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sur 337 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est toujours frustrant de donner un avis négatif sur un livre dont on vous donne la possibilité de le découvrir avant sa sortie grâce à Babelio et aux Editions Gallimard que je remercie. Mais ici, peu de plaisir à lire cette histoire que Yannick Haenel (dont j'avais aimé le controversé "Jan Karsky") a imaginé. L'histoire d'un homme qui pense avoir écrit le scénario le plus génial qui soit, le proposé au tout aussi génial et maudit réalisateur Michael Cimino, tout en montrant un addiction au film de Coppola "Apocalypse Now" ce que l'on peut comprendre et que vous saurez tout à la fin de ce roman. Il y a aussi l'arrivée d'un chien dans la vie du narrateur puis aussi bien sur l'amour avec un grand A. Des lignes et des lignes que Haenel a du peser et soupeser pour rendre tout cela intéressant, mais rien n'y a fait, encéphalogramme émotionnel constamment plat. Bien sur, on sent derrière tout cela la patte d'un écrivain, que Haenel propose un texte décalé et original, mais pour quoi au final ? Pas grand-chose, en tout cas, rien d'inoubliable pour moi.
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Roman très apprécié par une frange de la critique littéraire r et notamment. récompensé du prix Médicis en 2017 ce roman de Yannick Haenel laisse une impression finalement un peu mitigée..entre réflexion très érudite et intello sur le pouvoir de la littérature et du cinéma et déambulation un peu onirique à travers Paris - Berlin et New York le récit, d'abord intéressant surtout si on s'intéresse au cinéma de Michael cimino et de Coppola, perd peu a peu le lecteur dans une seconde partie qui possède un côtép germanopratin un peu trop prégnant.. l'ensemble donne au final une impression de vacuité malgré une plume de qualité évidente.. dommage!!
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Le narrateur, un type un peu paumé, passe son temps à errer « dans l'appartement en quête d'un reste de vodka, ouvr[ant] et referm[ant] le frigo en pestant contre le fait qu'il n'y avait jamais rien à manger. »
A part boire et se vautrer dans le canapé devant des films qu'il visionne inlassablement, de façon hallucinée, il ne fait rien .
Il a bien écrit un scénario consacré à l'écrivain star de son panthéon personnel, mais personne n'en veut. Aussi, lorsqu'un ami lui donne le numéro de téléphone privé de Michael Cimino, se met-il à rêver de rencontrer ce réalisateur mythique et de lui faire lire « The great Melville ».
Je n'avais jamais rien lu de Yannick Haenel, quoique j'en aie entendu dire beaucoup de bien. Lorsque j'ai reçu la proposition, via une Masse critique privilégiée, de découvrir son nouveau roman, avant même qu'il sorte, j'ai sauté sur l'occasion.
Résumer ce livre est une tâche ardue, voire impossible : il n'y a pas vraiment d'histoire à proprement parler. Dès la première page, le lecteur est désarçonné par l'univers étrange d'un narrateur qui n'est jamais vraiment nommé, si on excepte un moment (à la page 81) où il est poursuivi par un homme qui l'interpelle « Jean, Jean ». J'ai lu que l'auteur utilisait ce prénom pour désigner un double de lui-même dans d'autres ouvrages. Je n'en sais pas plus. J'ai toutefois remarqué, ici et là, des allusions qui font penser que le narrateur ressemble à Yannick Haenel. Il est écrivain, fête son cinquantième anniversaire, évoque plusieurs fois le groupe des « renards pâles » (le titre d'un de ses précédents romans) et est fasciné par une carabine Haenel qui porte donc son nom. (Après vérification, j'apprendrai que cette arme existe bel et bien.)
S'il n'y a pas d'histoire, il y a néanmoins un fil rouge qui coud ensemble les étranges pièces de ce patchwork.
Notre homme est l'auteur d'un scénario de sept cents pages consacré à Herman Melville, un de ses dieux littéraires dont il constate que, en dépit de son talent, personne ou presque n'a lu les oeuvres. Michael Cimino est le seul capable de réaliser ce film qui représente « la pensée de Melville – la population de ses pensées. Cette population de pensées est un monde et même les livres et écrits publiés par Melville ne suffisent pas à donner une idée de l'immensité qui peuple la tête d'un écrivain comme lui. » Ce qu'il résume par une expression qu'apparemment il aime beaucoup puisqu'il la répète comme un leitmotiv : « l'intérieur mystiquement alvéolé de [sa] tête ». Il distillera donc sa quête tout au long de son roman, en l'interrompant par une foule de réflexions et d'anecdotes, d'épisodes tragi-comiques, de toute une galerie de personnages hauts en couleur, comme le Baron, Guy « le Cobra », la femme vêtue de fausse hermine, etc.
