement.

J'ai beaucoup aimé son caractère. Ce n'est pas une « dame de la cour » comme les autres. Elle éprouve beaucoup de respect pour ceux qui travaillent pour elle et se lit rapidement d'amitié avec sa dame de chambre, qui deviendra sa fidèle alliée et sa confidente. Darby, elle, est assez effacée, vu qu'elle n'est « que » femme de chambre. Mais aux côtés d'Helen, elle montrera sa véritable identité, et on ne peut s'attacher à elle. Elle est prête à tout pour protéger sa « maîtresse », même à se mettre en danger.

Quant au lord Carlston, il est mystérieux, peut-être un peu trop. J'ai accroché à son personnage très vite, peut-être un peu trop. Étant dans la tête d'Helen, on éprouve vite des doutes, surtout quand on apprend la véritable facette de ce club si particulier. Néanmoins, j'ai adoré son charisme, et je pense qu'il peut nous surprendre par la suite !

En ce qui concerne l'intrigue, elle est peuplée de mystères qui se désépaississent au fil des pages. Pour un premier tome, je dois dire qu'on en apprend déjà beaucoup, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Ce qui nous promet encore plus de révélations par la suite, enfin j'espère. le monde qu'a inventé l'auteure est vraiment bien ficelé et mélanger le surnaturel à ce genre d'époque est vraiment chouette. D'autant plus que tout est bien amené. Elle décrit très bien les moeurs de cette époque, sans pour autant en oublier l'intrigue principale.

En résumé, c'est un premier tome qui m'a beaucoup plu, malgré le début un peu difficile. Helen est une jeune femme à laquelle on s'attache très vite, de part le fait qu'elle soit aussi proche de ceux qui travaillent pour elle. Elle les respecte et n'a jamais un mot plus haut que l'autre à leur encontre, comme certains « huppés » pourraient avoir. Et c'est cela qui la rend si unique et attachante. Darby, sa femme de chambre, est une fidèle alliée et surtout une amie sur qui elle pourra compter et encore plus : tout raconter. Quant à Carlston, il est si mystérieux, que je pense que l'auteure nous réserve encore plus de surprises par la suite ! Pour finir, l'intrigue est bien ficelée et l'univers très prenant. Je suis très curieuse et pressée de découvrir le tome 2, pour savoir ce que nous cache encore l'auteure.

Justine P.
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Je tenais à remercie les éditions Gallimard Jeunesse pour cette découverte très sympathique. Je compte bien poursuivre cette trilogie parce qu'elle possède de beaux atouts en dépit de quelques petits couacs totalement personnels. J'ai apprécié l'univers et l'atmosphère, c'est un bon pavé riche et intéressant.

L'univers est fantastique. Nous avons des esprits de divers types presque liés aux pêchés capitaux je trouve, ils prennent possession d'humains pour semer la pagaille. Jusque-là, j'étais intriguée et la suite n'a fait que rendre les choses passionnantes et fascinantes. Il y a un club regroupant des Vigilants pour combattre ces démons, ils ont des pouvoirs et des dons pour les aider, des indics et la protection royale. J'ai beaucoup aimé l'univers soigné et riche qu'a su créer l'auteure. On en sait suffisamment pour apprécier ce premier tome, et elle sait garder des secrets pour la suite. J'ai hâte de voir cet univers s'étoffer, la formation d'Helen n'en est qu'à ses débuts et vu le final, le prochain tome risque d'être captivant !

Cet univers dense en matière de fantastique va de pair avec une atmosphère singulière. En raison de son statut d'héritière à marier, Lady Helen flirte entre deux mondes, celui des bas-fonds londoniens et celui des bals de la saison. L'auteure a su, avec brio, mêler horreur, fantasy noire avec rubans, dentelles et romance. Deux mondes qui cohabitent difficilement et pour lesquels, notre héroïne va devoir faire des choix. L'ambiance est parfois oppressante, lourde et violente, je pense aux dons de force, aux scènes des quartiers difficiles de la ville. L'auteure ne nous épargne aucun détail, et pour cause, elle a fait d'importantes recherches.

C'est un très gros atout. Alors, effectivement, ces recherches conduisent à un tout petit défaut, le côté parfois encyclopédique de l'ensemble. Ce roman dépeint avec force détails la période de la Régence : moeurs, histoire, vêtements, société, topographie, art et littérature, sciences... pas un domaine n'est épargné. Ce qui rend l'ensemble très riche, prenant, vivant et soigné. Chaque personnage apporte son histoire, ses connaissances, ses problèmes, ses lieux, son vocabulaire. Je me suis vraiment plongée dans cette époque que je connaissais si peu, ce qui m'a souvent perdue. J'ai jugé certaines descriptions un poil longues. C'est très peu arrivé, donc tout va bien. Sinon, le style d'Alison Goodman est formidable, calme et précis, fluide et captivant ; j'ai beaucoup aimé les dialogues, surtout entre Carlston et Helen.

