AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 456 notes
J'étais très déçu par ce livre, il est laborieux, long, beaucoup de délayage et de répétition pendant toute la partie correspondant au procès, la description de la guerre aux Philippines et particulièrement répétitive et apporte peu au récit , le retournement de situation attendu pour justifier l'existence même de ce livre n' arrive en fait jamais pour moi ce livre est totalement sans intérêt, sans suspense, sans créativité
Commenter  J’apprécie          80
Quand je me plonge dans un roman de John Grisham, je m'attends à lire un roman à base juridique ... 

At bien avec celui-là, cela n'a pas du tout été le cas. 

Si le roman commence bien avec le récit d'un meurtre et du procès qui s'ensuit, le corps du roman est consacré à la vie militaire du héros, Peter Banning, officier du 26° de cavalerie, et affecté dès avant Pearl Harbour, aux opérations du Pacifique. 

Rapidement fait prisonnier par les japonais, le récit développe les marches forcées dans la jungle philippine, les mois d'emprisonnement, la faim, les maladies puis l'évasion et la guerilla sous les ordres d'un général anglais.

Après avoir tué le pasteur de son village, Pete Banning n'avait jamais voulu avouer les raisons de son acte. Seule sa soeur les connaissait ... 

Dans la dernière partie du roman, un dernier procès au civil dépouille la famille Banning de ses derniers biens au profit de la veuve-pas-si-éplorée du pasteur et le fils, Joel mène un début d'enquête pour connaitre le mobile de l'acte de son père. 

Un roman qui m'a permis d'en apprendre beaucoup sur la guerre du Pacifique. 

Un roman sur la vie dans les plantations pauvres du Mississippi dans les années 30 à 50.

Une écriture fluide, comme toujours chez Grisham, mais qui reste assez neutre, observatrice, sans trop d'empathie avec aucun des personnages. 

Dommage.
Lien : http://les.lectures.de.bill...
Commenter  J’apprécie          80
La Sentence, the Rekoning en anglais, est le premier Grisham que je lis, en langue originale.

J'avais vu les films tirés de ses livres précédents, l'Affaire Pélican et La Firme. Je dois avouer qu'Hollywood a bien retranscrit l'ambiance Grisham. Un meurtre entouré de secrets qui accroche l'intérêt du lecteur, le traitement de l'affaire par les parties opposées, avocat de la défense et procureur, le procès, les appels et contre-appels, la sentence, et encore la recherche des raisons de cet acte de violence. Tout cela m'a bien capté jusqu'à la page 175.

En effet, ensuite, changement de rythme. Grisham se prend pour un historien et il nous décrit sur plusieurs longs chapitres, l'attaque des Philippines par les Japonais en 1941-42, l'emprisonnement des soldats américains dans les camps Nippon puis la résistance de groupes armés américano-philippins contre les envahisseurs jusqu'au retour des forces américaines en 1944-45. J'apprécie l'Histoire mais cela tombe comme un cheveu sur la soupe. Surtout que la description de l'événement n'apporte rien pour connaître les causes du meurtre. Cela a été fait pour faire durer. Et ça, je n'aime pas.

Alors, je rejoins le sentiment de Flo2020 qui, dans son billet, précise avoir « été assez déçue par ce long roman de Grisham même si certaines parties m'ont intéressée ».
Commenter  J’apprécie          80
L'ouvrage raconte l'histoire de Pete Banning, un héros de guerre. On l'avait cru mort, mais non. Il est revenu. Nous sommes en 1946, dans l'Etat du Mississippi, dans le sud des Etats-Unis. Pete a retrouvé ses deux enfants, sa grande plantation de coton. Et sa femme.

Mais à la première page du roman, il n'arrive pas à se rendormir. Une idée l'obsède. Il attend les premières lueurs du jour. Et puis, il se lève en se disant : il est temps de tuer.
Il boit un café, fume une cigarette et prend son colt 45. Il se rend dans la petite ville de Clanton, juste à côté. Il entre dans l'église et tire trois balles dans le corps de son ami, le révérend Dexter Bell.

Il sort, très calmement. Il croise l'homme à tout faire du presbytère et lui ordonne d'aller chercher le shérif. Pete est arrêté et placé en détention. Son avocat et ami arrive. Il lui demande pourquoi il a fait ça. Réponse de Pete : "Je n'ai rien à dire".
"Que veux-tu plaider ? Non coupable."

