Otomen, tome 1

Asuka est la personnification de la virilité! Particulièrement fort en kendo, mais aussi en karaté et en judo, il fait craquer toutes les filles et inspire le respect de tous ses congénères masculins. Cependant, il cache un terrible secret: c'est un “otomen”! Il aime tout ce qui est mignon! Mais lorsqu'il tombe amoureux d'une nouvelle élève, son coeur s'emballe et… son secret est révélé au grand jour! Voilà pour le concept de départ!

Cette parodie sur la féminisation de la masculinité est intéressante à plus d'un titre. Au Japon, c'est plus de 2 millions d'albums vendus en 1 an seulement. En France, c'est déjà 100000 albums de vendus. Ce manga méritait tout de même sa fiche de présentation! le dessin changerait vraiment du style féminisé que l'on trouve généralement dans les shojos car le trait serait plus mâture.

Verdict? Cette série est sympathique sans être exceptionnelle. J'ai beaucoup apprécié le ton humoristique et les situations de jonglage entre les deux traits de personnalité. Même en tant que garçon, je suis également un peu fleur bleue au même titre que notre héros. Cependant, il ne faudra pas me demander de faire la cuisine ou de la couture!

Les tomes se suivent et se ressemblent mais avec toujours le souci de nous divertir. Bref, une lecture rafraîchissante sur une excellente idée de départ.

j'avais mis ce manga dans ma WL sans trop savoir de quoi ça parler, et j'ai sauté sur l'occasion quand j'ai découvert les 9 premiers tomes en médiathèque. Et j'ai bien fait ! Dès le début j'ai été plongé dans cet univers à la fois drôle, attendrissant, rêveur et juste.

Asuka essaye de refouler sa vraie nature : il aime les trucs de fille comme la cuisine ou coudre, mais sa mère risque de tomber malade si jamais il se laisse aller à ses penchants (vous comprendrez si vous le lisez !). Asuka rencontre alors toute une bande d'amis aussi différents et étranges les uns que les autres, ce qui va donner lieu à de nombreuses aventures. Aventures classiques parfois : aller à la mer, ou plus... étranges : rencontre entre auteurs de mangas.
On ne s'ennuie pas un instant : si le premier tome est sympa mais sans plus, la suite est de plus en plus intéressantes. Malgré de petits moments mous (surtout vers le tome 16), l'histoire reste drôle et rythmée. Beaucoup d'humour donc, et de bonnes idées : aviez-vous déjà entendu parler des otomen ? Et l'inspiration pour les mangas de Jûta m'a beaucoup fait rigoler.


Qui dit shôjo dit histoire d'amour. Celle de Ryo et d'Asuka est présente dès le début, mais n'est pas cucu la praline pour autant. Elle sait se faire parfois plus discrète pour laisser la place à d'autres histoires, celles des personnages secondaires, que l'on découvre souvent.


Ces personnages secondaires, donc, assez nombreux, sont aussi attachants que les personnages principaux. On a le plaisir de découvrir à chaque fois leur histoire, leur passé, leurs sentiments. Il y a par exemple Ariake (assez désespérant, je dois dire), Jûta (que j'adore !), le père d'Asuka... Et évidemment, les personnages principaux : Asuka est aussi attachant que Ryo et j'ai aimé voir comment à la fin elle montre son amour pour Asuka, elle qui n'est pas très démonstrative à la manière des garçons.



La fin, bien que simple à deviner ne serait-ce qu'à l'aide de la couverture, était pourtant très attendue. Une fin heureuse donc, comme un conte de fée revisité. On revoit les personnages plus âgés mais toujours fidèles à eux-mêmes et ça fait plaisir de voir cette série se conclure ainsi. On pourrait donc décrire la fin comme ceci :

Otomen joue sur les clichés, les préjugés, les habitudes. L'auteur se les aproprie et ça donne ça : un mangas frais, drôle, qui se dévore!

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L'idée de départ de cette série est vraiment sympa. le héros principal est un mec viril, qui pratique de nombreux sports de combats, qui a en secret des gouts de fille. Il aime cuisiner, coudre etc... Il doit le cacher à sa famille et ses amis. A sa mère parce qu'elle ne supporte pas tout ce qui est féminin car le père d'Asuka l'a quité pour un homme. Elle associe ce qui est féminin à l'homosexualité et ne supporterait pas que son fils soit efféminé.
Asuka est amoureux d'une fille qui est un vrai garçon manqué, qui fait des sports de combats et qui est nulle en cuisine. Son meilleur ami dessine des mangas et les aventures d'Asuka en fille dans son shojo. Son ennemi est un peu comme lui, il aime le maquillage tout en pratiquant les arts martiaux. C'est un manga drole donc sur l'acceptation de soi.

Mais malheureusement même si j'aime l'idée, la série s'essoufle un peu. J'ai décroché vers le tome 9 ne voyant pas d'évolutions entre les différents personnages.

En effet, sans connaître le sens du terme otomen, on peut être dérouté par cette lecture. Donc c'est juste un gars qui veut jouer les mecs viriles et qui aiment cuisiner et coudre. Bien entendu, ces deux dernières activités sont considérés comme des activités féminines. Rien que cette idée est déjà très dérangeante et très rétrograde. Est-elle acceptable parce qu'elle vient du Japon? Pourquoi pas. Mais on s'interroge alors sur le choix de publication de Delcourt. Pourquoi vouloir encore genré les activités et joué avec les clichés d'un autre temps. Au moins les conservateurs et promoteurs de la phallocratie seront ravies. Il faut que madame fasse le ménage et la cuisine pendant que monsieur travail. Horreur!!

On en vient à suivre Asuka très bon en arts martiaux, qui aime les filles et qui doit cacher des choses moins "viriles" de sa personnalité. le concept est assez étrange et dérangeant à la fois. Pourquoi autant insister avec le mot virilité qui est bien souvent associé à égoïste, narcissique, violent... Et rajouter à cela un début d'une histoire d'amour naissante. le père de l'adolescente est lui aussi dans le cliché discriminant. Un homme doit savoir se battre et défendre l'honneur d'une femme et une nana, être potiche, femme de ménage, cuisinière et nurse. La blague est que le gamin arrive à le faire changer d'avis. Est-ce vraiment drôle? Après on enchaîne avec le pote qui drague toutes les nanas qu'ils rencontrent. Asuka ne trouve pas ça honorable. Pff. Cela a été imprimé en 2009 pas en 1959. Espérons que la suite relèvera le niveau car j'ai toute la série à lire et que l'on va dépasser le stéréotype bleu et rose.
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Voici un manga d'Aya Kanno, tout en humour.
Otomen, c'est l'histoire d'Asuka, un jeune homme qui a tout pour être le gendre idéal, beau, fort, sportif, un homme dans toute sa splendeur.
Mais derrière cette image, se cache en fait un homme aimant les choses mignonnes, plus communément appelé Otomen.
Tout au long des tomes, on va découvrir qu'Asuka fait tout pour cacher sa véritable passion à sa mère, qui ne supporte pas de voir un homme apprécier les belles choses tel que la cuisine ou la couture.
C'est une histoire très originale, qui me plait beaucoup. Elle est composée pour le moment de 13 tomes et la série est toujours en cours à priori.
En tout cas, je lirai les prochains avec plaisir.