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3,86

sur 1082 notes
John Green fait (à ce jour) parti de mon top 3 d'auteurs favoris.
Ayant lu tous ses livres, j'attendais avec impatience son dernier roman. A sa sortie, autant le titre que le résumé me laissaient perplexes.

Et bien j'ai adoré cette lecture, j'ai adoré me plonger dans le quotidien d'Aza, Daisy et Davis. Encore une fois le schéma du trio est utilisé par John Green. C'est un peu sa marque de fabrique, personnellement cela ne me gène pas.

Aza a seize ans, et vis seule avec sa mère suite au décès de son père lorsqu'elle était enfant. Depuis aussi loin qu'elle s'en souvienne, Aza souffre de trubles de l'anxiété généralisé et de troubles obsessionnels compulsifs.
Lorsque son amie Daisy apprend qu'une récompense de 100.000 dollars sera versée à quiconque fournira à la police des informations permettant de mettre la main sur Russell Pickett, le célèbre milliardaire de la ville, parti en cavale, cette dernière convainc Aza de mener l'enquête.
Très vite leur enquête les forcera à croiser la route de Davis, le fils aîné de Russell Pickett, ancien ami d'Aza.

Je m'attendais à aimer ce livre, mais pas autant ! D'ailleurs je l'ai lu en une journée, je n'ai pas réussi à le lâcher.
Ici encore on retrouve un trio (généralement 2 amis + un/e amoureux/se qui vient se greffer) qui partent à la recherche de quelque chose/quelqu'un. C'est clairement la marque de fabrique de John Green, et bien qu'on pourrait espérer qu'il sorte un peu de sa zone de confort, moi cela ne me gène pas. J'aime ça. J'ai clairement été emballée par l'histoire. Mais encore plus par les personnages.

Aza m'a beaucoup émue et fait de la peine. John Green décrit, à travers elle, formidablement bien ce que sont les troubles obsessionnels compulsifs et ce que ressent une personne qui en souffre. Une scène en particulier m'a vraiment serré le ventre par son réalisme et sa violence psychique.
Davis m'a beaucoup touchée, j'ai adoré ce personnage, sa psychologie, ses manières, et ses peines.
Quant à Daisy elle m'a totalement laissée de marbre.

Bien que j'ai adoré ce livre, il m'a laissé comme un goût d'inachevé. J'espérais une fin différente, même si elle est, à mon sens, semi ouverte et qu'on puisse imaginer un peu ce que l'on veut, j'espérais qu'on n'ait pas à espérer !
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J'aime lire du John Green, l'écriture est fluide, simple et complexe à la fois. Je n'ai jamais été déçu par l'un de ces romans. Tortues à l'infini son dernier roman en date, le plus personnel qui l'a écrit, est une surprise pour moi. Je ne m'attendais pas à ce que ce roman soit aussi "psychologique". J'ai été agréablement surprise, pas d'histoires miracles, où tout s'arrange à la fin, la vérité de la dure et triste réalité. C'est cela que j'aime tant chez John Green il dit les choses comme elles sont. Ce livre était touchant et intéressant, j'ai appris beaucoup choses sur moi.Tortues à l'infini est pour moi devenu un classique des John Green.
Lien : http://machalise.blogspot.fr
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Par où commencer ? À l'heure d'entamer cette chronique, je me rends compte que je suis passée par toutes les émotions lors de ma lecture, et que je ne sais pas laquelle aborder en premier. J'ai adoré rire et pleurer avec les protagonistes, les apprécier ou les détester. J'avais déjà lu La Face cachée de Margo avec une impression mitigée, puis Qui es-tu Alaska ?, qui m'avait déjà plus convaincue. Tortues à l'infini me convertit au cercle des amateurs de John Green. Nous sommes indéniablement sur quelque chose de plus mature, moins adolescent et, comme annoncé, plus personnel. Cet aspect se ressent dans chaque mot de ce livre.

Face à des personnalités que je trouvais parfois caricaturales dans les autres livres de l'auteur, j'ai aimé rencontrer ici des personnages plus réalistes. Aza, notre héroïne, est une jeune fille perturbée par certaines névroses. Prise au piège de ses propres obsessions, elle s'enferme dans le tourbillon des idées qui l'oppressent. John Green décrit cet aspect du personnage de manière très réussie, et on sent derrière chaque mot choisi qu'il connaît parfaitement son sujet. Je pense que c'est cette psychologie très réussie du personnage qui m'a le plus séduite. Si j'ai eu plus de mal avec Daisy, qui me sortait franchement par les yeux, j'ai en revanche beaucoup accroché avec Davis. Il est drôle, apporte une touche de légèreté à ce roman qui traite du lourd sujet de la maladie, et surtout le duo qu'il forme avec Aza fonctionne très bien. Il est celui qui la pousse à se révéler en même temps que celui à cause duquel elle se referme, et c'est un vrai moteur pour l'histoire et pour l'évolution de notre héroïne.

