Le lecteur s'intéressant au siècle des Lumières ne pourra être que séduit par les lettres et apostilles rédigées par le fort sympathique Carl Gustaf, comte de Creutz, ambassadeur de Suède en France pendant quinze ans. Cet attachant francophile, mondain très apprécié des salons parisiens, dépeint avec minutie son quotidien parisien.
Note: l'orthographe n'est pas modernisée.
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Extrait d’une apostille de Creutz à Gustave III rédigée le 12 janvier 1777:
"La fureur du jeu s’est emparé de tout le monde. Les jeunes femmes les plus jolies et les plus à la mode preferent le pharaon au bals et on ne peut plus donner de Souper sans avoir un pharaon ou un biribis. J’en ai donné deux ou il y a eu plus de 60 personnes des societés les plus choisies de la cour et de la ville et on m’en a scu plus de gré que si j’avois donné quatre bals."