Dans ce second volume, nous suivons toujours Virgil de la Roche dans son entreprise d'infiltration et d'espionnage parmi les surréalistes et les artistes des années 1920-1930.
Buñuel a obtenu un financement de Charles de Noailles pour réaliser son second film L'âge d'or et il se met au travail. Ce second volume est d'avantage centré autour de la sortie du film et de l'impact qu'un tel film eu sur la société de l'époque. Et ce d'autant plus facilement que les partis d'extrême-droite se saisissent de l'occasion pour monter une campagne à charge contre ces groupes dégénérés, immoraux, pour partie juifs, antireligieux, communistes…
Le dessin est toujours aussi beau, nous oscillons souvent entre l'impression d'être dans un rêve ou dans les hallucinations de
Cocteau ou de la Roche sous
opium.
A la fin de ce second volume, j'ai très envie de voir ce film de Buñuel.