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3,77

sur 13986 notes
Whaou ! En voilà un excellent thriller psychologique !

Rachel, alcoolique sans emploi, fragile psychologiquement et au plus bas mentalement, est hantée par les souvenirs de son ancienne vie et blessée par la trahison de Tom son ex-mari. Elle a perdu son emploi il y a plusieurs mois mais, ne l'ayant dit à personne, elle fait semblant de s'y rendre en prenant le train qui la mène à Londres et qui la ramène dans sa banlieue, tous les jours. Et chaque jour elle observe, lors d'un arrêt, une maison située non loin de celle qu'elle habitait avec Tom, mais surtout ses occupants qu'elle imagine heureux en couple, jusqu'au jour, où elle voit un autre homme dans la maison. La jeune femme trompe-t-elle son mari ? Quelques jours plus tard, les journaux annoncent la disparition de cette femme.

C'est à partir de ce jour que la vie de Rachel va basculer. Elle a été vue à proximité de la maison de la jeune femme au moment de sa disparition. Que faisait-elle là-bas ? Voulait-elle harceler son ex-mari et sa nouvelle épouse comme elle en avait pris l'habitude ? Dire ce qu'elle avait vu, ce fameux matin, au mari de la disparue ? Elle était trop ivre ce soir-là pour se souvenir… Pourtant, Rachel va tout faire pour tenter de découvrir ce qu'elle a fait ou vu ce soir-là. Seulement entre trous noirs, imagination, souvenirs flous ou erronés, mensonges, comment découvrir la vérité et quelle est la réalité dans ses souvenirs enfouis qui lui reviennent par brides.

Un roman dont l'intrigue, très bien ficelée, nous tient en haleine au fil des pages, au point qu'on a du mal à le lâcher. Une trame très originale, telle un journal intime, ou plutôt trois, qui nous en apprend plus sur les vies et les personnalités de Rachel la fille du train, Megan la jeune femme disparue et Anna la nouvelle épouse de Tom. Mais on en apprend plus également sur Scott l'époux de la disparue et sur le mystérieux visiteur. Les soupçons se portent sur différents protagonistes… On s'attache à Rachel et on comprend sa déchéance. La lecture devient addictive et, tout comme pour Rachel, la recherche de la vérité devient obsessionnelle ! Quant à fin, elle est tout bonnement époustouflante !

