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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je poursuis ma descente aux enfers avec la suite de Deux soeurs pour un roi.

Inutile de se le cacher, ça sent le roussi dès le début du roman. Enfin l'expression n'est pas adaptée, il faudrait plutôt dire : on entend plutôt le sifflement de la hache prête à s'abattre sur quelques têtes...Reste à savoir quelles têtes ?

Dans ce roman, Philippa Gregory donne la parole à trois femmes :
- Jane Boleyn, l'épouse de George, accusé et condamné pour inceste avec sa soeur Anne Boleyn. Jane et sa jalousie meutrière...Jane et son ambition démesurée.

- Anne de Clèves, la quatrième épouse d'Henri VIII. L'étrangère, choisie par Henri VIII pour des raisons diplomatiques et à partir d'un portrait. Dans ce panier de crabes, elle est bien la seule pour laquelle on ressent une réelle compassion. Henri VIII la répudie très rapidement.

- Catherine Howard, jeune fille de 14 ans, charmante écervelée, mais si cupide ...Elle sera la cinquième. Son babillage m'a beaucoup amusée.

Toutes trois gravitent autour du personnage royal Henri VIII. Ce dernier n'est plus le fringant et magnifique chevalier d'Anne Boleyn, admiré par toutes les courtisanes. Il est désormais plus âgé, empâté, et souffre d'une infection à la jambe. Repoussant physiquement, il n'en reste pas moins l'homme le plus convoité par toutes les grandes familles d'Angleterre. Il représente le pouvoir, la puissance, la richesse et les honneurs.
Mais ce roi a déjà répudié une épouse, placé une deuxième sur le billot, fait décoller de bien nombreux nobles coupables ou non de trahison.
Bien mal lui en prendra à celui qui osera défier la confiance du roi...

Tout comme Deux soeurs pour un roi, ce roman historique se lit vraiment bien ! Philippa Gregory a un don certain pour s'immiscer dans la peau des personnages féminins et les faire vivre avec force et naturel.
Je prends tellement de plaisir à cette découverte que j'y retourne.
La dernière reine aura-t-elle un destin aussi funèbre que celles qui l'ont précédée dans la couche royale ?
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« Comment un souverain, jadis le plus beau prince de la chrétienté, le défenseur de la foi, la lumière de sa nation, a-t-il pu devenir – oserais-je le formuler – un tel monstre ? » En 1539, le roi Henri VIII d'Angleterre, bouffi, cruel et tout-puissant, a en effet tout d'un ogre. Il n'hésite pas à emprisonner, torturer, voire "décoller" celles et ceux qui osent le contredire ou qu'il imagine comploter dans son dos. de plus, il traîne à la jambe une blessure purulente qui empeste horriblement. Sa troisième épouse, Jane Seymour, s'étant éteinte à la suite de ses couches, il choisit de se remarier avec une Allemande, Anne de Clèves, afin de faire alliance contre la France et l'Espagne...

Après « Deux soeurs pour un Roi », Philippa Gregory retrace, toujours sous l'angle féminin, la deuxième partie du règne de Henri VIII. Dans ce roman choral, trois femmes sous l'influence de leur famille - Anne de Clèves (la sage), Catherine Howard (la coquette) et Jane Boleyn (l'espionne) - nous font partager leur quotidien à la manière d'un journal intime. J'ai retrouvé avec grand plaisir la belle écriture du premier roman, tout en goûtant la diversité de points de vue apportée par cette narration à trois voix.

Anne de Clèves quitte son duché et la tyrannie de son frère pour découvrir son vieil époux et ce curieux pays d'Angleterre, sur lequel elle pose un plaisant regard extérieur. La très jeune et pétillante Catherine Howard est une de ses dames d'atour, dont le souverain va s'enticher au point d'en faire sa cinquième épouse. Son insouciance et sa cupidité apportent de l'humour au récit, pourtant tragique au demeurant. Enfin, Jane Boleyn, figure de l'ombre manipulée (comme Catherine) par le duc de Norfolk, est à moitié folle depuis l'exécution de son époux George et de sa belle-soeur Anne Boleyn. Elle dirige la maison de la reine en étant prête à toutes les bassesses pour conserver « L'Héritage Boleyn ».

