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Valérie Le Plouhinec (Traducteur)
EAN : 9782358510264
368 pages
Hélium (03/03/2010)
3.76/5   91 notes
Résumé :
Un roman haletant, sur lequel souffle le vent du premier amour

En un éclair, elle avait traversé la pièce. Il avait toujours imaginé les Immondes comme des êtres lents et patauds, mais celle-ci ne l'était pas. Elle entrouvrit la porte, jeta un oeil à l'extérieur, puis referma à la hâte.

- Sont encore là, murmura-t-elle.

Col prit sa respiration pour crier plus fort.

Elle retraversa la cabine d'un bond et se ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Le Worldshaker est un mégalonef, un gigantesque bateau sur lequel vivent plus de 10000 personnes, leur société étant divisée en deux. Cette uchronie steampunk oppose la société guindée et figée du pont supérieur et les « Immondes », classe ouvrière surexploitée, réduite en esclavage pour faire fonctionner le gigantesque vaisseau. Les premiers vivent dans un monde très proche de la société victorienne du 19 °siècle (il y a même une reine Victoria et son prince Albert !), méprisant et ignorant tout simplement les seconds. On voit aussi l'ébauche d'une amourette entre les deux héros adolescents, Col, héritier des ponts supérieurs, et Riff, une Immonde qui fomente la révolution.
On peut y voir une image de la société européenne colonisatrice, qui exploite le monde pour son seul profit et écrase tout sur son passage, comme le Worldshaker.
Bonne idée de départ, avec de l'action à la fin, mais je n'ai pas trop aimé le style de l'auteur. Appelle un tome 2.
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Castes, secrets, puissances : le jeune Col pensait qu'il aurait une vie plutôt tranquille jusqu'à ce que cette Immonde intervienne. S'ensuivront toutes sortes de péripéties, qui j'aime autant prévenir, ne plairont pas à tout le monde. Aussi, pour vous donner une idée de si "Le Worldshaker" est un bon roman steampunk ou jeunesse, il va falloir que je divise cette critique en deux afin de montrer ce qui innove et ce qui n'innove pas.
Ce qui innove ? Eh bien, fût un temps *sort sa pipe et met son chat sur ses genoux*, j'avais vu une vidéo de Nexus VI - très bonne chaîne - où dans les commentaires un petit plaisantin avait marqué "Pour les cons, SF = space opera". Eh bien, j'ai bien envie de dire : "Pour les cons, steampunk = dirigeables". Eh bah pour une fois, non. Pas le moindre dirigeable, et d'ailleurs aucun machin superflu avec de la vapeur et des tas d'engrenages. le seul élément steampunk est... un bateau ! Mais un bateau d'une taille si énorme qu'on peut presque parler de sense of wonder : il fait plusieurs kilomètres, possède dans ses entrailles l'essentiel de la nation anglaise (), et ses moteurs sont si puissants qu'ils peuvent "naviguer" sur la terre ferme ! D'ailleurs, il y a même un moment où ils traversent l'Asie, un continent souvent laissé en reste dans ce genre à part dans le micro-mouvement du silkpunk. Ça ne sert pas à grand-chose (à part expliquer un élément qui prouve encore une fois l'injustice du régime), mais il faut quand même dire que c'est étonnant. Autre chose : l'idée que les mégalonefs (ces gros bateaux) aient pour ancêtre selon le gouvernement l'arche de Noé avait un petit côté humoristique pas désagréable.