J'y ai trouvé des similitudes avec le roman Avant d'aller dormir de S.J. Watson : ambiante pesante, souvenirs enfouis, mensonges… Qui dit vrai, qu'est-ce qui est réel, quelle est la vérité ?
Alors, dixit Sonatine : Avec ce thriller psychologique exceptionnel, Paula Hawkins fait figure de révélation de l'année. Il vous suffit d'ouvrir ce livre et de vous laisser entraîner dans le piège paranoïaque et jubilatoire qu'elle vous tend et vous comprendrez combien cette publication fait figure d'événement.
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La fille du train a exercé sur moi une véritable fascination. Pas de super héroïne dans ce thriller mais des gens comme vous et moi avec leurs failles leurs travers mais aussi leur fragilité pris dans leur quotidien ordinaire.
Je me suis vite pris d empathie pour Rachel. Jeune femme qui prend un train de banlieue tous les jours et qui imagine la vie des personnes qu' elle aperçoit depuis la vitre de son train. Elle aime en particulier un couple auquel elle a même inventé des prénoms. Dans cette même rue se trouve son ancienne maison qu' elle partageait avec Tom jusqu a ce qu' il la quitte pour vivre avec Anna. Rachel a sombré dans l alcoolisme et a des trous de mémoire qui l empêchent de se souvenir de ce qu' il s est passé un soir où une jeune femme de son ancien quartier à disparu, la jeune femme qu' elle observait depuis son train.
J ai vraiment apprécié la narration qui fait intervenir 3 voix celle de Rachel, d Anna et de Megan. Ça m a tenu en haleine. J ai aimé Rachel personnage fracassé par la vie qui essaie de démêler le vrai du faux dans ses souvenirs embrumés par l alcool.
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J'ai trouvé le livre décevant. Une femme en perdition passe sa vie à observer les autres depuis son train de banlieue. Coupable idéale d'un meurtre (puisque alcoolique et amnésique) elle enquête néanmoins sur cette disparition fantasmée. L'auteur traîne en longueur et tente d'embrouiller les pistes. J'ai fini par lire le tiers final en diagonale pour découvrir la fin (aussi décevante et entendue que le reste).
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Encore un roman commercial ! Et je plonge dedans, influencée par le tapage lié à ce roman. Emprunté à une personne qui ne l'a pas aimé non plus.
Lu quand même jusqu'au bout durant une semaine, alors qu'en principe je lis un roman sur 2 ou 3 jours. Comme quoi le suspens était prenant !
Je vous présente Rachel, l'héroïne principale. : Alcoolique, dépressive, égoïste, jalouse, possessive, sans-gêne, qui dégueule chez sa co-locataire, se pisse dessus, pleure, saigne. Elle a quand même une qualité : entre ses trous de mémoire, elle peut voir d'un train les boucles d'oreilles d'une personne sur sa terrasse…
Ragots de trois femmes, victimes de tous ces hommes qui sont menteurs et manipulateurs.
Peu d'actions, lent, répétitif où on se doute très vite qui est le meurtrier.
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Plus de 3 millions de lecteurs et autant de critique...
J'ai pour habitude (mauvaise ?) de me méfier de ces romans qu'on nous vend à coup d'accroche, à grand renfort de phrases chocs. Je pense d'ailleurs qu'une partie des mauvaise critiques, pour ce livre, viennent de là...
Mais alors ?
La fille du train c'est quoi ?
Et bien , c'est l'histoire d'une fille qui prend le train tous les jours pour se rendre à son travail , tous les jours le même itinéraire ' tous les jours les même maisons et leurs occupant, et Rachel de s'inventer leur monde, de leur donner des noms...
Soudain tout bascule, Megan, l'une de ces vies du bord des rails, disparait.
Et Rachel, qui habita le quartier jadis avec son ex mari, décide de contribuer à l'enquête.
Ça ne vous rappelle rien ? Mais si, voyons, Fenêtre sur cour du grand Hitchcock.
Je vous entends déjà. .. haro sur le baudet, et pourtant. ..
Bon , l'histoire, racontée à trois voix de femmes , n'est pas aussi simple, eu égard au passé des protagonistes et aux démons qui font de notre héroïne un personnage atypique.
Un thriller habilement construit, sur fond de violence et de misère quotidienne et qui tient en haleine jusqu'à son dénouement.
Laissez vous tenter, prenez le train. ..
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Je tiens d'abord à remercier Audiolib et plus particulièrement Morgane, pour sa gentillesse et pour l'envoi de ce livre audio qui m'a tenu en haleine 3 jours.

La fille du train est un excellent thriller. D'abord pour son intrigue au suspense présent, de la première à la dernière page. Étant mauvaise détective, j'ai d'ailleurs encore une fois soupçonnée la mauvaise personne et je suis restée scotchée à la fin quand j'ai enfin connu le meurtrier que je n'avais pas soupçonnée un seul instant.

Le roman est habillement construit, à trois voix, lu par trois excellentes donneuses de voix : Valérie Marchant, Joséphine de Renesse et Julie Basecqz.
Trois femmes tourmentés : d'abord Rachel, alcoolique, qui ne se remet pas de son divorce avec Tom, Anna, la nouvelle femme de Tom, jeune maman et puis Megan, qui va être sauvagement assassinée.
Rachel a un lien particulier avec Megan, elles ne se connaissent pourtant pas, mais chaque matin ainsi que chaque soir, Rachel prend le train et depuis la vitre, voit Megan chez elle, avec son mari. A sa mort, Rachel va enquêter à sa façon, mais elle ne sera pas toujours prise au sérieux à cause de son addiction et de ses problèmes. C'est un personnage que j'ai adoré, qui m'a touché et auquel je me suis attachée.