Amours, cruauté, trahisons... la vie à la cour rappelle le premier opus, mais en plus désespéré, comme si le roi, sentant sa fin approcher, s'offrait une orgie de violence. Bien que sa douloureuse issue en soit connue, ce captivant roman historique m'a tenue en haleine du début à la fin.
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Encore une immersion satisfaisante à la cour d'Henri VIII, ce tyran que les différents récits de Philippa Gregory esquisse non sans effroi.

Comme elle a pu le faire dans d'autres récits, ici on retrouve le destin de trois femmes, offrant ainsi plusieurs points de vue.

La Première est Anne de Clèves. D'elle, je connaissais peu de choses, si ce n'est que le roi a annulé leur union en raison de sa laideur, malgré un tableau appréciateur de Holbein et qu'elle s'en tira au final " à beau compte" en obtenant le statut douteux de "soeur du roi". Philippa Gregory, pour chacune de ses protagonistes, met en avant certains événements saillants afin de nous faire comprendre toute la personnalité de ses héroïnes. Des trois, c'est indubitablement celle à laquelle on s'attache. L'autrice imagine une enfance très austère, avec un frère malsain au possible. Voici cette jeune femme, étrangère, élevée dans la stricte tradition luthérienne et n'ayant en aucun cas les armes et les codes pour survivre à la cour anglaise. On compatit forcément pour son sort et d'elle on garde, à travers ce récit, l'image d'une jeune femme douce, honorable, agissant avec grâce et surtout avide d'une liberté que seul son statut de "soeur du roi" peut lui apporter, non sans gros sacrifices...

Les deux autres protagonistes sont, elles, de véritables marionnettes. Si la barrière de la langue et son instruction peut rendre Anne un peu crédule de prime abord, les deux autres le sont d'autant plus.

Que dire de Catherine Howard, cette toute jeune fille qui a eu la malchance d'attirer le regard du roi par coquetterie? L'autrice a voulu s'éloigner de cette image de jeune fille sotte. du moins, c'est ce qu'elle prétend. J'avoue que c'est pourtant ce qui ressors. On a une jeune fille qui manque cruellement d'éducation, superficielle, vaniteuse, cupide. Les entrées de chapitre où elle énumère ce qu'elle possède dresse à eux seuls son portrait. Pour autant, on ne peut que avoir la nausée face à certains éléments de sa vie. Celle d'une jeune fille qui, trop tôt, a été la proie d'hommes libidineux, et ce dès ses 11 ans. L'époque où le consentement des femmes n'était pas envisagé, englobant ainsi toute jeune fille à peu près formée et jolie. Que dire des gestes obscènes et publics que lui fait subir le roi? On a une jeune fille qui obéit. Elle obéit au roi en tout point. Elle obéit à son oncle qui la manoeuvre pour ses propres intérêts. Elle obéit à Jane Boleyn.

Ce qui me fait arriver au troisième personnage. Si on peut s'attacher à ce personnage, on ne peut manquer de le trouver intéressant. L'autrice a pris le parti risqué de lui donner une voix à cette femme qui, par sa jalousie, a mené son mari et sa belle-soeur au bourreau. On a ici une femme qui s'aveugle. Une femme qui a une once de moralité mais qui est piétiné tant et plus pour se sauver. Qui exécute, dans sa crédulité, les plans de Thomas Howard, en pensant obtenir quelque chose en retour. Dupe jusqu'au bout, on assiste donc à son côté calculateur mais plus encore au fait qu'elle transige de plus en plus avec sa morale. Des trois, c'est indubitablement le profil psychologique qui me semble le plus travaillé, là où Catherine apparaît comme caricaturale et Anne destinée à susciter l'empathie et l'appréciation du lecteur.

En toile de fond, on a encore et toujours la personnalité d'Henri VIII, ce tyran aux humeurs changeantes, qui s'aveugle sur son apparence et effraye tout à chacun par ses avis inconstants.