Par contre, pour ce qui innove pas, c'est un festival. "Pour les pas fute-fute, steampunk = victorien." Eh bien ce bouquin est tout ce qu'il y a de plus victorien, avec une reine et un roi qui ne foutent rien, des méchants riches royalistes / capitalistes / productivistes, et une exacerbation de la sous-traitance des classes pauvres. On a réussi à faire du steampunk parisien, japonais et même extraterrestre, je vois pas pourquoi 90% des auteurs et des lecteurs se bornent à nous resservir du victorien. Et ça risque pas de s'arrêter avec le nouveau film d'un certain Peter Jackson...
Ensuite, bah un type a mis "dystopie" dans les étiquettes, et pour une fois je suis pas contre, mais "dystopie" pas dans le sens "Orwell / Huxley / mec visionnaire", non, rien à voir, la bonne grosse dystopie Young Adult bien commerciale. On va pas se prendre le chou à mettre des intermédiaires entre les gentils et les méchants (à part la grande soeur), le système est injuste, d'accord, mais ne dénonce pas grand-chose à part que l'esclavage c'est pas bien, et un trait de caractère définit toute la personnalité : Riff n'en fait qu'à sa tête, Col est un pauvre gamin crédule, et il y en a un qui ne parle tellement pas souvent que tout le monde croit qu'il est muet. Je vais habilement contourner le spoil, mais la salle de transformation, même si dans la réalité les bourreaux nazis ou khmers rouges sont allés bien, bien plus loin, j'ai eu un mal de fou à gober les tortures qu'ils y faisaient pour au final pas grand-chose à part un peu de cruauté, et encore plus comment ils faisaient croire que les Larbins étaient muets parce qu'ils n'avaient pas besoin de parler... comme quoi leur vie serait trop simple pour qu'ils en aient besoin ! Je vous passe les détails sur la petite romance (forcément, il y en a une), et la fin de la méchante grand-mère (grotesque, si vous voulez mon avis), ainsi que le professeur hargneux tellement survolté qu'il était taillé pour un bouquin humour. D'ailleurs, quitte à faire l'emmerdeur, autant dire que ce n'est pas de la dystopie, mais de la dyschronie, enfin bon, un détail pareil...
Mais malgré tout, on a une histoire qui marche bien, avec un suspense dans le dernier quart excellent, un final digne de ce nom, et puis une jolie fin ouverte (comme il se doit dans les romans pour ados...). Et puis comme dans tout machin victorien qui se respecte, steampunk, manner fantasy ou que sais-je, on ne lutte pas contre des boss finaux qui cassent tout sur leur passage. On lutte contre les idées qu'on vous a enfoncées dans le crâne depuis votre naissance. Et ça, ça contrebalance le côté "énième bouquin à la londonienne", mais vraiment...
Pour conclure, ça nous donne un roman loin d'être une catastrophe, et un très bon choix comme première lecture dans le steampunk. Ça a d'ailleurs été mon cas.
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Voici une longue critique, assez détaillée dans laquelle j'ai souhaité cerner le plus possible le genre, le style et la visée de l'auteur. J'espère que vous apprécierez. N'hésitez pas à poster un commentaire et à me donner des conseils! Bonne lecture! ;)