Je suis passée à deux doigts du coup de coeur, mais les trois derniers chapitres m'ont un peu déçu. Après le choc de la révélation du meurtrier, j'ai trouvé cette fin peu crédible, un peu dingue... Mais je ne peux vous en dire plus pour ne pas vous gâcher le suspense.

Cela reste malgré tout un excellent roman que je suis ravie d'avoir découvert et que je ne peux que vous recommander.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Voici un roman dont on entend parler depuis plusieurs mois, et en grande majorité en bien, et j'ai surpris un certain nombre de gens en train de le lire dans les transports en commun. Il faut dire que "La fille du train", premier ouvrage de Paula Hawkins fait figure de révélation de l'année d'abord dans les pays anglo-saxon puis maintenant en France. Une adaptation cinématographique est même déjà en cours, les droits ayant été achetés par Spielberg lui-même pour une intrigue qui devriat quitter Londres pour New York.

A la lecture du roman, qu'on lit en une traite, on imagine tout à fait l'oeuvre cinématographique en germe. Il faut dire que la Fille du train fait pas mal penser aux apparences de Gylian Flin tant ce thriller psychologique au pouvoir addictif imparable se propose de disséquer l'intérieur d'un couple a priori parfait aux yeux des autres

Et comme dans les apparences le récit (toujours à la première personne) alterne plusieurs point de vue, mais ici toujours féminins, en offrant au lecteur de beaux portraits de femmes, complexes, changeants.

On s'attache totalement au personnage principal de Rachel, une parfaite anti héroine, plus souvent proche du coma étylique que de l'étincelle d'intelligence et, et même si on devine un peu trop vite le dénouement, sa tentative de reconstruction touche forcément le lecteur, grâce à une plume langue accrocheuse, à la fois très littéraire"Les manques dans ma vie seront éternels. Il faut grandir autour d'eux, comme les racines d'un arbre autour d'un bloc de béton; on se façonne malgré les creux." et parfois plus familière.

Même si ce roman est écrit par une femme, qu'on est dans la tête de trois femmes différentes, et que l'image des hommes- violents, lâches, manipulateurs- en prend un petit coup au passage, ce thriller est captivant pour tout le monde, filles et garçons compris!!

Bref, un polar peut - être pas aussi épatant qu'on l'a dit ici et là mais du bien beau ouvrage cependant, à n'en pas douter..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Name of a pipe !
Ceci n'est pas ma tasse de thé. Je dis. ^^ (1)

Une descente, et quelle descente ! dans le cerveau d'une alcoolique patentée -ou trop souvent, justement-. Jusqu'à l'écoeurement. Chutes, excuses, rechutes s'enchaînent. Comme dans la vraie vie on boucle, lassant n'est-il pas ? C'est pourtant probablement là que se trouve l'aspect psychologique le plus travaillé. Mme Hawkins doit avoir côtoyé de près un(e) alcoolique profond(e) pour fournir un portrait aussi criant de vérité, l'Angleterre avec ses pubs, ses clubs, ses bières, ses whisky et gins offre il est vrai l'environnement propice à en trouver dans un entourage proche.


Sinon trois femmes hystériques - nous n'en sommes pas à un pléonasme près, sommes-nous ?- se disputent dans les faubourgs de Londres le grand prix de la connerie. L'alcool ne peut excuser toutes les erreurs de jugement. Dites-moi pas les filles que vous n'êtes pas toutes comme cela. C'est Mme Hawkins qui ..., beaucoup de clichés dignes des tabloïds qui font recette dans le pays. A noter une très belle trouvaille (so british), la narratrice principale Rachel garde le nom de son ex tout au long de sa petite enquête : Watson. Hélas à l'inverse du célèbre docteur, c'est elle qui doit consulter urgemment.


