Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie

Comme toujours Virginie Grimaldi m'a tiré les larmichettes ! Ce n'est pas mon préféré mais il reste incroyablement beau et doux.

Ici, on retrouve Pauline qui voit son monde s'écrouler quand son mari lui annonce la fameuse phrase "Je veux qu'on divorce" !
C'est alors qu'elle décide de tenter le tout pour le tout afin de le reconquérir, et elle lui écrit une lettre par jour qui retrace un souvenir.
Mais la réalité de Pauline n'est pas forcément celle de Ben... et si derrière ces instants de bonheur se cachaient des non-dits jamais cicatrisés ...et si finalement Pauline souffrait plus qu'elle ne veut bien le croire...

C'est une histoire sincère entre deux êtres qui s'aiment plus que tout mais qui décident de ne plus continuer leur chemin ensemble pour ne pas se faire plus souffrir !
C'est l'histoire d'une femme et d'un homme qui doivent apprendre à se reconstruire !
C'est l'histoire d'une famille qui doit se quitter pour mieux s'aimer !

C'est doux, c'est beau, c'est touchant, c'est émouvant, c'est sensible.. c'est du Virginie Grimaldi et on valide à 100% !

J'ai beaucoup apprécié ce livre comme chacun des livres que je lis de Virginie Grimaldi.
Ce sont toujours de très beaux livres et de bons moments de lecture.

Pendant celui-ci, j'ai aussi bien souri et rigolé (qu'heureusement que j'étais seule lorsque cela arrivait) que j'ai également fondu en larmes.

Ce livre au doux titre, c'est avant tout l'histoire de Pauline, quittée par son mari qui espère toujours se remettre avec lui malgré que tout son entourage lui dit de laisser tomber. Elle va alors commencer à lui écrire tous les merveilleux souvenirs qu'ils ont vécus ensemble. Mais elle semble avoir oublié tous les souvenirs douloureux qu'ils ont également vécus ensemble et qui est source de pas mal de malheur et de tristesse.
C'est aussi une histoire de famille où règnent les nons-dit.
Et puis c'est également l'histoire d'une femme, d'une mère qui essaye d'être la plus parfaite pour son fils. Mais ce qu'elle a oublié c'est qu'aucune mère n'est parfaite !

Pauline voit sa vie basculer le jour où Ben, son mari, lui annonce qu'il ne l'aime plus. Pauline s'installe alors chez ses parents, avec son fils de 4 ans, dans son ancienne chambre. le divorce a beau ne pas être encore prononcé, la jeune femme a dû mal à voir la réalité en face. Ce n'est pas possible que ce soit fini entre eux, qu'il mette un point final à leur si belle histoire. Pauline est persuadée que Ben a encore des sentiments pour elle et que cela n'est qu'une passade.
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Au début j'avais pris ce livre entre deux polars bien lourds en me disant que j'avais besoin de lire quelque chose de plus léger. Erreur…
Ici, Virginie Grimaldi aborde des thématiques difficiles comme la dépendance, le divorce ou le deuil. Ce n'est donc pas une lecture très feel good mais toute en émotions. J'ai trouvé le style de l'auteure très juste et agréable.
Lu en à peine deux jours !

Après avoir découvert récemment (et avec plus ou moins de bonheur) la plume d'Agnès Martin-Lugand, je continue mon exploration des romancières les plus en vue de la scène littéraire française. Grâce à ma copine bookstagrammeuse @Za_book, j'ai – enfin – lu mon premier roman de Virginie Grimaldi.

La première scène plante le décor
Pauline ne s'est toujours pas remise du départ de son mari. Ben et elle avaient pourtant tout du couple idéal. Amoureuse comme au premier jour du père de son petit Jules, elle n'a rien compris, rien vu venir. Bien qu'il soit parti depuis plusieurs mois, elle refuse toujours d'accepter la rupture, espère encore qu'il revienne.

Dans l'espoir qu'il se rende à la raison, elle décide de lui écrire
Alors qu'elle passe, un peu contrainte et forcée, des vacances estivales avec sa famille au grand complet, elle envoie chaque jour à son mari une lettre relatant un de leurs souvenirs ; des moments tendres, doux, drôles et qui, espère-t-elle, lui feront comprendre tout le bonheur qu'il leur reste encore à vivre ensemble.

