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Pompéi retrace les événements qui se sont passés en Campanie lors de l'éruption du Vésuve, en l'an 79. Tout commence avec l'eau qui se tarit, ce qui oblige Attilius, l'ingénieur des eaux ou aquarius, et accessoirement le personnage principal de ce roman, à remonter l'aqueduc avec son équipe pour chercher des sources d'eau douce ou réparer les canalisations

D'autres événements étranges se produisent ensuite : les poissons meurent, le sol tremble, la mer se trouble alors qu'il n'y a pas de vent, les fontaines de Pompéi débordent... Attilius se retrouve alors entrainé aux côtés de la belle Corelia dans la vie hydraulique, mais aussi économique, politique, militaire et philosophique de Pompéi.

Si son histoire d'amour et d'aventure m'a semblé anecdotique, j'ai été passionnée par les anecdotes sur le quotidien de cette cité prospère de la Rome antique : rôle de l'aquarius, place des femmes, organisation de la vie publique, architecture, personnage de Pline l'Ancien...

De la même façon, les indices sur l'éruption qui se prépare, et que nous lisons bien mieux que les protagonistes, car nous connaissons le dénouement et disposons des textes de vulgarisation volcanologique que l'auteur place en introduction de chaque chapitre, m'ont tenue en haleine.

Je n'ai qu'une seule envie en terminant ce roman : visiter Pompéi et le Vésuve, et en savoir plus sur ces 4 fours fatals de l'an 79. Moi j'appelle ça une lecture qui tient ses promesses !
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Issu d'une longue lignée d'ingénieurs des eaux, Marcus Attilius Primus n'est pas peu fier d'avoir été nommé, malgré son jeune âge, aquarius de l'Aqua Augusta qui alimente en eau toutes les villes de la baie de Naples. Pourtant, sa prise de fonction se fait dans la douleur. Son prédécesseur a disparu, l'équipe lui est hostile et les problèmes sur l'aqueduc s'accumulent. Certes ce mois d'août de l'an 79 est particulièrement étouffant et sec mais cela explique-t-il que les réserves soient presque à sec et que l'eau restante sente le soufre ? Soutenu par l'amiral Caius Plinius -Pline- Attilius ferme les vannes et se rend à Pompéi pour trouver la faille sur l'aqueduc. Là-bas, l'eau et l'argent coule à flots. La ville marchande semble florissante, frivole et vénale aux yeux d'Attilius qui accepte de mauvaise grâce l'aide d'Ampliatus, un esclave affranchi qui dirige Pompéi en sous-mains. L'homme est détestable et autoritaire, il n'a de bon que Corelia, sa fille si belle qu'elle ébranle l'aquarius, jeune veuf qui ne pensait plus à l'amour depuis le décès de son épouse. Mais l'heure n'est pas aux sentiments, Attilius a une tâche à mener à bien et les éléments se liguent contre lui. La terre tremble et le Vésuve, montagne paisible en apparence, pourrait être aussi dangereux que l'Etna sicilien. Personne ne le sait encore à Pompéi mais les heures de la ville sont comptées...

Roman historique ou docu-fiction, Pompéi raconte les deux derniers jours de la ville de Pompéi, avant le fatal réveil du Vésuve. Point de suspense donc, puisqu'on connaît déjà l'issue dramatique pour la ville et ses habitants. Robert Harris choisit de raconter la catastrophe du point de vue d'un jeune ingénieur des eaux venu de Rome qui découvre la région et surtout Pompéi, la ville de tous les excès où les jeux de pouvoir sont menés de main de maître par l'odieux Ampliatus, un ancien esclave qui a une revanche à prendre sur la vie.
Le roman vaut surtout pour les descriptions techniques de l'acheminement de l'eau par les aqueducs et le souci apporté pour rendre compte très précisément de l'éruption du Vésuve. Sinon, Harris ne donne pas dans la finesse : des affrontements entre les bons et les méchants, un soupçon de romance et une fin trop vite expédiée.
Une lecture très instructive mais qui manque de souffle romanesque.
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Les derniers jours de Pompéi avec comme personnage central Attilius, aquarius (ingénieur des aqueducs) de l'Aqua Augusta, arrivé il y a quelques jours, son prédécesseur ayant disparu.