Le texte est ponctué par des listes de noms qu'il se répète comme des mantras, écrivains, réalisateurs, personnages de romans ou de films.
Les phrases très longues sont interrompues par d'innombrables parenthèses qui contribuent à égarer le lecteur, des formules en anglais, des citations de Melville, Fitzgerald, Shakespeare et quantité d'autres. Bien entendu, les références au cinéma sont légion. Notre héros analyse des passages de « Voyage au bout de l'enfer » et se passe en boucle et ad nauseam « Apocalypse now », établissant des parallèles avec la réalité. Il est, par exemple, obsédé par une scène de chasse au daim blanc qui se trouve déclinée sous diverses formes tout au long du récit.
Le personnage central est irritant au plus haut point (à mon avis). Il vit seul dans un appartement qu'il va bientôt être obligé de quitter, et dans lequel il se comporte comme un vrai clochard, créant autour de lui un chaos indescriptible, passant son temps avachi devant son écran et se nourrissant principalement de hamburgers ou de la nourriture périmée qui traîne dans son frigo et surtout, buvant sans limite à tel point que cela me donnait la nausée. Par exemple, invité au restaurant, il avale plusieurs bouteilles de vin, du champagne, de l'armagnac et poursuit la soirée en faisant la tournée des bars, de telle sorte qu'il finit dans un coma éthylique, absolument incapable de se souvenir de ce qu'il a fait.
Pour répondre à cette démesure, des scènes de sexe orgiaques qui me mettent mal à l'aise.
Il se comporte comme un adolescent irresponsable. Avant de partir, son copain lui demande deux services a priori simples : sortir le chien et arroser les plantes. Autant cet ami est méticuleux (il a laissé sur des fiches des consignes bien précises, telles que brumiser la verdure, nettoyer le feuillage, respecter un régime de croquettes très strict pour le chien) autant le narrateur est bordélique : son appartement est jonché de canettes de bière, il se présente dans un restaurant chic avec un chien dont il a oublié la laisse, il pense ressusciter des végétaux réduits à l'état de squelettes grisâtres et cendreux en les plongeant simplement dans l'eau...
Tout le récit baigne dans une atmosphère mystique : l'ami s'appelle Tot (comme le dieu égyptien Thot, dieu du savoir et juge des âmes?) et le chien Sabbat. le cerf de Saint Hubert trotte allègrement au fil des pages, une scène dantesque se déroule face au retable d'Issenheim, les « Métamorphoses » d'Ovide fournissent l'épisode récurrent du chasseur Actéon transformé en cerf pour avoir surpris Diane au bain. Dans l'appartement désordonné, une sorte de sanctuaire rassemble des papyrus et une hirondelle, symboles de renaissance, tandis qu'une boîte oblongue en forme de cercueil abrite le manuscrit.
Le récit est ponctué d'anecdotes qui prennent la forme de scènes cinématographiques très visuelles : l'invitation au restaurant dont l'entrée est gardée par un maître d'hôtel arrogant et agressif qui ressemble à Emmanuel Macron et qui tourne au burlesque lorsque notre narrateur se croit poursuivi par deux moustachus. L'accident de voiture de Pointel avec un cerf sur une route déserte dans une forêt polonaise est proprement hallucinant. Il y a aussi un enterrement cauchemardesque, un film imaginaire résumé par Cimino et bien d'autres.
A la fin de ma lecture, je ressens un sentiment étrange. le livre est sans doute très riche et rempli de symboles ésotériques que je n'ai pas été capable de déchiffrer. Il est certainement très intéressant. Mais avec moi, la rencontre ne s'est pas faite. Ce n'est pas le genre de livres qui me plaît et je ne pense pas en lire d'autres du même auteur.
Ce qui ne m'empêche pas d'être très reconnaissante envers Babelio et son opération Masse critique, ainsi qu'aux éditions Gallimard qui ont eu la gentillesse de me permettre de le découvrir en avant-première.