Ces brèves missives s'intercalent avec le quotidien à la « maison de la plage », les disputes, les tensions mais aussi les moments d'affection et d'intimité entre les quatre générations réunies sous le même toit. Dans la deuxième partie du roman, Ben choisit de répondre à Pauline en lui livrant, à son tour, les souvenirs qu'elle a « oubliés ». Une construction en miroir que j'ai trouvée originale et particulièrement habile, car elle éclaire l'histoire et les personnages d'un jour tout à fait nouveau.

Voilà le type de roman « tout ou rien » où tout se joue, ou presque, dans la qualité de la plume et la subtilité de l'intrigue
Dans le cas d'Agnès Martin-Lugand, que je citais plus haut, le pari n'avait, de mon point de vue, été que très partiellement tenu. Ce n'est en revanche pas le cas de Virginie Grimaldi.

D'un événement tristement banal – une rupture – de situations mille fois lues et relues – des vacances familiales en mode « tribu » – elle tire un beau roman, plein de tendresse et d'émotion. Les personnages, principaux comme secondaires, sont réussis et crédibles. Leurs réactions sonnent juste, comme leurs caractères souvent en demi-teinte, à l'image de la vie où rien n'est blanc ou noir.

« Mais tu ne laisses rien passer, toi, pas vrai ? Je vais t'éviter des désillusions : on est tous faillibles. Je ne suis pas parfaite, ta soeur n'est pas parfaite, ton père n'est pas parfait. Et tu veux un scoop ? Toi non plus, tu n'es pas parfaite. Alors, si tu pouvais arrêter de pointer les défauts de tout le monde, ça nous ferait des vacances ! »

Les moments dramatiques – il y en a – sont traités sans pathos excessif, et les traits d'humour – nombreux – sont bien placés et efficaces.

« Je les soupçonne d'avoir choisi les prénoms de leurs enfants (Milan, Sydney, Nouméa) en pointant leur doigt au hasard sur un globe terrestre. Dieu merci, ils ne sont pas tombés sur Noisy-Le-Sec. »

La plume est enlevée, souvent drôle, l'équilibre entre ombre et lumière justement dosé. Il émane de cette histoire très simple beaucoup de bienveillance, d'optimisme et d'espoir.

« Ce n'est pas parce que cela ne finit pas comme l'on veut, que cela finit mal. »

Un joli roman, dans l'air du temps, et une écriture sensible qui remplissent parfaitement le contrat, pour un très agréable moment de lecture.
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Etant fan de la plume l'auteure, je me devais de lire ce livre et je le trouve parfaitement dans la lignée des autres livres de Virginie Grimaldi! On pleure, on rit et on en redemande. Il y a une touche d'humour propre à l'auteure bien présente dans ce livre, ce qui est très appréciable.

Comme toujours, la plume de Virginie Grimaldi m'a fait traverser les émotions.

Cette histoire m'a touchée, m'a émue, m'a bouleversée, m'a fait rire. Certains passages m'ont serré le ventre et noué la gorge. C'est la magie des romans de Virginie Grimaldi.

Je me suis retrouvée dans le personnage de Pauline, qui a une vie banale. Un petit appartement, un travail des plus classique, un fils de quatre ans, et un mari depuis dix ans qui veut divorcer. Ça pourrait être moi, ça pourrait être vous.

De plus, ayant un fils qui a presque le même âge que Jules, le fils de Pauline, je n'ai pu que me mettre à sa place, me demander quelle serait ma réaction si je vivais la même situation, ressentir sa douleur, partager ses joies et ses peines.

J'ai beaucoup aimé cette lecture et j'ai vraiment apprécié partager avec Pauline, ces moment de la vie, avec toute sa famille. Mais il me manque quelque chose pour que ce soit un coup de coeur. Je pense que ça aurait pu en être un, mais je crois que je me suis inconsciemment moins investie au fil des pages, pour me protéger des moments trop durs de la vie de Pauline.

En bref : Un beau moment de lecture avec ce roman émouvant, parfois même bouleversant, drôle et touchant.

01.03.2022 22eme livre
Une rupture amoureuse c'est toujours douloureux, surtout pour la personne qui est abandonnée…
Cela fait déjà trois mois qu'ils sont officiellement séparés, mais Pauline, 35 ans, croit toujours en l'amour et espère que Ben va revenir.
Ses deux bouées de sauvetage sont leur fils Jules, quatre ans, et son travail dans une agence d'intérim. 
Après 10 ans de mariage, la voilà de retour chez ses parents, dans sa chambre d'ado.
Une seule façon de s'en sortir, de reconquérir son mari, son amour, c'est de lui rappeler tous les bons souvenirs qu'ils ont ensemble et elle décide de lui écrire une lettre par jour…

Les romans de Virginie Grimaldi, amènent souvent tout un lot de surprises, on aime, ou pas. le livre se déroule dans la région bordelaise, le bassin d'Arcachon, la dune du Pilat, que des endroits que je connais bien… mais au bout de quelques chapitres on a qu'une envie, comme ses parents, comme ses amies, c'est de secouer « Popo » et de lui dire de se bouger un peu, de sortir de cette torpeur qui l'engloutit petit à petit.

