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3,86

sur 1075 notes
Ce roman parle d'une jeune adolescente hypocondriaque torturée par ses angoisses, ses toques, sa paranoïa... Je n'ai rien contre ce thème et d'ailleurs j'aurai très bien pu être touchée par ce personnage, mais je n'ai pas réussi car je lisais ce roman en croyant découvrir une vraie intrigue à suspense ! J'ai vite compris que l'auteur avait dévié dans une autre direction et j'ai voulu lui laisser une chance, qu'il me surprenne en m'offrant quelque chose d'inattendu certes, mais d'intéressant ou même touchant. Malheureusement, je n'ai trouvé aucun sens à cette histoire... Aza est torturée par ses angoisses, certes. On nous parle QUE de ça sans qu'il n'y ait d'évolution, ce qui rend ce personnage plus agaçant que touchant malheureusement ! Je ne vais pas tout dévoiler mais sachez que la fin est très décevante...
La poésie des métaphores rattrape le tout mais c'est vraiment dommage car l'intrigue avait du potentiel !
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De tous les livres de John Green, c'était Qui es-tu Alaska qui m'avait le plus marquée. Et enfin, j'ai retrouvé dans Tortues à l'infini la même ambiance, les mêmes personnages torturés mais attachants.

Le résumé laisse entendre que le roman porte sur une enquête, mais ce n'est qu'une infime partie du récit. L'auteur aborde une thématique particulière, puisqu'elle le concerne personnellement : celle de l'anxiété et des TOC, et c'est autour de cela que tourne le récit.

On découvre ainsi Aza, la narratrice, jeune lycéenne, touchée par ces troubles du comportement. J'ai tout de suite été immergée dans son quotidien, et j'ai été piégée avec elle dans les méandres de ses pensées, le schéma invariable de l'anxiété, la peur des microbes et de ce que leur contact avec sa peau peut entraîner, la blessure au doigt qui lui permet de se "purger"... C'était à la fois étouffant, et parfois incompréhensible de voir à quel point l'esprit angoissé peut prendre le contrôle sur la rationalité.

Les autres personnages sont tout aussi réussis. J'ai particulièrement apprécié Daisy, la meilleure amie d'Aza. Son tempérament explosif et son talent pour les fanfictions sur Star Wars m'ont fait beaucoup rire.
J'ai un peu moins accroché au personnage de Davis, ce poète perdu dans sa tour d'ivoire, qui s'exprime à coups de citations et de textes mélancoliques sur son blog. Cela m'a paru à peine trop mièvre et cliché.

J'ai passé un excellent moment avec cette lecture, et j'étais vraiment ravie de retrouver John Green !
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Un chef-d'oeuvre. le meilleur des livres de John Green.
On s'attache aux personnages et on ne trouve pas forcement la belle fin heureuse cliché de tous les livres de nos jours. Très réaliste.
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Superbe livre, je trouve juste que, Davis et Aza auraient dû se rapprocher avant la page 200
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Chaque roman de John Green raconte l'adolescence avec justesse et simplicité, et c'est une nouvelle fois le cas avec Tortues à l'infini. Cette histoire est celle de l'amour, de l'amitié mais aussi du quotidien d'une personne atteinte de troubles psychiques.

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Il était attendu, ce roman, après des années et des années sans nouvelles d'un écrivain qui a vu deux de ses romans adulés portés à l'écran et dont le nom s'est retrouvé affiché partout.

Et il revient.
Avec, comme d'habitude, un roman si particulier qu'il est impossible de résumer son essence en quelques paragraphes.
C'est impossible, c'est pourquoi je vais bien sûr m'empresser de le faire.

Turtles all the way down ou Tortues à l'infini en VF est un roman dont il vaut mieux ne pas savoir grand-chose avant de se plonger dedans. Son intérêt repose en effet sur son atmosphère étrange, déstabilisante, délicieusement et bizarrement particulière, qui commence à devenir la marque de fabrique de John Green, dont on retrouve d'ailleurs tous les ingrédients familiers ici.
Un protagoniste socialement inadapté ? Check.
Une histoire d'amour en dehors de toutes les représentations habituelles que l'on fait de la romance ou du couple ? Check.
Des adolescents un peu perdus dans leur vie et des parents qui le sont encore plus face à eux ? Check.
De très belles et très poétiques citations qu'une cohorte de fans va s'empresser d'imprimer sur des posters/tee-shirts/avants-bras ? Check.
De la mélancolie par paquets ? Check aussi.

Loin de moi l'idée de présenter ce nouveau roman comme une pâle copie de ses prédécesseurs : il n'en est rien. Simplement, difficile de s'émerveiller et de se prendre de stupéfaction pour cette histoire qui demeure malgré tout dans la lignée de celles d'Hazel de The Fault In Our Stars / Nos Etoiles Contraires, de Quentin de Papertowns / La Face Cachée de Margo et des autres.

Turtles all the way down a sa spécificité, son ambiance, ses dialogues touchants et ses personnages propres, avec Aza, une jeune fille qui lutte contre son TOC et son trouble d'anxiété généralisé, sa mère attentionnée mais démunie face à cette maladie, ou encore sa meilleure amie Daisy. L'intrigue aussi a ses points d'accroche : la disparition d'un milliardaire fantasque qui vivait non loin de chez Aza, une romance...
Mais le roman ne va pas au bout de ce qu'il entreprend, il ne laisse pas de marque propre ou mémorable sur son lecteur. On trouve bien des éclairs de génie, des passages qui produisent une forte impression, des moments bouleversants et même violents comme ceux qui décrivent de façon terriblement réaliste les attaques de panique d'Aza et la façon dont elle doit gérer son TOC au quotidien - des extraits si vivaces qu'ils pourraient même être difficilement supportables pour ceux d'entre vous qui souffrent de tels troubles. Mais tout se perd dans un ensemble sans ligne de fuite distincte, sans message global, sans aboutissement.