Jeune, il doit se faire une place, respecter par les employés de l'aqueducs et être pris au sérieux par les édiles. L'eau n'arrive plus à Misène, fin de l'aqueduc, seul Pompei est encore desservi. Attilius et des ouvriers partent à Pompéi afin de remonter l'aqueduc jusqu'au bouchon et réparer. Des vibrations se font se sentir depuis plusieurs jours et des vapeurs s'élèvent sur les flancs du volcan.

Entre les conflits de pouvoir, la prévarication et la haine manifeste entre les puissants, Attilius va être un guide de haut niveau qui me rappelle que notre société moderne n'a rien inventé tant au niveau adduction d'eau qu'avec la soif de pouvoir. Petit à petit on a vu se construire la disparition de Pompéi et d'Herculanum.

J'ai moins apprécié la description qu'il a donné de Pline l'Ancien car même s'il parle de ses études et de ses écrits, il semble le trouver un peu gros, dolent et limite irresponsable ! Je trouve qu'il méritait mieux que ça surtout sur cette période. Quant à la romance, elle était totalement dispensable !

Challenge ABC 2021/2022
Pioche dans ma PAL octobre 2021 : Bislys
Lecture THEMATIQUE octobre 2021 : Cap au nord !
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Robert Harris invite le lecteur à vivre les deux derniers jours de la vie de personnages diversifiés avant l'éruption du Vésuve, qui décimera la mythique Pompéi. Une foule de personnage, certes, mais surtout un : Attilus, jeune ingénieur des eaux, surtout nommé pour surveiller l'aqueduc qui alimente la baie de Naples... Inquiet de l'odeur de souffre qui se dégage de l'eau à certains endroits, et la coupure d'alimentation en eau à certains autres, il cherchera à comprendre et désire régler le problème. Annonciateurs de la tragédie à venir, ces signes sont inquiétants, perturbants. Minute par minute, le lecteur suit donc le chemin tracé vers cette catastrophe naturelle meurtrière. Robert Harris, en plus de la tension insoutenable liée à cette tragédie, nous place face à une passion naissante, des règlements de comptes, des rivalités et une disparition inquiétante. Une lecture fort instructive, notamment sur le fonctionnement de l'aquaduc et sur les us et coutumes de cette époque. Pas un coup de coeur, mais ce livre reste tout de même une très bonne lecture.
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Il y a des romans qui enrichissent nos connaissances historiques, ce Pompéi de Robert Harris en fait partie.
Pour nous raconter les 2 derniers jours de cette ville, et de sa région, l'auteur choisit de nous parler d'un ingénieur des eaux envoyer par l'Empereur pour réparer une canalisation défectueuse.
Mais au-delà de cette petite histoire, Harris se sert des récits et différents écrits d'époque, à travers les lieux, les personnages (Pline l'ancien), les faits, il nous faire vivre les derniers moments de Pompéi et de ses habitants.
Connaissiez-vous Strabie, Herculanum, ou autre Misène ?
Toutes ces villes ont, elles aussi disparues ce 24 août de l'an 79, et comme la plus célèbre des cités romaines de Campanie, leurs vestiges peuvent se visiter aujourd'hui.
Sans être un monument... (si je peux me permettre...)Un bon moment de lecture.

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Robert Harris a la faculté de nous distraire par sa bonne littérature et de nous instruire de façon ludique, en romançant une histoire réelle documentée en profondeur grâce à ses recherches. On reconnait l'ancien journaliste et reporter. Depuis quelques mois, suite à des expositions et reportages tv plusieurs livres et magazines sont consacrés à Pompéi. Ce roman ne déçoit pas avec une bonne description de la vie de tous les jours dans une cité romaine où l'alimentation en eau est primordiale. Ce qui donne le fil conducteur pour la première partie du roman, décrivant l'entretien d'un important aqueduc par l'ingénieur responsable Attilius, acteur principal du roman, qui nous permet de côtoyer des personnages importants, en particulier le célèbre Pline l'ancien et son neveu. La dernière partie du roman est proche d'un essai, qui décrivant avec réalisme et horreur l'éruption avant, pendant, et le lendemain. Très loin d'une approche à la catastrophe américaine ce roman est plein de réalité.
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Plutôt agréablement surprise par ce roman, qui loin d'être un coup de coeur, reste distrayant et original de par son thème et sa narration.