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Je viens de terminer la lecture de Tiens ferme ta couronne de Yannick Haenel. Et bien je pense que ma critique sera aussi foutraque et déjanté que ce livre.
A la fin de la lecture de Tiens ferme ta couronne , je suis circonspect,interrogatif par rapport à cette lecture. Il m'a fallu de la persistance pour aller au bout des 330 pages de ce livre. Pendant toute la lecture, je suis resté sur le chemin à côté du narrateur. A aucun moment je n'ai pu ressentir une émotion ou tout au moins la possibilité de me raccrocher à son histoire.
Peut être est ce dû au fait que c'était le premier livre de Yannick Haenel que je lisais.
Suite à cette lecture , j'ai lu des interviews , j'ai regardé des émissions Tv où était présent Yannick Haenel. J'ai lu des critiques du livre dans des journaux spécialisés. J'ai lu aussi des critiques des membres de Babélio.
Autant les critiques des journaux spécialisés sont largement positives , autant les critiques dans Babélio sont franchement partagées.
Pourtant ce livre était dans la dernière ligne droite du Goncourt et il a obtenu le prix Médicis.
Il doit bien y avoir quelque chose.
Malheureusement avec moi , il n'a pas trouvé son lecteur.
d'abord il aurait peut être fallu que je connaisse l'oeuvre de Yannick Haenel, sachant que son narrateur est un personnage récurrent.
Dans Tiens ferme ta couronne il s'appelle Jean ( une seule mention dans tous le livre ). C'est par la lecture des articles de presse que ce Jean avait un nom depuis 2007 : Jean Deichel. Deichel comme dèche - déchu- déchet.
Jean est un loser qui vit dans un 20m2 dans le 20ème à Paris. Il est écrivain de son état et a une obsession : faire lire accepter son scénario de 800 pages qui parle de Melville le créateur de Moby Dick.
Il va être mis en relation avec Michael Cimino , grand cinéaste américain auteur de 2 chefs d'oeuvre : Voyage au bout de l'Enfer et La porte du Paradis.
Voila le point de départ de la quête ou du road movie de Jean le narrateur.
A partir delà et de façon aléatoire il va croiser effectivement Michael Cimino mais aussi Isabelle Huppert ou encore un chef de rang très macronien. Il va déambuler dans Paris avec un dalmatien du nom de Sabbat. Ce dalmatien appartenant à un joueur de poker du nom de Tot. Il va aussi rencontrer une jeune femme Lena qui est conversatrice du Musée de la Chasse.
Entre obsession et addiction notre notre narrateur adore la vodka, les alcools à haute dose.
Il a aussi une addiction pour le film de Coppola : Apocalypse Now. le Dvd de ce film tournant en continu dans son petit appartement.
Ce road movie très cinématographique va tourner autour des 2 films importants de Michael Cimino et de celui de Coppola.
Pour Yannick Haenel c'est la quête de la vérité et du point indemne que l'on a près du coeur.
Seul un loser , vivant hors du monde sociétal est à même de traquer et de trouver cette vérité.
Cette vérité que l'on trouve dans le cerveau mystiquement alvéolé de Melville et sûrement dans celui de Cimino ou Coppola.
et puis dans ce roman foutraque il y a Proust dont le titre du roman est emprunté à l'un de ces livres , il y a le tableau du Cavalier de Rembrandt à la collection Frick à New york , il y a le retable d'Issenheim à Colmar devant lequel se déroule des obsèques irréelles.
Et puis il y a le cerf , celui que l'on trouve dans le film "Voyage au bout de l'Enfer". D'ailleurs le titre du Film en anglais est The Deer 's Hunter - la chasse au cerf.
Ce cerf qui sera épargné à un moment du film et qui lui aussi Tiens ferme sa couronne ( ses bois)
Voilà , je suis resté au bord de ce livre , trop plein , trop vide.
La pensée de Yannick Haenel doit être elle aussi mystiquement alvéolé.
A premère vue , je n'ai pas su entrer dans les alvéoles et dans ce cas là il est de bon ton de dire : Tiens ferme le livre !
Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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Tiens ferme ta couronne met en scène un écrivain autofictionnel d'une cinquantaine d'années, éternel adulescent irresponsable, assez asocial, vaguement pathétique sans parvenir à être sympatique, qui passe le plus clair de son temps enfermé chez lui à mater des films, et surtout Apocalypse Now en boucle, en rêvassant que le scénario génial qu'il a écrit sur Melville (dont on entendra beaucoup parler mais dont le contenu sensationnel ne sera pas dévoilé...) soit porté à l'écran par Michael Cimino.
La grandiloquence et les ego trips auto-complaisants ne lui font jamais peur : "Mais au fond, un échec, ça veut dire quoi ? Je ne croyais pas en l'échec. Celui de Melville était proportionnel à l'exigence qui l'animait : il indiquait une gloire secrète. La société qualifie d'échec ce qui ne répond pas à sa demande ; elle exclut de la réussite ce qui déborde ses critères. Je n'étais pas réellement impressionné par l'idée que la société se fait de la littérature : qu'est-ce qu'elle y connait ? Rien. Tout le monde croit savoir ce qu'est la littérature, mais personne n'y connait rien. Et moi, ce matin-là, avec mes vingt euros, mon vertige, ma gentille cuite et mon envie irrépressible de voir Apocalypse Now, ce matin-là et tous les matins de ma bienheureuse et approximative existence, tous les soirs et toutes les nuits, non seulement il me semblait que je savais ce qu'était la littérature, mais qu'en un sens la littérature, c'était moi. Oui, j'étais ce héros saugrenu qui, doutant de tout, croyait en son étoile. J'étais ce bras d'honneur souriant. J'étais cette lumière qui scintille entre une hirondelle, une rangée de papyrus et un lit célibataire. J'étais cette nuit blanche où viennent s'inscrire, aussi obscures que comiques, ce qu'il faut bien appeler des révélations." (pp. 85-86)
Certain de la distinction de son bon goût, notre écrivain couronné n'hésite jamais à faire du name dropping de personnalités (ainsi du dîner mondain chez Bofinger avec Isabelle Huppert, ainsi de la rencontre avec Cimino à New York, racontée deux fois dans le roman : une fois dans la partie intégralement consacrée à la rencontre avec Cimino, une seconde dans la partie intégralement consacrée au dîner mondain chez Bofinger avec Isabelle Huppert) ou d'auteurs fétiches choisis avec une audace folle quant à leur originalité, littéralement récités comme des mantras ("Je pouvais bien réciter à voix haute mes éternels mantras : Melville-Proust-Joyce ou Dante-Flaubert-Beckett ou Shakespeare-Rimbaud-Faulkner"), quand il n'est pas occupé à ressasser obsessionnellement ses scènes préférées de ses films préférés de Cimino ou Coppola.
Tout n'est pas absolument à jeter (par exemple, en dépit de l'exaspération que m'a provoquée la suffisance du passage suscité, j'y repêche quand même volontiers la phrase sur la relativité sociale de l'échec et de la réussite, mais en m'empressant d'oublier tout ce qui l'entoure et m'horripile), même si toute scène finit par décevoir. J'ai pu trouver de l'amusement dans la description de l'arrivée au restaurant, où il ne parvient pas à passer la porte, barrée par le maître d'hôtel... mais le récit malheureusement s'étire et s'étire encore, arrive Isabelle Huppert, la fierté étalée de ce dîner avec une célébrité et l'appétit lubrique de la rencontre avec Léna, qui va devenir son amante (les scènes de sexe où notre non-héros se complait dans la description de la puissance de ses érections et de ses jouissances sont particulièrement superfétatoires, vulgaires, et éprouvantes pour le lecteur). J'ai pu trouver saisissante l'oraison funèbre de Léna à sa soeur... mais, malheureusement, toute la scène qui l'entoure est tellement outrancière qu'elle fait basculer l'oraison dans le ridicule de l'emphase avec elle.