J'ai aimé l'intrigue de départ, avec la mystérieuse disparition du père de Davis, une intrigue parallèle qui apporte beaucoup de dynamisme, face à la vie intérieure d'Aza. En revanche, on peut reprocher de ce point de vue une facilité de scénario, autour du dénouement en particulier, trop rapide peut-être. Mais j'ai passé un moment tellement agréable avec cette histoire que je ne saurais le reprocher à John Green !

Premier coup de coeur de l'année pour moi, un roman qui m'a convaincue et que je vous recommande très largement.
Lien : https://unlivreenhiver.wordp..
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Avant-propos

Quand j'ai acheté ce roman, j'étais persuadé que le lire immédiatement aurait été une grave erreur. Je savais que j'allais être grandement déçu par une histoire sans saveur, sans réel contenu. Ma chronique aurait été désastreuse et probablement peu appréciée. En publiant maintenant, les fans de la première heure ne liront pas mon avis et c'est tant mieux. Je n'ai pas spécialement pour ambition d'être inondé par des lecteurs totalement subjectifs (même s'ils sont les bienvenus) qui s'attaqueront au chroniqueur plutôt qu'au contenu lui-même.

L'intention de l'auteur :

Quand je lis un roman, j'apprécie que l'auteur nous raconte une histoire tel qu'il l'écrirait pour lui-même. Comme s'il n'avait pas l'intention d'être lu par d'autres.

Or, dans Tortues à l'infini, l'auteur fait totalement l'inverse. Son ambition est bien marquée : il veut être lu par le plus grand nombre. Quoi de meilleur que l'histoire d'une jeune fille dérangée mentalement qui se lance dans une histoire d'amour impossible, le tout avec un vocabulaire très limité digne d'une deuxième année primaire ? Quoi de mieux qu'une histoire d'amour médiocre qui tourne autour de l'utilisation des réseaux sociaux, des smartphones ?
J'ai vraiment l'impression d'être dans un « Chair de poule », qualité médiocre mais appréciée des jeunes. L'important, c'est qu'ils lisent, non ?

L'intrigue

Simple, basique, répétitive, sans saveur, … Les dénominations négatives peuvent quasiment toutes être citées. Voici un résumé grossier.
Aza, jeune adolescente, possède des troubles psychologiques importants. Elle s'imagine de ne pas être vraiment au contrôle de son corps et que les millions de bactérie nécessaires à sa survie vont la tuer très prochainement. Elle rencontre un jeune garçon, en tombe amoureuse. Commence alors un amour impossible.

400 pages. 395 pages à devoir supporter les lamentations perpétuelles de l'héroïne, son désespoir, ses doutes sur les possibilités d'une liaison amoureuse (80 millions de bactéries échangées à vie lors d'un baiser, vous vous rendez compte ???).

Le dénouement final est catastrophique. L'objectif est simple à comprendre : apitoyer le lecteur pour qu'il s'attache à Aza. Une fois que l'on pousse un peu, la déception est inévitable.

Le dernier chapitre permet à l'auteur d'éviter de proposer une véritable fin. Il se dédouane de nombreuses pages supplémentaires pour un scénario qui tient la parole. Il a malheureusement fait le choix de nous pondre une fin ouverte très ouverte, trop ouverte.

Les personnages

Ils sont quatre.

• Aza, troubles psychologiques important. L'auteur nous permet de mieux comprendre le travail des psychologues : jamais rien de concret, que des discussions stériles. Espérons que cela reste de la fiction.
• Daisy, la meilleure amie de Daisy qui écrit des histoires sur le net autour de Star Wars (Génial, Chewbaca se marie avec Rey !!! Super intéressant).
• Davis, fils d'un milliardaire disparu pour échapper au fisc, qui tombe amoureux de cette voisine spéciale qui préfère ingérer du gel antibactérien que de l'embrasser.
• Noah, le seul personnage vraiment intéressant. Il s'agit du petit frère de Davis (tuteur légal) qui nous permet d'aborder des sentiments forts et qui interpellent directement le lecteur. Malheureusement, l'auteur ne fait que survoler ce personnage et ne s'en soucie pas le moins du monde.