Robert Harris nous invite à revivre les deux derniers jours de la tristement célèbre ville de Pompéi à travers les yeux d'un seul personnage. Il s'agit d'Attilius, jeune ingénieur chargé de veiller sur l'approvisionnement en eau et sur l'aqueduc. Il a hérité du statut d'aquarius par sa famille -plus particulièrement du grand Agrippa - et c'est un rang qui sied parfaitement à son esprit intègre et avisé. Mais voilà qu'une succession de signes annonciateurs et de problèmes s'amoncellent et compliquent sa tâche. Plusieurs villes sont privées d'eau, et à certains endroits elle est même empoisonnée par le souffre. Commence alors pour le jeune homme une investigation au cours de laquelle, il va s'employer à trouver l'origine du problème. Parallèlement, il tentera de percer à jour la disparition d'Exomnius, son prédécesseur, mystérieusement volatilisé dans la nature. Attilius va à la fois, tenter de gagner le respect de dignitaires romains hauts placés et pas toujours conciliants, et régulariser au plus vite cette pénurie d'eau qui commence déjà à créer de fortes tensions. Nous voilà donc d'entrée de jeu, propulsés au coeur même de la Rome antique, dans un décor criant de réalisme et un climat empli de troubles. Si j'avais une vague idée des moeurs de l'époque, Robert Harris me conforte dans l'idée que ce n'est définitivement pas une époque à laquelle j'aurais aimé vivre. Pourtant, et comme beaucoup je pense, c'est la curiosité qui m'a poussée vers cet ouvrage, dans l'espoir d'en savoir un peu plus sur cette fameuse tragédie, qui angoisse, impressionne et surtout fascine.

Tout l'intérêt du récit, réside non pas dans sa finalité, que tout le monde connaît déjà, mais dans l'exploration et la chasse aux indices d'Attilius. C'est intéressant et captivant de voir comment il va se débrouiller pour gagner à la fois le respect des hommes qu'il dirige mais aussi et surtout de savoir si sa réparation aura gain de cause. Et bien sûr s'il parviendra à s'enfuir avant que l'inévitable se produise...

Même si l'aspect très théorique et cartésien est assez développé -notamment sur les techniques de gestion de l'eau- à ma grande surprise, les pages avaient plutôt tendance à défiler toutes seules.
C'est donc une histoire relativement prenante, qui n'a rien d'exceptionnel, avouons-le, mais Robert Harris a un certain talent pour intéresser et intriguer son lecteur. Il a fait le choix très judicieux de découper son récit en quatre grandes parties, qui coïncident respectivement avec l'avant-veille, la veille et le jour même de l'éruption. La tension monte progressivement, avec le palpitant décompte des heures chapitre par chapitre, et le franchissement graduel des paliers de l'éruption. Je ne parlerai pas de la véracité historique dans les dates, ou dans les évènements relatés, mais il est clair, que l'auteur a fait de sérieuses recherches. le récit est très détaillé que ce soit en matière de techniques de gestion de l'eau, de secousses sismiques ou encore sur les rudiments de la navigation. Chaque début de chapitre renvoie à un extrait de texte scientifique, qui interpellera moyennement les plus littéraires d'entre nous, mais qui prouve que l'auteur s'est honnêtement documenté sur le sujet. On ne peut que saluer sa volonté de faire corréler signes avants-coureurs et preuves scientifiques. Il intègre harmonieusement véracité historique et éléments imaginaires, le tout dans un aspect romancé qui fait de ce livre une bonne entrée en la matière. de même que les personnages inventés côtoient des figures historiques très connues, il n'est pas nécessaire d'être un fin connaisseur de l'antiquité pour reconnaître certains noms qui ont marqué L Histoire. Ce roman m'a vraiment donné envie de renouer avec l'antiquité, que j'avais très brièvement étudiée en cours de latin. Suite à cette lecture, j'ai envie de continuer sur ma lancée et de chercher des ouvrages pour approfondir ce sujet passionnant.

