Host Club, tome 18

Et voilà, je tourne enfin la dernière page de Host Club. Je ne me faisais pas trop de soucis avec le tome dix-huit, je voyais mal Bisuko Hatori finir sur une mauvaise note, et j'ai eu raison de croire en la mangaka. Une fin très mignonne qui permet de se focaliser sur la romance entre Tamaki et Haruhi (enfin !!) et qui permet aussi de clore la saga sur une note joyeuse et pleine de sourires.

Mignon est vraiment le maître mot de ce tome. Entre le premier rendez-vous de nos héros, le départ d'Haruhi et les quelques scènes du futur auxquelles nous avons droit, impossible de rester de marbre. On voit à de nombreuses reprises combien Haruhi a influencé la vie des garçons et que l'inverse est aussi réciproque. Il y a une réelle amitié qui s'est forgée et qui a permis à chacun de grandir et d'évoluer. Alors même si on les voit en train de se chamailler ou de taquiner le jeune couple, franchement, on n'y voit seulement de la bienveillance. Et c'est chou, surtout pour une fin.

Haruhi est certainement le personnage qui a le plus évoluer d'ailleurs. Elle s'est énormément ouverte aux autres et surtout elle a décidé de s'écouter et de ne plus seulement se cantonner à son plan de départ. Parfois, faire quelques petits détours, ça a du bon. Et c'est grâce à son entourage que cela s'est produit. On voit combien elle a su s'entourer et se faire des amis sur qui compter aussi. Elle reste toujours la même, un peu froide à certains moments (ce qui est très drôle) et ne se rendant pas toujours compte de tout, mais c'est aussi cela qui fait son charme. Une héroïne originale et ultra attachante.

On voit aussi combien Tamaki a changé (enfin pas trop quand même), mais il fait tellement d'efforts, et il veut aussi prendre ses responsabilités. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment Haruhi et lui ont pu tomber amoureux, mais le couple a une dynamique très choupi. Et voir le jeune homme soutenir sa belle à diverses occasions, ça n'a pas de prix.

Kyoya a aussi droit à une mise en avant assez inattendu vers la fin. La bande d'amis étant présente, cela donne quelque chose d'assez drôle, mais on arrive aussi à mieux cerner le jeune homme. J'ai toujours eu l'impression qu'il était de double d'Haruhi par de nombreux aspects et comme son amie, il a aussi beaucoup évolué. Ou disons qu'on a appris à passer au-delà de l'armure qu'il s'est construite. Il est l'un des personnages que j'ai lu plus apprécié dans cette saga d'ailleurs, et je me dis qu'il mériterait aussi son propre manga car il y a clairement de quoi faire, surtout qu'il serait un héros assez atypique.

Bisuko Hatori nous donne quelques scènes du futur pour finir, et clôturer sa saga toute en douceur et en mignonnerie. Une fin vraiment très bien. Host club aura été un ovni avec ses hauts et ses bas, mais je ne regrette absolument pas d'avoir décidé de me replonger dans le manga pour pouvoir cette fois le finir. C'était une aventure peu conventionnelle, c'est le moins que l'on puisse dire !

voilà host club c'est fini, fin un peu fade par rapport aux 17 premiers tomes, tous plus fous que les autres!
nos héros vont nous manquer.