Nous sommes totalement dans les mauvais clichés des adolescents de l'ère moderne. Accros aux écrans, à la découverte de l'amour, en désaccord avec les parents, hors de la réalité, … Etant enseignant dans 8 classes différentes d'enfants âgés de 6 à 14 ans et une centaine d'ados de 15 à 18 ans, on se rend compte à quel point les « croyances populaires » sont fausses.

L'identification est très compliquée. Ils ne donnent pas envie que l'on s'implique dans leur histoire personnelle. L'auteur va peut-être également trop loin dans l'intimité d'Aza. C'est relativement triste de mettre en avant les troubles psychologiques de cette dernière, surtout qu'aucune piste de « guérison » n'est proposée.

Le seul personnage qui en vaut la peine, Noah, est totalement délaissé. On le croise 4 ou 5 fois, à chaque fois en pleine détresse du départ précipité de son père (grand fraudeur). Et systématiquement, Aza le consone en trois phrases et on l'oublie jusqu'au prochain passage. Il m'aurait semblé plus judicieux de se centrer sur Noah (dont les problèmes sont très actuels) plutôt que sur des troubles psychiatriques qui ne cherchent qu'à émouvoir le lecteur.

Lien : https://leparfumdesmots.blog..
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Aza Holmes, essaie avec Daisy de retrouver le père mystérieusement disparu d'un de ses amis. Mais Aza souffre de pensées obsessionnelles, qui l'empêchent de mener une vie sereine. Daisy et Davis ses plus proches camarades vont l'aider à surmonter cet obstacle et comprendre que la vie vaut la peine d'être vécue.
Un roman qui m'a beaucoup touché dans la description des difficultés à vivre de cette jeune fille. Un roman qui souligne la force de la vie et de l'amitié.
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J'apprécie énormément les livres écrits par John Green. Tortues à l'infini, qui m'a été offert m'a intriguée et après avoir passé quelques semaines sur ma table de chevet, j'ai décidé de le lire.
Aza m'a beaucoup surprise et parfois bien fait rire. Tout au long du livre cependant, je ne savais pas trop où voulait m'embarquer l'auteur et même si j'ai beaucoup apprécié, je me demande encore où allait cette jeune fille au tempérament obsessionnel. Elle souffre d'une pathologie psychique qui m'a fait me poser des questions. Et pourtant, j'ai fini par aimer ce personnage, bien plus que je n'aurait pu le penser. Avec une fin un peu surprenante...
Cela reste un bon livre, que je conseillerai bien, si on aime les histoires un peu bizarres.
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J'aim bien les livres de John Green mais celui là m'a beaucoup impressionné! Je ne connaissais pas les pensées obsessionnelles et en le lisant ça m'a appris et je trouve cela très intéressant. Néanmoins, le début m'a déçu ça j'ai mis beaucoup de temps à comprendre......
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ce livre est totalement hypnotique, j'ai adoré le livre j'était tellement intriguée par ce livre que je l'ai lu pendant une nuit entière.

Le narrateur est Aza Holmes une ados qui a des problèmes psychiques et qui n'arrivent pas à controler ses penser et qui recontacte sont ami d'enfance Davis fils d'un milliardaire qui est en cavale pour échapper à la justice qui devient un trés bon ami...

Ce que je trouve intéréssent c'est que l'histoire est divisé entre ses penser intrusive est ce qu'il se passent autour.

ps: désolé pour mes fautes d'orthographes...
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Encore un très bon roman de John Green ! Agréable à lire.
Je me suis sentie voyager dans le monde d'Aza et dans ses pensée.
Il y a une belle amitié entre Aza et Daisy et également une histoire d'amour entre Aza et Davis assez atypique qui va donné des moments maladroit mais tellement drôle !
Mais aussi une petite enquête prenante.
Je te le recommande toi qui lit ma critique ;)
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Juste parfait. Voilà 3 ans que john Green Green berce mon adolescence, il est pour moi avec ce livre, encore plus proche de moi et de mes pensées invasives de fille de 15 ans. Il est juste tomber au bon moment et m'a permis de surmonter une phase difficile. La maniere qu' il décrit les peurs et les pensées d'aza ma tout simplement subjugué, tellement il a raison. Ce livre ne plaira peut être pas à tout le monde, mais pour moi il mérite un respect spécial rien qu'en pour avoir et écrit un lire aussi fort sans actions reelle.
Je n'est jamais regretter de l'avoir acheter et je pense qu'il plaira à pas mal d'adolescent.
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