Il s'agit d'un roman de science-fiction, c'est à dire qui élabore des hypothèses sur ce que pourrait être le futur ou aurait pu être le présent ou le passé dans l'état actuel des choses ou des faits passés. On pourrait aussi parler de sous-genre, le steampunk, qui est un terme inventé pour désigner un genre littéraire né au XX ème siècle dans lequel l'action se déroule pendant la révolution industrielle et l'époque victorienne.


C'est un récit in media res (= au coeur de la chose), on rentre directement dans l'histoire. le narrateur est un narrateur extérieur, il ne prend donc pas part à l'intrigue en tant que personnage (mais en tant qu'entité). L'histoire se déroule sur le « Worldshaker », un gigantesque mégalonef (un « navire-monde ») habité par des milliers d'anglais et parcourant le monde, par voie maritime aussi bien que terrestre durant la période victorienne, peu après la révolution industrielle du XIX ème siècle.

Le personnage principal se nomme Colbert Porpentine, il est un adolescent de 16 ans amené à succéder à son grand-père comme commandant suprême du Worldshaker à sa majorité. Malgré le fait qu'il soit le personnage principal, il n'est pas à l'acteur principal de ce roman. En effet, dans ce premier tome, ses aventures auront pour lui un but initiatique et il sera guidé par Riff, une jeune fille qui travaille dans les cales du bateau à la solde des aristocrates et est ainsi classée comme « Immonde », considérée comme indigne, impure de la race humaine. Celle-ci l'amènera à s'interroger et à ouvrir les yeux sur cette société si parfaite en apparence et pourtant si cruelle. Interviennent aussi dans ce roman différentes personnes de l'entourage familial de Col : son grand-père Sir Mormus et sa grand-mère Ebnolia , aveuglés par leur soif de pouvoir, son père Orris et sa mère Quinnea qui ne savent faire face au problème et sa soeur Gillabeth qui l'envie et a bien compris que toute cette prétendue harmonie n'est qu'une façade.

Ce livre aborde les thèmes de l'esclavage, de la liberté, de la dictature, du pouvoir, de la révolte, mais aussi de la famille et de l'amour.

Résumé:

Ce récit retrace l'histoire de Col, un adolescent de 16 ans habitant avec des milliers de nobles anglais, notamment la reine Victoria et son mari, sur un gigantesque navire-monde à la tête duquel il sera bientôt amené à régner. Cependant, alors qu'il se réveille un matin dans sa cabine, il s'aperçoit de la présence d'une Immonde, Riff, qui s'est échappée des cales du navire où elle travaille, exploitée par les aristocrates vivant sur les ponts supérieurs du mégalonef . D'abord horrifié, Col prend conscience que la jeune fille sait parler et est très agile, contrairement à ce que lui a toujours enseigné sa grand-mère, aussi décide-t-il de ne pas alerter pas les officiers de sa présence clandestine. Peu à peu, le doute s'immisce dans son esprit. Comment expliquer la détresse de Riff alors même qu'on lui affirme que les Immondes sont très heureux ainsi ? Dans sa quête de la vérité, Col découvrira la face cachée de cette société…

Mon avis

J'ai beaucoup aimé ce livre car l'écriture est agréable, les personnages sont attachants et l'intrigue est bien nouée. L'auteur nous transporte sur ce bateau, pour le moins surprenant à l'époque victorienne en quelques mots et nous invite à suivre le jeune héros dans sa quête de vérité. Il est aussi intéressant de voir que derrière une histoire pour adolescents qui paraît innocente, l'auteur dénonce des sujets graves tels que la dictature et l'esclavage. Cependant, j'ai trouvé dommage que certains chapitres soient aussi courts, quelques pages seulement, cela casse le rythme…De plus, on ne sait pas grand chose du héros au début du roman, et l'on en apprend pas davantage au fil des pages…

Je conseillerai ce livre à des adolescents principalement, car il s'agit d'un livre pour adolescents , et il s'adresse plutôt à de bons lecteurs car c'est un gros livre. de plus, il y a beaucoup d'aventure, d'action, une pointe d'humour et d'amour. Il est intéressant aussi pour la réflexion qu'il soulève à propos d'une société utopique.

