3° opus des enquêtes de l'apothicaire de Tallin l action se situe en 1422 , pour ceux qui comme moi , ne connaissent pas en détail l histoire des états de l est de l Europe et pour se placer dans le temps 1422 c est 10 ans après la défaite des teutoniques à Tannenberg , chez nous en France Charles VII est devenu roi , dans 30 ans en 1453 la guerre de 100 ans prendra fin et avec elle la date considérée officiellement comme la fin du Moyen Age et ce sera aussi la chute de Constantinople . En cette quasi fin de cycle l auteur démontre s il en était besoin sa parfaite connaissance non seulement de sa ville , mais de l époque il dépeint bien entre autre la prégnance de la religion sur les esprits et moeurs , dans les plus simples gestes du quotidien ( pour nous modernes c est parfois agaçant, voire plus ), c est quasiment un récit historique l'' énigme elle est un peu tarabiscotée disons que les indices probants arrivent à mi bouquin et qu' ils révèlent vite le coupable d 'ailleurs les explications de Melchior sont bien embrouillées et confuses, pleine de recoins et de tiroirs il a du mal a s'en sortir et nous aussi, c est capillotracté . Puis 582 pages c est trop long , par moment ça redonde a qui mieux mieux Mais malgré ces quelques défauts je vais poursuivre cette série que je trouve intéressante après une petite pause pour du plus léger
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Un homme est retrouvé blessé et amnésique aux abords de la ville de Tallin (Estonie). Or la fille du bourreau l'a vu être assassiné ! Melchior, l'apothicaire de la ville en ce début du XVe siècle va mener son enquête. Et les choses vont se compliquer avec d'autres cadavres qui vont suivre, une salle de jeu clandestine découverte et les conflits entre les marchands de la ville, les dominicains et les dirigeants de l'ordre teutonique. En plus la victime portait sur lui des lettres déchirées qui parlent d'un complot et d'un assassin sans pitié. Quant à la fille du bourreau, elle tombe sous le charme du jeune blessé, au grand dam de celui qui était son fiancé.
Bref, un sac de noeuds à démêler d'autant plus que les méthodes d'enquête de cette époque sont bien différentes d'aujourd'hui. Soit des instruments de torture, soit la perspicacité de l'enquêteur, la recherche d'indices étant assez limitée, sinon point de salut.
L'auteur décrit non sans un certain humour les conditions de vie, les règles sociales, la situation de la médecine de l'époque sans oublier la géopolitique et les hiérarchies qui en découlent. de nombreux personnages émaillent cette histoire, tous cachant leurs secrets et l'apothicaire aura bien du travail pour comprendre tout ce qui se passe. Un roman policier agréable, hormis les longues explications en fin de livre qui auraient mérités d'être plus concises.
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Un polar qui se passe vers 1400 en Estonie à Tallinn. Un roman agréable à lire avec des personnages attachants et un bon suspense. L'ambiance et les moeurs de l'époque sont bien décrites (enfin je suppose ...).
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La situation politique et économique de l'Estonie m'est totalement étrangère, surtout au XVe siècle.
Cette histoire a donc pour moi été confuse, pleine de circonvolutions, de répétitions et de détails pour moi incompréhensibles.
Le seul bon moment, ce sont les " cinq dernières minutes ", là où tout se dévoile enfin !
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C'est entendu, le commandeur n'avait pas de femme-du moins pas d'épouse légale-, et les autres membres de l'Ordre non plus, mais même en d'autres occasions, les conseillers n'avaient pas coutume de convier des femmes aux banquets donnés dans la grande salle, car les femmes ne savaient pas apprécier la valeur de ce qui n'étaient ni beaux habits ni bijoux, les femmes n'avaient rien à dire sur les sujets importants, les femmes étaient trompeuses, enjôleuses, bavardes, elles colportaient des ragots, parlaient pour ne rien dire, ne connaissaient ni les affaires de la ville, ni les affaires d'Etat... Comme si Margrete de Danemark n'avait pas été l'un des plus sages souverains de tous les temps, comme si les femmes n'avaient pas un coeur, une âme, au moyen desquels elles savaient reconnaître, parmi toutes les choses importantes, juste celles qui étaient réellement les plus importantes. Tout le monde savait qu'au moins la moitié des décrets du Conseil étaient rédigés en suivant ce que les femmes, à la maison, disaient à leur mari.
L'énigme de Saint-Olav d'Indrek Hargla
Bande-annonce de L'énigme de Saint-Olav d'Indrek Hargla En librairie le 6 février 2013. Traduit de l'estonien par Jean Pascal Ollivry. En Estonie, au XVe siècle, un haut responsable de l'Ordre...