C'est la psychologie des personnages, si travaillée, qui font que j'apprécie tant les romans de Philippa Gregory. Par cela, il nous offre une porte sur ce XVI e siècle qui nous glace d'effroi et nous fait compatir pour des femmes qui n'ont que peu la maîtrise de leur destinée...
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le récit de trois femmes sous le règne de Henry VIII

Oui, cette année, j'ai décidé de réviser mes Tudors. Et comme je n'aime pas spécialement les grandes biographies ampoulées pour l'été, je me suis pris l'intégrale de la série (qui est bien faite d'ailleurs) et pour le mois d'Août, je me suis dit que lire un petit Philippa Gregory, cela allait me faire réviser un peu. Bah oui. Sauf que j'avais oublié que Catherine Howard, je ne pouvais pas la blairer.

Par contre, il y avait Anne de Clèves et ça c'est de la Nana ! Quant à Jane Boleyn, mise à part que c'est une langue de vipère bien connue, elle a permis sur ce livre de quincanner. Aussi on voit bien trois visions de la femme sous Henry VIII ici, et je dois dire que cela apporter un bon petit rythme au roman. Mais reprenons.


Trois styles de femmes différentes de l'époque.

Nous avons tout d'abord ma préférée : Anne de Clèves qui vit sous la coupe d'un frère tyrannique dont on se demande souvent s'il n'a pas des envies incestueuses d'ailleurs. Elle a une demande en mariage de la part de Henry VIII et prend cette opportunités pour pouvoir se libérer. Et là on se dit que la nénette, elle se sent mieux avec ce monstre qu'avec son frère. Et bien cela donne la couleur de son enfance dis donc ! Mais qu'à cela ne tienne, Anne de Clèves, dans ce roman se révèle entièrement en tant que femme dévouée mais célibataire. C'est, selon moi, la plus accomplie des trois femmes car en définitive, elle est heureuse.

Catherine Howard r, quant à elle, c'est la bimbo du coin. C'est la fille qui ne peut être comblée que si elle est désirée par la terre entière. Aussi, même avec le roi, et surtout avec ce roi, elle se retrouve totalement affamée de sexe. Et du coup, elle se fait mangée toute crue par les intrigues. C'est clairement la Lolita, la femme enfant qui veut jouer dans la cour des grands mais qui n'est pas du tout calculatrice. Aussi, toutes ses erreurs se retournent contre elle, jusqu'à la tuer.

Enfin, il y a Jane Boleyn, c'est la langue de p***. C'est la femme qui se sert de sa langue de vipère pour avoir du pouvoir. Elle a réellement hérité de la fièvre des Boleyn, celle là. Mais voyez vous, dans la famille Boleyn, elle n'est pas du tout la seule à convoiter des possessions. de plus, tout le monde connaît ses traitrises et elle a beau rejeter la faute sur les autres, elle n'en est pas moins coupable ! A cause d'elle Anne Boleyn et son frère ont été exécutés et tout le monde le sait. C'est le personnage qu'on ne peut aimer. Mais personnellement, elle ne me rend que triste.


Et donc l'héritage Boleyn ?

Cela raconte bien entendu les conséquences politique de la réforme anglicane qui a été causée, comme vous le savez sûrement *hum* à cause du mariage de Henri VIII avec Anne Boleyn. Mais cela va aussi parler de la cour, de ce qu'elle est devenue après la disparition de cette reine qui a marqué définitivement l'Angleterre.

Enfin, nous parlerons dans ce livre des enfants de Henri VIII de leur avenir mais aussi et surtout et enfin du comportement de Henri VIII. En effet, le prince charmant dans ses jeunes années est devenu un personnage vieux, gras, malade et un peu dément. C'est devenu un vrai tyran et cela aussi est une conséquence des Boleyn.

