Lorsque les médias annoncèrent la mort de
François Cevert, j'avais quatorze ans. Comme j'étais alors passionné de sport automobile, j'en fus bouleversé. Après plus de quarante ans, le livre-témoignage de
Jean-Claude Hallé a réveillé en moi des sensations d'enfance. A chaque page, c'est
François Cevert qui parle, post mortem, mais aussi ses proches, ses amis, ses rivaux. Sa complicité et son amitié avec son mentor, l'Ecossais
Jackie Stewart, qu'il rêvait d'imiter, sont peut-être parmi les plus rutilantes facettes d'une évocation de haute tenue.