La grande part de réussite de ce roman, tient sans conteste, dans le choix des personnages. L'auteur nous propose une figure principale qui a le net avantage de s'apparenter au commun des mortels. Attilius est un homme profondément marqué par un drame familial, c'est un des seuls à rester honnête dans ce milieu largement corrompu et cerise sur le gâteau, il ne croit ni en la religion ni à la philosophie. En effet, il se gausse assez facilement des coutumes de ses contemporains, qu'il juge grotesques et parfois trop cruelles. Ce qui fait de lui un personnage atemporel auquel tout lecteur peut s'apparenter facilement. Il suscite donc d'emblée la sympathie à la fois par son caractère authentique, sa façon de penser, mais aussi sa manière de s'opposer aux dirigeants. Ces derniers, nombreux au tableau sont tous dépeint comme cupides, corrompus, malveillants, mais plus ils sont décriés, plus Atillius apparaît donc comme un modèle de bonté. Mais il n'est pas le seul, puisque, étonnamment, le charismatique Pline, est dépeint en véritable héros courageux, qui n'hésite pas à aller au devant de sa propre mort. Une fois encore, si comme tout le monde, je connaissais la réputation de cet homme, désormais j'ai envie de m'intéresser de plus près à ses écrits. Après tout, si ce qui est dit dans le roman a un soupçon de vérité, c'est un homme qui semblait apprécier la nature et la respecter, et il est possible que je me découvre des atomes crochus avec sa pensée.

Pour accentuer le côté larmoyant de l'instant, l'écrivain inclut inévitablement de l'amour dans son récit. Attilius, déjà fort occupé, aura donc la chance de tomber sur la séduisante Corelia, tout aussi affable que lui, qui se trouve aussi être la fille de son pire ennemi, Antilius. Cela rajoute sans conteste une grosse part de suspens mais pas d'inquiétude, le tout reste très vertueux et apporte même une fin ouverte que j'ai vraiment appréciée. Je remercie donc l'auteur pour ce côté un peu fantaisiste, qui permet sans doute de toucher un public plus large, sans toutefois tomber dans l'exagération. A travers son héros, et ses choix narratifs, Robert Harris frôle de très près la légende, et clôt son ouvrage sur une note très poétique, voire épique.
Pompéi est donc un cocktail détonnant qui mêle histoire, stupéfaction, enquête et amour, le tout dans une course contre la montre qui ne cesse d'aller crescendo.

En conclusion, je dirais que c'est une lecture plaisante, très palpitante, qui permet de passer un bon moment. S'ajoute à la distraction, le côté instructif puisque les rappels sur la civilisation romaine agrémentent de façon ludique notre culture générale. A mon sens, Robert Harris a pleinement réussi son objectif en faisant de nous les spectateurs impuissants d'un des plus grands drames de l'Histoire.


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J'ai adoré !

Deux jours, presque heure par heure ; on frémit d'abord sans vraiment se tracasser, on sursaute ensuite mais là encore, on a un peu l'habitude ; après, on étouffe et pas juste à cause de la chaleur intense et on commence alors à s'inquiéter et quand le bombardement commence, il est déjà presque trop tard.

Un travail remarquable de la part de l'auteur qui n'hésite pas à intégrer en ouverture de chaque chapitre des extraits d'un traité de vulcanologie adapté à la situation particulière du Vésuve. Une plume riche et surtout une vue éclairée de ce qui a pu se passer pendant les deux jours précédents l'éruption du volcan et la disparition de Pompéi et d'Herculanum. L'ambiance très particulière de cette côte prisée des riches romains est très bien décrite via les yeux d'un jeune ingénieur qui vient directement de Rome pour prendre en charge la gestion de l'Aqua Augusta, l'immense ouvrage qui dessert en eau toute la baie de Naples. Car de l'eau, il en faut et beaucoup pour alimenter les piscines, les fontaines, les parcs à poissons et quand la terre tremble, l'eau se change en poison ou disparaît, tout simplement…

Face à l'eau qui n'arrive plus, au volcan qui fait des siennes, au maître de la ville perfide, vicieux et criminel, notre jeune héro aura fort à faire pour s'en sortir vivant et sauver une partie de la population.