En bref, un roman qui peut convenir aux amateurs d'Histoire car il vous fait quelques piqûres de rappel mais aussi aux amateurs de romance car nous voyons bien entendu le point de vue des femmes dans ce roman.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Je n'avais pas complètement adhéré à Deux soeurs pour un roi car, plutôt bien renseignée sur cette période du règne de Henri VIII, certains éléments historiques m'avaient dérangé, et je trouvais que l'on s'attardait trop sur Marie Boleyn plutôt que sur Anne, mille fois plus intéressante.

Dans L'héritage Boleyn, nous suivons en parallèle trois personnages féminins : Jane Boleyn (née Parker, perfide belle-soeur d'Anne Boleyn), Anne de Clèves (éphémère épouse n°4 de Henri VIII) et Catherine Howard (éphémère trop jeune épouse n°5, toujours du même Henri VIII). Trois personnages bien différents, de par leur histoire et leur culture, mais qui se retrouvent toutes trois victimes d'un roi ayant commencé à plonger dans une folie meurtrière, paranoïaque et destructrice). Et je les ai toutes trois adorées ! Si vous n'avez pas lu Deux soeurs pour un roi avant L'Héritage Boleyn, vous serez surpris de la tournure prise par le personnage de Jane Boleyn; j'ai adoré ce tournant pris par l'auteure, ce déni de perfidie et de culpabilité.
Mon personnage préféré reste sans aucun doute Anne de Clèves, qui a fait preuve d'une modernité sans pareille en refusant de retourner dans son pays natal après avoir été répudiée, et choisissant de vivre en célibataire. Un choix pas toujours évident à assumer, surtout quand retourner auprès du roi devient une peur panique…
Quant à la jeune Catherine Howard, mariée à 15 ans à un roi obèse de 50 ans, on ne peut que compatir à son sort. Certes elle se montre assez idiote, mais qui pourrait l'en blâmer ?

Le rythme de l'histoire est très bon, et je n'ai pas vu défiler les 535 pages de ce livre ! le style de l'auteur est, comme pour le premier roman, très fluide, et on se passionne rapidement pour l'histoire de ces jeunes femmes à la cour d'Angleterre, devant faire face à un roi tyrannique et à une cour perfide. Même si l'action n'est pas le maitre mot de ces romans, l'angoisse dominante et les divers complots et accusations dont sont victimes nos personnages suffisent à nous entrainer dans l'histoire.

Une nouvelle réussite pour Philippa Gregory, dont il me tarde de lire les autres oeuvres !

17/20
Lien : https://matoutepetiteculture..
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J'aime décidément cette écrivaine. Après avoir lue "Deux soeurs pour un roi", j'étais tentée de lire la suite. D'abords nous faisons face à un Henri VIII repoussant qui n'a plus rien à voir avec le beau roi du tome précédent. Puis réapparaît Jane Boleyn que l'on nous avait présentée comme une femme jalouse et pour ma part insupportable. Débarque à la cour Anne de Clèves, la quatrième épouse qui tombera amoureuse du pays d'Angleterre. Après Catherine Howard prendra sa place pour être la cinquième épouse.

La peur règne à la cour d'Henri VIII. Qui sera la prochaine personne a passé sur le billot ? Je trouve qu'il n'y a pas de meilleur titre que "L'héritage Boleyn" car les fantômes d'Anne et George Boleyn planent sur la cour. Les courtisans craignent d'avoir le même sort qu'eux surtout avec un Henri VIII devenu très paranoïaque.

Etant très fan de la série "Les Tudors" je n'avais pas une très bonne opinion de Catherine Howard, la trouvant très écervelée. Mais le livre m'a fait connaître ce personnage sous un jour nouveau. J'ai apprécié d'avoir trois avis de trois femmes différentes et assez opposées.