L'auteur

richard harland

Richard Harland

Richard Harland est né en Angleterre, à Huddersfield en 1947 . Quelques années plus tard, en 1970, il s'expatrie en Australie – où il vit encore actuellement – pour y être musicien folk puis maître de conférence, gardant cependant l'espoir de voir l'un de ses manuscrits publiés, voeu qui se réalisera en 1993 avec la publication de son roman « TheVicar of Morbing Vyle » ( « le Vicaire de Morbing Vyle »). Depuis, il a publié de nombreux romans de science-fiction pour la jeunesse et est ainsi considéré comme l'un des plus grands romanciers australiens pour la jeunesse. Il a reçu le Prix Tam-Tam Je Bouquine 2011, catégorie Roman avec le Worldshaker. L'idée de ce récit lui vient en rêve lorsqu'il croit tomber dans un gouffre et traverse de nombreux étages occupés par des machines, des rouages, des tuyaux de métal…Plusieurs années après, il concrétise enfin cette idée : le Worldshaker est né ! Avec ce roman, Richard Harland cherche à dénoncer l'esclavage, l'exploitation des enfants – incarnés par le personnage de Riff – , rappelant ainsi les Droits de l'Homme. Il prône aussi l'égalité des classes sociales en montrant le contraste entre la misère dans laquelle vivait le peuple à l'époque victorienne et la richesse des classes bourgeoises et nobles.
Lien : http://100pour100lecture.wor..
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L'histoire est simple : Colbert Porpentine, fils du commandant suprême du Worldshaker se trouve aux ponts supérieurs du navire. Un jour, il rencontre Riff, une Immonde qui s'est caché dans son armoire. A partir de là, Colbert va découvrir la réalité de son monde dans le Worldshaker : du fond du navire où les Immondes ne sont pas des êtres incapables de parler au contraire ils sont vifs et ils en ont dans le crâne.

Colbert est un personnage que j'ai beaucoup aimé, il est assez mignon à découvrir l'amour, par compte, il met du temps à comprendre le vrai système du worldshaker et de sa famille, la plus puissante du navire. Riff est contrairement à Colbert, une fille vive, courageuse, qui s'investit complètement dans la révolution qu'elle a décidé de mettre en place. Les membres des ponts supérieurs sont caricaturés comme la reine Victoria et le prince Albert, deux souverains bêtes et immobiles. Les Porpentine sont quasiment tous ignobles : de la grand-mère qui fait mourir de faim son Larbin (serviteur) et le grand-père Sir Mormus qui lancent de la vapeur aux Immondes au-dessous et les transforme physiquement en Larbin, opération appelée la transformation. Et puis il y a l'histoire d'amour naissante entre Riff et Colbert qui met du temps à s'installer et qui n'est pas encore confirmé du côté de Riff à la fin du livre, frustrant d'ailleurs.

Le concept du bateau-monde est intéressant et bien créé : le placement des ‘pauvres' et ‘riches' se fait comme dans la hiérarchie sociale, les pauvres en bas, les riches en haut. C'est un bateau gigantesque que j'ai eu du mal à me représenter, heureusement il y a deux plans. le Worldshaker, comme son nom l'indique, est de faire bouger le monde établi avec une révolution. Ce qui est aussi intéressant dans ce livre, c'est la cruauté humaine : ils font rouler le worldshaker sur des villages pour les détruire, ils transforment des gens avec une opération du cerveau…

Un bateau-monde qui représente la lutte des classes avec une histoire d'amour naissante entre deux adolescents. Très sympathique lecture, je lirai sans doute la suite le Liberator.
Lien : http://novelenn.wordpress.co..
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Avec ce surprenant roman steampunk de Richard Harland, embarquement immédiat pour un passionnant voyage à bord du Worldshaker, un gigantesque vaisseau-ville. Cela fait trois fois que je lis ce roman et je ne m'en lasse pas !

Bien trop souvent dans les romans dystopiques, les romances prennent le pas sur l'intrigue principale. Ici, la romance entre Col et Riff se fait discrète, et c'est tant mieux. Les sentiments qui naissent entre Col et Riff s'affirment au fil des chapitres mais restent secondaires, tout en donnant une "valeur ajoutée" à l'intrigue. Mais Col et Riff ne sont pas les seuls personnages, je vous rassure. L'auteur met en place une galerie de personnages très variés qui réservent bien des surprises. Bien qu'ils soient secondaires, j'ai beaucoup apprécié les personnages de Gillabeth et Antrobus. Ils n'apparaissent que quelques fois mais rendent tout de suite l'intrigue plus intéressante grâce à leurs caractères.

