Un homme se penche sur ses misères physiques et sur l'avancée de son mal. Edifiant. Poignant aussi, si l'on songe que l'auteur finira par succomber quelques mois après la fin de son récit. Pas bien gai comme lecture, certes, mais, dans le genre, c'est assez fort. Et le style de l'auteur des Poulpes (son chef d'oeuvre) fait merveille. Une découverte !
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Quand on est bien portant, quand on se croit bien portant et sauf si on est de ces êtres un peu à part qui cultivent peu ou prou le narcissisme, on n’a pas l’habitude de contempler son corps avec complaisance. Peut-être, au moment du lever, du coucher, de la toilette, pour peu qu’une glace soit placée là comme un prétexte, bien sûr il arrive qu’on jette un regard sur ces pectoraux, sur son ventre, sur ses jambes, sur l’ensemble de sa silhouette. Ça ne va jamais beaucoup plus loin. Quels signes suspects irait-on découvrir ? Tout semble en ordre, en parfait état de fonctionnement.
Jean Paul Kauffmann : 31, allées Damour :
Raymond Guérin, 1905 1955
Depuis le
café parisien "Le Rostand"
Olivier BARROT présente le livre ""31, allées Damour :
Raymond Guérin, 1905 1955" de
Jean Paul KAUFFMANN en compagnie de l'auteur. Photos du livre.