Maintenant je vais attaquer la saga sur la guerre des deux roses pour comprendre les origines des Tudors.
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Philippa Gregory se glisse cette fois dans la peau de trois femmes: Anne de Clèves, Catherine Howard et Jane Boleyn. Les points de vue se succèdent sur des événements qui se situent entre l'arrivée d'Anne de Clèves en Angleterre et l'exécution de la cinquième épouse d'Henri VIII. Un récit intéressant sur cette époque avec trois portraits de femmes très différentes. L'auteure ne cache pas la part du romanesque car ces trois femmes sont finalement mal connues. On suit également avec des sentiments d'étonnement voir d'horreur les complots à la cour et l'évolution vers le monstre du roi Henri VIII. J'apprécie toujours la lecture des romans de Philippa Gregory et celui-ci ne déroge pas à la règle.
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Dernier tome de la série Tudor's Court sur la vie des femmes d'Henvi VIII d'Angleterre. Après Catherine dans La princesse d'Aragon puis Marie et Anne Boleyn dans Deux soeurs pour un Roi, nous avions terminé sur le remariage d'Henri avec Jane Seymour. Après avoir survolé le court mariage de cette dernière, la seule d'ailleurs à avoir donné un héritier au roi avant de mourir en couches, l'auteur m'a au départ, déstabilisée avec un style littéraire bien différent des précédents. Elle utilise ici une "polyphonie narrative" où trois personnes vont raconter L Histoire en alternant les chapitres, à savoir les deux prochaines épouses royales Anne de Clèves et Catherine Howard ainsi que Jane Boleyn, la belle-soeur rescapée des deux Boleyn précédentes.
C'est très bien d'un point de vue narratif parce que ça permet d'avoir les différents points de vue à l'instant T mais je trouve cela assez perturbant de devoir se mettre dans un personnage différent à chaque nouveau chapitre. Cependant, j'avoue qu'au bout d'un moment, on est tellement pris par l'histoire qu'on oublie un peu.
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Après les soeurs Boleyn, Philippa Gregory nous replonge dans l'histoire romancée du Barbebleu anglais, Henri VIII et ses 4ème et 5ème femmes.
Roman à trois voix, L Histoire se poursuit selon le point de vue de ces deux dernières et de Jane Boleyn, la belle soeur d'Anne dont le témoignage avait conduit son mari et Anne à l'échafaud.
Prince presque charmant répudiant sa femme au bout de 20 ans pour pouvoir épouser Anne Boleyn et changeant la religion de l'Angleterre par la même occasion, Henri VIII est devenu un roi vieillissant, bouffi, tyrannique avec une plaie constamment purulente.
Suite à la mort de Jane Seymour en donnant un héritier, il prend Anne de Clèves comme 4ème épouse afin d'obtenir une alliance avec le duc de Clèves contre la France et l'Espagne. Protestante, elle a vécu une enfance difficile et voit en ce mariage un échappatoire. Elle est sans aucun doute le personnage le plus attachant de cette période. Douce, pondérée, intelligente et courageuse, elle se retrouve au coeur d'une cour pleine de faux semblants, de mesquinerie, de manipulation, chaque courtisan ou femme d'atour peut se révéler la personne causant votre perte. A une époque où le moindre de vos gestes peut conduire tant à l'adoration qu'à la décollation, elle s'éprend de l'Angleterre mais commet dès sa première rencontre avec le roi un affront. Avec un roi presque fou, ses jours en tant que reine sont déjà comptés. le billot est toujours prêt, qui sera la prochaine victime ?
Dans cette cour malsaine, le récit se fait plus léger dans les yeux de la petite Catherine Howard. A 15 ans (ou 20 ans selon l'année de naissance retenue), elle apporte une touche de fraîcheur, presque de candeur même si l'art de la séduction ne lui est aucunement étranger. N'aimant que les beaux habits, bijoux, ne cherchant qu'à être le centre de toutes les attentions, elle se fait manipulée pour devenir reine à la place de la douce reine Anne.
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Au fil des 450 pages de ce roman, on traverse près de dix ans à la cour d'Angleterre, dix années que Philippa Gregory a romancé en restant la plus proche possible de la réalité historique, où elle nous livre les angoisses et les réflexions de ces trois femmes, tout autant que les actes malveillants de conseillers dont la seule raison de vivre semble de pouvoir échapper au courroux du Roi. Une magnifique fresque historique qui ravira tous les amateurs de personnages complexes et qui m'incite à découvrir dès mon retour à la maison la série diffusée sur Canal + et Arte, Les Tudors !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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