La deuxième partie est très poignante, à la limite de faire verser une petite larme, ou un torrent… On ne si attend pas…
Mais que de non-dits ! 
Ouvrez les vannes ! sortez les moments difficiles du passé ! Cela fait du bien quand les mère, père, grands-mères, frère, soeur se parlent, que les histoires enfouies, tabous, sont expliquées, quand on arrive à se raccrocher à la famille, vous savez : celle que l'on ne choisit pas… Mais qui est là dans les moments difficiles !

Dans les remerciements, on apprend que plusieurs parties du roman sont plus au moins autobiographique ou en tout cas ont été vécues par l'auteure, cela en est d'autant plus riches en émotion. 

« Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » ….

Ben vient de quitter Pauline, qui a du mal à encaisser. de retour chez ses parents, elle déprime. Jusqu'à ce qu'elle décide de lui écrire chaque jour un souvenir de leur vie, comme une ultime tentative pour le toucher. On découvre ainsi les moments tendres, tristes, drôles et les relations de Pauline avec sa famille. J'ai bien aimé suivre cette histoire de famille sur fond de séparation tristement banale de nos jours.

Virginie Grimaldi est l'une de mes auteures préférées. Elle m'apporte toujours des moments divertissants, partagés de rires et de joie. le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie aux éditions Fayard est un roman que j'ai lu il y a longtemps, dès sa sortie en librairie. Par manque de temps, j'ai omis de vous en parler et j'ai trouvé cela bien dommage puisque l'échange entre lecteurs passionnés autour d'un livre fait le bonheur de l'auteure et de nous-mêmes.

Le divorce par consentement mutuel peut éviter toute confusion. Il n'est pas toujours facile de rendre cette demande conviviale. C'est le cas de Pauline : depuis que Ben a annoncé son divorce, elle vit dans le déni de la réalité.

Ces derniers mois, la relation mari et femme qui les unissaient depuis de nombreuses années disparaissaient lentement, laissant place aux souvenirs. Pauline essaye de récupérer Ben une dernière fois. Elle lui écrit des lettres sur la vie commune qu'ils ont partagée lors de leur première rencontre, leurs émotions et les premiers pas de leur vie commune. Ils se sont connus quand ils étaient jeunes et ont plus ou moins partagé de bons moments.

Depuis la séparation de son couple, le quotidien de Pauline est loin d'être facile. Elle est plongée dans une dépression latente qui la mène à son insu chez un psychiatre bienveillant, à l'écoute de ses inquiétudes. Une thérapie est nécessaire pour la mener vers l'acceptation de ce divorce brutal.

Naturellement rigide et susceptible au moindre commentaire ou suggestion, Pauline a également du mal à s'exprimer facilement avec son entourage. Depuis que la nouvelle du divorce est tombée, elle s'est éloignée de ses meilleures amies et préfère être seule. Elle mène une vie d'ermite avec ses parents, et les désaccords entre elle et sa mère pourtant serviable et attentionnée ne servent à rien. Seul, la présence de Jules, son petit garçon apaise sa mauvaise humeur.

Virginie Grimaldi traite du divorce, des relations familiales, la perte d'un enfant, des conflits internes et d'autres sujets importants et subtils. À travers Pauline et Ben, elle nous amène à comprendre et à appréhender certains points, notamment les traumatismes inexpliqués du passé qui peuvent séparer mari et femme, quelle que soit la force de leur amour.

Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie est un roman qui m'a apporté des sourires et des larmes. J'ai pu partager l'émotion profonde de toute une famille essayant de reconstituer les morceaux du passé. Il va sans dire qu'il y a un éloignement certain et beaucoup de rancoeurs entre mère et fille et entre soeurs. Virginie Grimaldi extrait leurs émois à travers un langage sensible et tranchant. Il semble que la résolution de ces non-dits ne peut adoucir voire guérir les blessures internes et améliorer la relation entre elles qu'après un échange ouvert et serein. Malgré les thèmes difficiles intégrés, il est très fluide et agréable à lire.

Avez-vous aimé ce roman ?
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