Parfois, l'affectation est si outrée que je ne peux croire qu'elle ne soit à prendre au second (ou soixante-quatorzième...) degré et ne soit volontairement conçue pour prêter à rire (ainsi de l'extase de la dégustation du plateau de fruits de mer, dans la partie intégralement consacrée au dîner à rallonge : "En croquant dans la chair d'une huître, je me sentis défaillir. J'avais bu abondamment, mais ce n'était pas le vin qui me retournait le cerveau. Trouver la vie qui mène à l'espace absolu, je m'enivre pour ça : mais toujours je reste au bord du mystère. Non, ce soir, je défaillais de plaisir parce que la chair de l'huître est un délice qui procure des frissons : on dirait que des trésors de nacre vous scintillent sur la langue ; et cette huitre-là, que la serveuse m'avait désignée comme un "Grand Cru" de Normandie, fondait dans la bouche comme un bijou marin. Manger des huîtres est un acte sacramentel, dis-je à Pointel, qui ronchonna : lui ne jurait que par le homard." (p.155) ... et s'il n'y avait aucune autodérision volontaire, ma foi, tant pis, j'aurais pour ma part ri de tant de cuistrerie et au moins trouvé ce passage involontairement drôle).
Je ne sais pas si l'intérieur de la tête de Yannick Haenel est "mystiquement alvéolé" (expression si chère à l'auteur qu'il n'hésite pas à la répéter en plusieurs dizaines d'occurrences...) et que, la mienne, dépourvue de ce revêtement particulier, a mécompris le génie de ce flux de conscience en le trouvant décousu, volontiers pédant, et désespérément nombriliste. Je ne saurais toutefois que le déconseiller à quiconque lèverait un sourcil à l'idée d'entrer dans l'intérieur d'une tête mystiquement alvéolée...
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Merci à Babelio et Gallimard pour l'envoi de ce titre dont la quatrième de couverture me laissait entrevoir de bons moments de lectures.
Cependant, je suis allée jusqu'à la page 164 pour lui donner une chance...
Une chose est certaine, l'écriture est habile puisqu'on s'ennuie autant que le personnage ! Parfois, un regain d'intérêt avec une scène un peu cocace mais on retombe dans l'ennui rapidement.
Sauf qu'il y a plein d'autres livres qui attendent d'être lus.
Pourtant, j'aime donner une chance et aller au bout de mes lectures, mais là je passe mon chemin !
Je ne saurai jamais si Cimino accepte de faire le film où pas...
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Je me suis ennuyé à la lecture de ce livre, pourtant finaliste du prix Goncourt. 80 % du livre parle d'un homme qui regarde des films sur son canapé en buvant copieusement de l'alcool. L'écriture de Yannick Haenel est un peu prétentieuse. Bref, vous l'aurez compris, mieux vaut passer son chemin...
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De très jolies phrases qu'on est obligé de relire 3 fois car on y comprend rien, à part l'auteur peut-être. Alors oui, cela se veut être un roman littéraire. Mais je me suis ennuyée. Normal puisque le narrateur passe son temps dans son lit à regarder Apocalypse now. Pas besoin de le voir, on nous résume les meilleures scènes... de temps en temps, il se relève car il a un désir : que le scénario qu'il vient d'écrire soit enfin compris. Seul un fou comme Cimino peut y voir un grain de vérité, et il a la chance de le rencontrer. Les 100 dernières pages sont un peu plus animées car il rencontre aussi l'amour et perd son chien. A vrai dire, j'étais ennuyée pour le chien et j'espérais qu'il le retrouve. C'est pour cette raison que je suis allée jusqu'au bout de mes peines...
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Autant dans Jan Karski comme dans les Renards Pales, l'enjeu intellectuel à l'oeuvre apparaissait avec une belle évidence, (les masques des renards annonçaient par ailleurs déjà , les gilets jaunes), autant avec ce livre on perçoit assez mal ce que cherche à mettre en évidence Yannick Haenel ,avec ce personnage narrateur ,veule,vaguement Houellebecquien qui sert de prétexte à des démonstrations d'érudition un peu gratuites , parfois oiseuses et qui transforme l' écriture habituellement habitée et fébrile de Haenel en une trame un peu artificielle et vaine. Reste de belles pages, émouvantes sur Cimino ,son oeuvre et une réjouissante idée de rencontre imaginaire. C'est trop peu.
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Un livre barré, mais joliment barré puisque seuls les fêlés laissent passer la lumière. On est transporté dans les méandres brumeux de l'esprit d'un génie/alcoolique/fou et on ne revient pas totalement indemne du voyage.
https://pamolico.wordpress.com/2018/02/15/heureux-sont-les-feles-tiens-ferme-ta-couronne-yannick-haenel/
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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