A partir de là, la vie de deux familles va être modifiée, et peut-être détruite, sans possibilité de retour en arrière.

Et Banning se refusant à expliquer son geste, c'est nous qui devenons prisonniers d'une histoire romanesque, certes, mais que nous ne comprendrons pas avant la fin du livre, et qui nous laissera pantois.

Grisham nous entraîne du Mississipi ségrégationniste et de la vie de ses familles de planteurs de coton à la route de la mort de Bataan et au martyre des soldats américains vaincus par les Japonais. de non dits en secrets de famille, il nous raconte ce Sud profond, pétri de religion, de racisme latent et sûr de son bon droit, cette guerre américano-japonaise où les pires des exactions ont été commises, et nous présente le point de vue américain (et non pas japonais ) de cette partie de la guerre, loin du romantisme héroïque des films hollywoodiens.
Grisham ne délaisse pas pour autant l'aspect juridique bien présent dans la plupart de ses romans, et tient le lecteur en haleine avec l'inculpation de Pete Banning et la bataille juridique à laquelle seront également mêlés ses enfants.

Bouleversant et captivant !
Commenter  J’apprécie          80
Ce livre raconte l'histoire de Peter Bannings, héros américain de la 2ème guerre mondiale, qui revient chez lui au Mississippi et tue le pasteur de sa petite ville. le pitch est intriguant à souhait, et comme dans les thrillers de John Grisham, le suspens se met en place dès les premières pages. La suite m'a laissée perplexe. D'abord le procès qui tire en longueur sans aucun rebondissement, un retour en arrière sur la guerre aux Philippines qui est intéressant mais là encore, ça tire en longueur avec toutes les souffrances subies par le héros et des descriptions documentaires des combats en Philippines (intéressants mais ça fait plus documentaire que roman) et une fin qui ne tient pas ses promesses.
En conclusion, j'ai été assez déçue par ce long roman de Grisham, même si certaines parties m'ont intéressée.
Commenter  J’apprécie          80
John GRISHAM. La sentence.

Dès que j'aperçois un roman de John GRISHAM, je n'hésite pas. Je l'achète les yeux fermés, enfin façon de parler.... Et je débute ma lecture. « La Sentence » m'a tenu en haleine. Cependant j'émets quelques réserves. Ce thriller est composé de trois parties bien distinctes :

- le meurtre.
- L'ossuaire.
- La trahison.

L'intrigue, l'assassinat, en toute conscience et froideur du pasteur Dexter Bell commis par Peter Banning, de sang-froid, nous pose problème. Pourquoi, ce fermier, propriétaire d'un immense domaine agricole, appartement depuis plus de cent ans à sa famille a-t-il commis un tel acte, lui qui est un vétéran de la guerre des Philippines ? En effet, un matin d'octobre 1946, Peter se rend au presbytère de la paroisse et abat de trois balles, le révérend alors que ce dernier rédige son sermon dominical. Quel est donc le mobile de ce meurtre ? Peter a combattu les japonnais dans l'enfer de la jungle, il a participé à la longue marche de la mort sous le joug des occupants. Gravement blessé, il a subi de nombreuses opérations et une longue hospitalisation avant de regagner son domicile et de reprendre la vie civile. Peu de temps après son retour au pays, son épouse a été placée dans un hôpital psychiatrique. Ses enfants, Stella et Joël, poursuivent leurs études, l'un à Vanderbild, l'autre à Hollins. Pourquoi Peter s'est-il séparé de son épouse et l'a-t-il faite interner ?

le procès a lieu mais Peter est muet comme une carpe. « Je ne suis pas fou, Monsieur le juge. Et tenter de le faire croire serait malhonnête…. Je savais précisément ce que je faisais. » ( page 182 ). Son avocat, un ami de la famille ne parvient pas à lui faire avouer le mobile de son crime. Peter reste de marbre, stoïque et subira sa peine. Il ne fera rien, ne parlera pas, n'expliquera pas son geste. Il refuse de plaider la folie.

John GRISHAM connaît bien le système judiciaire américain. C'est un ancien avocat. C'est en main de maître qu'il nous narre tout le procès. Je regrette que la seconde partie, intitulée «L'ossuaire » soit aussi longue. le déroulement des opérations militaires menées dans le Pacifique et les exactions exercées par les japonnais sur les prisonniers américains et philippins sont d'une cruauté insoutenable. Oui, ce sont des faits de guerre. Nous avons eu la même conduite lors de nos guerres coloniales et il n'y a pas si longtemps (Souvenez-vous de nos interventions en Algérie, dans les années 1960).

