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Citations sur La sentence (79)

En décembre 1941 alors que les relations avec les Japonais se détérioraient, l'armée américaine aux Philippines s'élevait à vingt-deux mille hommes, dont la moitié étaient des Scouts philippins un corps d'élite composé de Philippino-Américains et de quelques natifs. Huit mille cinq cents soldats supplémentaires furent envoyés sur place. MacArthur mobilisa l'armée régulière des Philippines, un corps de paysans sous-équipés représentant douze divisions d'infanterie, du moins sur le papier. En comptant tout ce qui portait de près ou de loin un uniforme, MacArthur disposait de cent mille hommes, dont la majorité n'avaient jamais entendu un coup de feu de leur vie, hormis à la chasse.

L’état de l’armée régulière des Philippines était pathétique. Le gros du contingent, constitué de locaux, n'avait que des armes obsolètes de la Première Guerre mondiale - fusils, pistolets, mitrailleuses, tout datait au mieux de 1914. Leur artillerie était inefficace et dépassée. Et la plupart des munitions étaient défectueuses. Officiers et appeles étaient novices, et les camps d'entraînement étaient rares. Comme les uniformes au complet. Les casques d'acier étaient si peu nombreux que les Philippins se protégeaient le crane avec des noix de coco.

L’aviation de MacArthur comptait quelques centaines d'appareils, presque tous bons pour la casse et refusés par les autres forces américaines. Il ne cessait de réclamer des armes, du matériel, des vivres, mais en vain - soit les États-Unis étaient à court, soit tout cela était affecté ailleurs.
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- C’est quoi, sa maladie ?
- Aucune idée. Être une femme, je suppose. C’est un monde d’hommes, Joel, n’oublie pas ça. Si un mari influent considère que sa femme est instable, dépressive, et que ses hormones lui joue des tours, il peut la faire enfermer pour un certain temps.
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Il ne connaissait donc pas le vieil adage : l'injustice n'incite pas à la loyauté ?

page 483
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Après toutes ces semaines à ne manger que pour survivre, Jackie avait perdu les quelques kilos en trop qu'elle avait gardés depuis son dernier accouchement, six ans plus tôt. Pour perdre du poids, elle n'aurait recommandé à personne le chagrin. Pour l'instant, c’était le seul point positif de ce long cauchemar mais, quand elle se regardait dans la glace, l’évidence était là : elle n'avait pas été aussi mince depuis longtemps. Aujourd'hui, à trente-huit ans, elle faisait le même poids qu'à son mariage et elle aimait revoir la courbe de ses hanches. En revanche, elle avait toujours les yeux rouges et enflés à cause des larmes, et avait hâte que ça s’arrête.
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Pete avança d'un pas, pointa son Colt sur le pasteur et pressa la détente. En ancien tireur d'élite, il savait manier toutes les armes à feu et avait tué beaucoup d'hommes à la guerre. Bien trop à son goût... Et il avait passé sa vie à battre les bois pour chasser du gros comme du petit gibier. La première balle transperça le cœur, la deuxième aussi. La troisième perfora le front, juste au-dessus du nez.
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— C’est quoi, sa maladie ?
— Aucune idée. Être une femme, je suppose. C’est un monde d’hommes, Joel, n’oublie pas ça. Si un mari influent considère que sa femme est instable, dépressive et que ses hormones lui jouent des tours, il peut la faire enfermer pour un certain temps.
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Toutefois, en 1938, lyncher un Noir n'était pas considéré comme un meurtre dans les Etats du Sud, et le Mississippi n'échappait pas à la règle. En revanche, un mot de travers à l'adresse dune Blanche était passible de mort.
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Colliver ignorait que Pete Banning avait été blessé à la guerre, battu privé de tout, affamé, torturé, lacéré par des fils barbelés, enfermé dans des cales de bateaux, des wagons de bestiaux, des camps de prisonniers, et que, durant son calvaire, Pete avait appris l'une des plus grandes règles de la survie : ne jamais trop en dire à un inconnu
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Avec ce nouvel afflux de prisonniers, l'air commença à manquer. Les hommes suffoquaient, tassés les uns contre les autres, corps contre corps, ils étaient si serrés qu'ils ne pouvaient ni s'allonger ni s'asseoir. Même bouger était impossible. Les gardes continuaient pourtant à remplir la cale, faisant avancer les récalcitrants à coups de crosse. La température monta à quarante degrés et les prisonniers commençaient à s'évanouir, mais il n'y avait pas la place pour tomber. Ils allaient bientôt tous mourir.
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Durant la guerre, cent vingt-cinq mille prisonniers alliés furent transportés au Japon - dont vingt et un mille périrent à bord ou en mer, après le naufrage des bateaux. Le 6 août 1945, quatre cent prisonniers américains travaillaient dans une mine de charbon à seulement soixante-dix kilomètres de Hiroshima.
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