Un roman exaltant, un décor dantesque et une intrigue très bien menée, juste génial.
Juste une petite erreur, l'éruption du Vésuve s'est produite en octobre 79 et non au mois d'août mais cela l'auteur ne pouvait pas le savoir en 2003, la découverte est récente ;-)
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L'écriture de Robert Harris a ceci de fabuleux qu'elle nous rend immédiatement proche la Rome antique. En employant un vocabulaire résolument moderne, en s'attachant à des personnages loin des références historiques (sauf Pline l'ancien), il invite son lecteur à jouer à saute-moutons par-dessus les siècles.
Ingénieurs, nouveaux riches, commerçants, artisans, marins, touristes, prostituées, esclaves et citoyens romains peuplent Pompéi. C'est une citée neuve en 79, déjà gravement endommagée par un tremblement de terre, en 63. En cours de reconstruction hâtive et appelée à cause de cela la "ville de stuc", elle aiguise tous les appétits.
Dans cette cité édifiée sur une terre volcanique fertile mais dépourvue de sources, l'eau est une denrée précieuse. Qu'elle fasse défaut et c'est l'émeute assurée. Lorsque Attilius, ingénieur des eaux (Aquarius) est mandaté par Rome, il doit déterminer pourquoi son prédécesseur a mystérieusement disparu et pourquoi les réservoirs de l'Aqua Augusta (l'aqueduc indispensable à la vie pompéienne) s'assèchent tout autant mystérieusement. Et tout ceci au plus vite : les membres du Sénat de Rome sont en vacances d'été dans leurs villas du golfe et les fêtes de Vulcain approchent : on allume de grands feux pour les sacrifices, il ne ferait pas bon manquer d'eau à ce moment.
Bien sûr, on sait la catastrophe qui se prépare. Cependant, Robert Harris, par le découpage méticuleux des dernières journées avant l'éruption met son lecteur en tension, tout autant qu'il accable Attilius de dangers. Confronté d'abord à des problèmes de management, celui-ci découvre ensuite un meurtre, un sabotage, voit sa propre vie menacée ainsi que celle de la jeune fille qu'il commence à aimer. Et pendant ce temps, le Vésuve s'anime dangereusement, ignorant superbement le drame des humains qui s'agitent sur ses flancs...
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Ce roman historique nous transporte en Campanie, dans la belle ville de Pompéi, quelques jours avant la célèbre éruption du Vésuve. le héros, Attilius, est un jeune ingénieur nouvellement nommé au contrôle de l'Aqua Augusta, un aqueduc fournissant en eau potable la baie de Naples. En examinant les installations, le jeune homme détecte diverses anomalies, notamment une inquiétante odeur de soufre. La disparition de son prédécesseur le laisse également perplexe. En enquêtant, Attilius va découvrir la corruption qui gangrène la ville tandis que les premiers soubresauts du volcan se font entendre. Plusieurs menaces planent sur Attilius, tant humaines que naturelles.

Roman policier et historique, également sentimental, « Pompéi » nous délivre une bonne intrigue accompagnée d'informations assez conséquentes sur la vie et les moeurs à Pompéi en l'an 79. L'originalité du roman, autour d'un sujet maintes fois utilisé, repose sur la description du système d'adduction de l' eau dans la ville et du choix du héros, un ingénieur. La suite est plus classique : on déambule dans les rues de la cité et chez les riches Pompéiens, on découvre le port avec les marins aux multiples nationalités, et l'on se rend même chez l'écrivain Pline. La description de l'éruption du Vésuve est très détaillée, parfois technique, ce qui ajoute encore pour moi à l'intérêt du roman. Robert Harris ne brode pas, il raconte très bien.
Pour moi qui aime cette époque et l'histoire particulière de Pompéi, ce roman offre un bon moment de lecture, avec des descriptions historiques vérifiées.
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