La troisième partie décrit avec une précision féroce les effets collatéraux du meurtre, à savoir la réparation du préjudice lié à la mort du Révérend. Que va donc percevoir sa veuve, Jackie Bell et ses enfants. Cette dernière est sans emploi et elle a trois jeunes enfants à charge. Que va devenir la propriété des Banning. Les héritiers directs de Peter pourront-ils régler les honoraires des avocats et donner la part revenant à la partie civile. Stella et Joël pourront-ils conserver le domaine, quitte à l'hypothéquer et rembourser la banque ? Quel avenir pour cette ancienne famille ?

Amateurs de cet auteur, faites comme moi, lisez ce thriller. Nous plongeons dans les USA, ségrégationnistes, pudibonds, profondément religieux et l'univers judiciaire nous ouvre ses portes. Je me permets de vous recommander la lecture de « Les oubliés » de cet écrivain qui nous promène en long et en large parmi les plus démunis face à la justice des riches. Je vous souhaite à tous de belles lectures et je suis prête à les partager. ( 07/07/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          70
Un livre que m'a prêté une amie car c'est un auteur que je n'avais jamais lu. Quelle erreur !
Alors, ce roman est vendu comme un thriller. Toutefois, vous n'aurez pas de meurtres en pagailles, de descriptions horribles et de sérial killer à l'affût.
Non, rien de tout ça. Car c'est la mort d'un homme qui va déclencher une série d'évènements. le révérend Dexter est tué de sang froid par Pete Banning, un héros de la guerre du Pacifique et propriétaire d'une plantation de coton. Les deux sont appréciés par la communauté et cet assassinat est incompréhensible.
Tous veulent en savoir la raison. Seulement Pete Banning n'a rien à dire.
C'est un roman très bien écrit avec des digressions qui apportent du grain aux personnalités de chacun et notamment de Pete Banning. Il y a aussi les histoires dans l'histoire. La fin des troupes américaines et philippines à Bataan qui sont défaites par les japonais. La ségrégation au Mississipi dans les années 50 et les moeurs en vigueur dans les petites communautés.
Tout s'intègre parfaitement dans le roman. C'est une très bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          71
John Grisham connaît les arcanes judiciaires sur le bout des lois. Il sait tendre également à l'extrême les ressorts d'une énigme jusqu'aux dernières pages. Cet art du roman addictif s'exprime surtout dans la première partie d'un roman qui en compte trois et 660 pages. C'est la plus longue (280 pages) et la mieux huilée. On s'attend toujours à un rebondissement pour enrayer la mécanique d'une mort décidée. Ensuite, l'auteur nous ramène dans le passé guerrier de l'assassin, héros de la guerre des philippines, après Pearl Harbor. Vous saurez tout sur la cruauté des soldats nippons. 200 pages que j'ai survolées, espérant que ce retour en arrière me donnerait quelques lumières pour comprendre l'attitude inexplicable d'un père de famille. Enfin, les 180 dernières pages mènent platement à la levée du secret de famille, clé d'une génération sacrifiée. Les scènes de prétoire sont brillantes ; la condition des noirs dans le Missisipi, au service des planteurs de coton blancs, apparaît inhumaine en arrière-fond. Ce que je retiens finalement de cette lecture de plage, c'est l'atrocité de la chaise électrique.
Lien : https://cinemoitheque.eklabl..
Commenter  J’apprécie          70
Excellent livre.
C'est mon premier de John Grisham que je lis et je ne suis pas déçue bien au contraire.
Trois parties découpent ce livre.
La deuxième plus ardue et aussi plus longue dans le sens où on a hâte de savoir la suite mais utile à la compréhension est parfois "dure" car raconte des détails de la guerre.
Commenter  J’apprécie          70
Pas bon du tout, bâclé sur la fin, mal écrit et/ou mal traduit, les Japonais en guerre sont surnommés les "Nips" jusqu'à ce que, quelques pages plus loin, le traducteur se souvienne qu'en France aussi on disait les "Japs" !!!!
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1074) Voir plus



Quiz Voir plus

La dernière récolte de John Grisham

En quelle année se déroule cette histoire ?

1932
1942
1952
1962

11 questions
22 lecteurs ont répondu
Thème : La dernière récolte de John GrishamCréer un quiz sur ce livre

{* *}