Si les personnages sont intéressants, c'est surtout l'univers de Richard Harland, qui nous captive véritablement. L'auteur construit un univers unique en son genre, fourmillant de détails le rendant encore plus réaliste. Il mêle habilement steampunk et dystopie. Un mélange surprenant mais convaincant puisqu'il permet à l'intrigue d'éviter certains clichés liés à ces deux genres. L'auteur ménage habilement son suspense concernant le fonctionnement de son vaisseau-ville. A l'image de Colbert, on est d'abord fasciné puis révolté par le concept du Worldshaker.

En conclusion, je dirais que le "Worldshaker" est une aventure ébouriffante d'inventivité qui revisite avec talent le genre de la dystopie politique. Pour ceux qui ont aimé ce roman, sachez qu'une suite est parue sous le titre "Le Liberator" !

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Bien, dit M. Gibbon en faisant craquer ses doigts. Notre prochain sujet d’études sera… sera… (il attendit d’avoir leur attention)… sera la géographie. Qu’est-ce que la géographie, Clatterick ?

- Aucune idée, monsieur.

- Parce que vous êtes un sot et un niais. Mais moi, je sais. Votre humble professeur, M. Bartrim Gibbon, sait.

C’était le vendredi après-midi, et Fefferley et Haugh avaient déjà sorti leurs oreillers. M. Gibbon déroula deux cartes, une du monde et une du Vieux Pays, qu’il épingla au tableau.

La géographie de M. Gibbons était aussi morale que tous ses autres cours. Il divisait le monde en bonnes et en mauvaises côtes. Les bonnes côtes, comme celles de la Floride et du cap York, étaient fermes et fières et pointaient dans l’océan. Les mauvaises côtes, tels le golfe du Mexique et la grande baie australienne, se repliaient vers l’intérieur comme des mauviettes. De manière générale, les côtes européennes étaient les meilleures de toutes, et celles du Vieux Pays absolument parfaites.

- Voyez le pays de Galles qui s’avance dans la mer, dit-il en pointant la carte avec l’une de ses cannes. Et les Cornouailles, ici. Le Kent. L’East Anglia. Toutes des côtes convexes. Des côtes pleines de caractère.
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Col inspira profondément et bomba le torse. Les traits de la reine Victoria étaient exactement tels que sur ses portraits : elle était noble et majestueuse comme un pur-sang de course. La seule différence était son froncement de sourcils, qui exprimait moins la sévérité qu’une migraine imminente. Sir Mormus fut le premier à s’incliner devant la reine, puis devant le prince consort. Col fit de même.

- Et bien, eh bien, eh bien, dit la reine Victoria.

Sir Mormus s’éclaircit la gorge.

- Puis-je vous présenter mon petit-fils, Colbert Porpentine ?

- Votre petit-fils (elle les examina attentivement l’un comme l’autre.) Vous devez donc être son grand-père…

- Il entre au lycée demain, poursuivit Sir Mormus.

- Ah. Le lycée. L’éducation. L’apprentissage.

La reine semblait avoir du mal à se concentrer sous le poids de sa couronne.

- Posez donc une question à ce garçon Albert.

- Quel genre de question, ma chère ?

- Ah… quelque chose fois quelque chose.

- Sept, dit le prince Albert. Sept fois…euh sept.

- Quarante-neuf, répondit immédiatement Col.

- Excellent effort, le félicita la reine Victoria.

- Remarquable, remarquable, approuva le prince Albert.

- Et juste Madame, Monseigneur, ajouta Sir Mormus.

- C’est encore mieux. (La reine Victoria se tourna vers son époux.) Posez-lui encore une question, mon ami.

- Voyons voir…(Le prince Albert mâchonna sa moustache pendant une demi-minute.) Je crois bien que je n’en ai plus.
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Ses cheveux étaient plaqués contre son crâne et ses vêtements lui collaient au corps. Dans les ténèbres, il n'était qu'une ombre ; quand les éclairs s'allumaient, il paraissait plus grand et plus imposant que jamais.
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WorldShaker, by Richard Harland Film trailer for Templar Publishing
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