Lorsque l'on tourne la dernière page de cette histoire, on a cette impression de soufflé qui retombe, et la question "et donc ?" qui reste en tête. L'aspect "intrigue à mystère" du roman ne revêt finalement qu'une importance minime, les scènes de romance tombent parfois un peu comme un cheveu sur la soupe, et il est difficile de se sentir pleinement investi dans l'intrigue aux côtés de ses protagonistes. le lecteur est présent, bien sûr, il peut être touché par le récit de temps à autre, mais demeure la plupart du temps spectateur extérieur. Ce ressenti final est d'autant plus frustrant que l'on ne peut que reconnaître le talent et les bonnes intentions et intuitions de John Green qui sait sans contexte écrire et élaborer ces atmosphères irréelles qui font son charme. Certains seront sans doute transportés, d'autres ne comprendront pas l'intérêt de ces quelques 300 pages de questionnements existentiels à un moment donné d'une vie en particulier. le roman a ses qualités, ses défauts, et il aurait dû avoir tout pour constituer un récit mémorable. Simplement, pour finir avec une image d'une sophistication folle, la mayonnaise ne prend pas.

Je sais. J'ai le don de la conclusion.
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Aza s'est créé, psychologiquement, un monde qui la hante depuis des années. Un jour, elle se retrouve avec sa meilleure amie embarquée dans une affaire policière.

Il est assez rare que je veuille un livre dès sa sortie. Comme c'est John Green, mon esprit m' a dit : « vas-y » ; mon porte-monnaie, lui, m'a dit: » il fait quand même 21€ ». Même si j'ai trouvé cela un peu cher – oui, c'est du Green, mais quand même ! – On ne parle pas de culture pour tous ? Bon, je dérive. Oui, je l'ai acheté et lu, très très vite.

L'histoire m'a happée, mais ce n'est pas un coup de coeur, à cause de la fin. Pas qu'il me faille un happy end pour que ce soit un coup de coeur, d'autant plus que le happy end est présent puisque la fin est pleine d'espoir, mais j'aime les fins qui nous conduisent petit à petit vers la fin. Or, là, je trouve qu'on passe trop vite de l'intrigue au dénouement.

A part ça, j'aime beaucoup ce mélange de divers genres : un roman psychologique, un roman policier, un roman sentimental. J'aime aussi tous ces moments, où la science rencontre un monde d'émotions. Les personnages sont très bien travaillés, tout en finesse et en émotion. Les monologues intérieurs d'Aza sont très émouvants. A travers cette histoire, on prend conscience de la souffrance que certains adolescents vivent et que nous yeux ne nous permettent pas de voir. Et cette souffrance ne concerne pas seulement Aza, elle rejaillit sur son entourage. Quelle belle idée cette fan-fiction qui est un exutoire pour son amie Daisy ! Que dire de la mère d'Aza qui essaie d'être forte pour sa fille, mais qui est elle-même une écorchée. Enfin, Davis ce personnage qui semble vivre dans un monde rêvé mais qui ne sait plus où il en est.

Cet univers sombre est contrecarré par des moments où l'on sourit car des moments de pur bonheur apparaissent.

A découvrir car même si la fin m'a laissé sur ma faim, cette histoire a été un très bon moment de lecture.
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Aza se lance dans un projet fou : enquêter sur la disparition d'un milliardaire avec son amie Daisy. Aza, ce n'est pas qu'une meneuse d'enquête : c'est aussi une adolescente terrorisée par les microbes et, potentiellement, capable de tomber amoureuse.
Les romans de John Green, je les ai tous lus. Et je les ai tous adorés. Il y a ce style inimitable qui incite à la tourne de page, ces personnages intensément réalistes et émouvants et ces histoires, ah quelles histoires !, poétiques et merveilleuses, qui marquent à tout jamais. Et ici ? On a bien le personnage. On a bien les dialogues bien pensés, les scènes qui se dévorent. Mais ! Mais l'histoire ne passionne pas autant. Il manque de peps dans l'intrigue. Il arrive même, oh incroyable nouveauté pour un John Green, que l'attention fasse défaut et que l'ennui pointe parfois le bout de son nez. Alors bien sûr, j'ai tout de même dévoré les pages mais avec ce petit sentiment de regret tout au long de la lecture, une petite déception sur un manque de passion. du coup, je vais devoir de nouveau être impatiente et attendre le suivant.
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Aza Holmes aimerait bien avoir une vie normale. Elle pourrait ainsi s'intéresser réellement à son amie Daisy, vivre son premier amour avec Davis, retrouver la trace du père de celui-ci, mystérieusement disparu avant son procès. Seulement, voilà, son angoisse prend trop souvent la forme d'une spirale dans laquelle elle est aspirée, complètement coupée du réel, persuadée qu'elle va mourir des suites des ravages de la bactérie du Clostridium difficile même si, rationnellement, elle sait bien que c'est impossible. Ou presque. Et cela rend tout le reste compliqué. Vraiment compliqué.

John Green signe ici son roman le plus personnel avec un récit qui fait écho à sa propre histoire puisqu'il vit lui-même avec un trouble anxieux. Il ne s'arrête toutefois pas à celui-ci et a construit une intrigue qui allie amitié, amour et enquête, le tout ponctué par des dialogues savoureux.

À suivre sur Sophielit.ca !
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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