La romance est pas très nette. C'est encore imprécis et flou, comme beaucoup de mystères lancés dans ce premier tome et qui constituent sans nul doute les futurs fils rouges. Carlston, Selburn, Helen, je ne parviens pas réellement à savoir ce que je veux, ni comprendre comment et pourquoi, même si j'avoue que le duo Carlston et Helen reste surprenant, explosif et tendu, fascinant. J'avoue que Selburn et Helen forment un charmant « couple »... Il n'y a rien de vraiment concret, d'où mes guillemets, mais c'est surtout parce que je trouve Selburn louche. Cependant, je garde mes réserves à son égard pour moi. Quant à Helen, elle a un très fort caractère, parfois un peu trop, mais ce n'est pas tellement ça qui m'a dérangée chez elle. C'est son côté « je veux tout savoir, sans les inconvénients bien sûr », toutefois, elle est très agréable à suivre, forte et sensible, différent. J'ai beaucoup aimé la suivre dans cette aventure et j'ai hâte de retrouver sa malice, son intelligence et sa vivacité d'esprit.

Je n'ai pas du tout apprécié Lady Margaret, Andrew (le frère d'Helen) et l'oncle d'Helen. La première me fait l'effet d'une groupie de Carlston, toutefois bien raide et aigre ; le second est ennuyeux et le troisième juste effrayant. Cette affaire d'Abuseur Suprême me rend très curieuse, les Abuseurs sont intéressants à suivre et à comprendre, Darby est touchante et forte, elle est loyale à Helen. Comme Quinn, j'ai beaucoup aimé ces deux personnages. Les personnages sont formidables, ils sont humains, ils ont leurs qualités et leurs défauts ; j'ai pris plaisir à les découvrir, à les suivre, à les voir interagir avec Helen, je les ai appréciés et détestés.

Je terminerais cet avis avec l'intrigue, simple et prenante. L'histoire comporte de nombreux rebondissements et des découvertes très intéressantes. C'est un premier tome d'introduction et il faut lui laisser du temps pour vous séduire et aborder le fond du problème. Malgré cette lenteur, l'action sait se rendre nerveuse et les bals savent adoucir l'atmosphère. J'ai eu pas mal de surprises, merci Carlston. Je n'ai pas encore parlé de lui, c'est presque indécent de ma part. Parce qu'il a un côté brut de coffre, sauvage et imprévisible. Il m'a souvent surprise, étonnée, touchée et je reste sur ma faim quant à son histoire. Il apparaît froid et distant, pourtant, il semble être plus doux. C'est un très bon protagoniste. le final est ahurissant, c'est certainement un de mes passages préférés tant il est prenant.

En conclusion, j'ai passé un super moment de lecture. Si l'intrigue prend son temps pour s'installer, tout est bien présent pour d'emblée attiser notre curiosité. L'ambiance est soignée, les deux mondes connaissent un rapprochement inattendu, car les côtés fantasy noire et romance historique se mêlent agréablement. J'ai trouvé le tout original, fascinant, très bien documenté et écrit, troublant et charmant. Avec de super bons personnages et des petits mystères que j'ai hâte de voir résolus. Ce fut une très bonne surprise. Cet avis est très long, mais j'avais besoin de parler de tout ce que le roman nous présente, en espérant avoir une suite aussi brillante.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Quand Elizabeth Bennett rencontre Buffy contre les vampires !

Lady Helen, orpheline aristocrate vivant avec son oncle et sa tante, s'apprête à faire ses débuts à Londres et à découvrir la folie des bals et autres réjouissances qui attendent toute fille de l'aristocratie de l'Angleterre du 19e siècle. La disparition de ses parents comportent des zones d'ombre, et la folie de sa mère est un sujet sensible.
Lorsqu'une bonne de la maison disparaît, Lady Helen décide de mener l'enquête. Elle va faire la rencontre de Lord Carlston, personnage à la réputation douteuse, qui lui annonce qu'elle détient des pouvoirs spéciaux qui lui permettront de sauver l'Angleterre d'un fléau terrible.

Il s'agit du premier tome d'une série de 3. Celui-ci s'est révélé passionnant, avec une narration bien rythmée qui m'a immédiatement happée. Je n'ai pas réussi à lâcher le roman avant de l'avoir terminé et je l'ai englouti d'une traite.

J'ai aimé l'ambiance de cette Angleterre de la Régence. J'ai aimé cette héroïne exceptionnelle, tiraillée entre ses devoirs, ses pouvoirs, les attentes de la société. J'ai aimé le petit côté fleur bleu et romance sans qu'il soit trop quitsch. le côté fantastique, qui n'est habituellement pas trop mon style passe bien et on peut aisément faire le parallèle entre les "monstres" et certains traits de caractère du quotidien.

Une vraie belle découverte que cette série, dont je ne manquerai pas de lire la suite très prochainement.
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En matière de littérature jeunesse, on constate avec étonnement que l'oeuvre de Jane Austen est source d'inspiration pour nombre d'auteurs. C'est le cas d'Alison Goodman, avec sa série "Lady Helen". Dès les premières pages, Alison Goodman revendique haut et fort son amour précoce pour la période de la Régence anglaise, théâtre des romans de Miss Austen, et de l'épopée napoléonienne. Un amour qui n'est pas feint comme le prouve la reconstitution fidèle et détaillée de cette époque. On prend plaisir à suivre la jeune Lady Helen Wrexhall dans ses mondanités entre bals, promenades au parc, présentation officielle à la reine et quête du meilleur parti conjugal. Mais aussi vexations diverses, liées à la condition féminine dans cette période conservatrice.
À cela vient s'ajouter l'élément fantastique : Lady Helen se découvre des pouvoirs hors du commun. Des pouvoirs qu'elle a hérité de sa mère et qui font d'elle l'objet de convoitise d'une mystérieuse société secrète, luttant contre de vicieux démons : le Club des Mauvais Jours. Si ce versant du roman est un peu excessif et parfois trop en décalage avec le volet historique, il n'en reste pas moins intéressant car il incarne pour notre héroïne une voie de salut, vers l'affranchissement des normes sociales.
Un roman jeunesse, certes, mais très mature dans son style et dans les thèmes abordés. À réserver aux plus âgés, 14 ans et au-delà !
Lien : https://mediatheque-lattes.f..
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Voici le livre qui est resté le plus longtemps dans ma PAL, j'avais déjà lu les premières pages mais je l'ai vite laissé de côté car j'avais eu du mal à accrocher. J'ai recemment décidé de m'y remettre et je ne regrette pas !

Une fois que l'histoire est mise en place, je n'arrivais plus à le lâcher. Nous suivons Helen, jeune femme issu de la bourgeoisie anglaise du 18ème siècle et qui se rapproche de plus en plus de l'âge de se marier. Mais son monde fais de bal et de mariage va s'effondrer suite à sa rencontre avec Lord Carlston qui va lui dévoiler sa véritable nature ainsi que l'existence d'Abuseur...
de toutes les fantaisies que j'ai pu lires, celle-ci a pour moi l'une des idées les plus originales, à la fois complexe mais très bien expliquer par l'auteur, ce qui fait que nous ne sommes pas perdus dans une avalanche d'information comme c'était le cas pour la Passe-miroir !
le personnage d'Helen est très réaliste pour l'époque du 18ème siècle, elle n'est pas ce genre de personnage feminin directement badasse et insoumise qui en fait trop et qui perd de la crédibilité. Elle va avoir une évolution interresante et très bien mené par l'auteure qui sait où elle veut aller.
L'univers aussi à la Birdgerton rajoute un charme particulier à ce roman rendant la lecture encore plus agréable et l'apparition de la romance entre Helen et Carlston est parfaite pour moi ! Pas un ennemis to lovers remplis de cliché, on sens la tension de l'interdit qui, paradoxalement, ne fais que les rapprocher.
Pour moi, ce roman mérite qu'on s'y attarde plus !
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C'est le premier livre de Goodman que je lisais et je crois que ça ne sera pas le dernier!!
J'ai bien apprécié son écriture, son ton (qui ne tombe jamais dans le pathétique ou le mélodramatique) et le rythme du récit.
On ne s'ennuie pas mais elle prend tout de même le temps de bien nous présenter les personnages. Que ce soit Lady Helen, lord Carlston, Quinn ou Darby, il est facile pour les lecteurs de s'en faire une image, avec des descriptions précises et concises de l'auteur.
L'univers du Club des Mauvais jours est suffisamment mystérieux pour être intriguant tout en semblent familier pour les amateurs de l'époque victorienne.
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Une découverte grâce à la bibliothèque de ma ville. Et c'est une très belle découverte. Histoire passionnante en 1812 à Londres.

Nous sommes transportés dans un nouvel univers. Si vous aimez le fantastique et la série « La chronique des Bridgerton » alors vous aimerez Lady Helen.

Dans ce joli pavé j'ai ressenti que l'auteure à énormément fait de recherches sur le Londres de 1812. Elle a su intégrer des évènements réels, des personnages et les décors de cette époque. J'ai été surprise par tous les détails qui y sont décrit. Ce roman est très bien rythmé avec cependant un début assez long. Mais qui s'explique au fur et à mesure de la lecture. Il y a beaucoup de personnages aussi bien principaux que secondaire. Notre héroïne découvre petit à petit son avenir, les secrets de sa famille et le monde qui l'entour.

Le côté fantastique arrive enfin et là c'est superbe. Je reste scotcher sur l'histoire jusqu'à cette fin. Que va-t-il se passer par la suite, quel choix Helen va-t-elle faire ? J'espère juste avoir un peu plus de fantastique et d'action dans les prochains tomes.
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Thème : Lady Helen, tome 1 : Le club des mauvais jours de Alison GoodmanCréer un quiz sur ce livre

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