Le récit tient malgré tout debout et en haleine sans jamais s'essouffler. A l'instar de l'héroïne jouant depuis le train avec ses petits personnages fantasmés, je me suis pris à imaginer… Pour du bien sordide le bébé aurait pu être la victime. C'est bon cela, mais déjà usé, si je m'en réfère à certaines critiques passées sur le site pour un livre qui m'attire peu. Donc j'ai pensé à mieux : le bébé comme meurtrier ! Alors oui, j'aurais applaudi des deux mains, crié au génie et encensé avec cinq étoiles.^^


Reste une lecture facile, un bon polar pour passer agréablement le temps, ce qui n'est jamais à dédaigner. En refermant ce livre je demeure avec cette énigme existentielle : Que peuvent-elles bien imaginer les vaches qui regardent paisiblement passer les trains et les filles dedans ?

Sur le coup, je m'attendais à Meuh sans vouloir être vache.


(1)Double hommage à Magritte et Astérix chez les Bretons maniant finement ces effets de langage d'où réflexion, rire, admiration à l'inverse de l'exaspération provoquée par la tournure alambiquée de certains dialogues dans La fille du train.
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Rachel, trentenaire divorcée et alcoolique prend le train matin et soir pour se rendre à Londres et en revenir. C'est une vieille voie ferrée qui s'arrête systématiquement à un feu rouge et immobilise le train durant quelques minutes. Songeant dans un 1er temps que c'est dans une de ces maisons qu'elle habitait lorsque son mari l'a larguée pour une autre femme qu'il a installée dans son ancien "chez "eux", le coeur douloureux et meurtri, elle aime encore son mari et ne cesse de le harceler de son amour mais entre-temps, elle profite de l'arrêt du train pour observer un autre couple à quelques maisons de l'endroit où elle habitait auparavant avec son mari.

Ils sont beaux, jeunes et semblent terriblement épris l'un de l'autre et surtout ... heureux comme elle l'était étant mariée. Elle ne peut s'empêcher de rapprocher leur histoire de celle du couple qu'elle découvre et auquel elle va même inventer des prénoms : Jason et Jess. Dans sa solitude, son alcoolisme et son désespoir, elle projette sur eux ce qui lui semble la vie de rêve qu'elle a perdue. Puis, un jour, c'est le choc : elle découvre un autre homme que Jason qui embrasse Jess et elle ne pardonne pas cette trahison à celle-ci.

Quelques jours plus tard, elle découvre dans le journal que Jess qui s'appelle en fait Megan, a disparu. Une enquête est menée et continue puisque les jours s'égrènent sans que "Jess-Megan" ne réapparaisse ou donne le moindre signe de vie. Elle décide de contacter "Jason-Scott"pour lui ,faire part du fait que sa femme avait un amant car Scott est soupçonné par la police comme tous les maris dans cette présente situation.

Le roman est écrit à 3 voix, 3 voix de femmes : Rachel, Anna ( la nouvelle épouse de son ex mari) et Megan, la disparue et au fil du temps les recoupements entre les uns et les autres protagonistes se révèlent comme un fil conducteur dans un écheveau emmêlé mais il faut du temps et de la patience car non seulement, il faut arriver à assimiler les différents personnages, leur vie et leur état d'esprit mais encore on passe d'une année à l'autre selon le locuteur. Au fur et à mesure, les anciens témoignages se rejoignent tous au présent. le seul bémol en ce qui me concerne, c'est cette confusion qui oblige souvent à revenir un peu en arrière pour savoir qui parle et quand.

Le suspense est implacable et Rachel, alcoolique qui oublie en permanence ses actes lorsqu'elle est trop imbibée est une personne très attachante.

Un bon livre. Merci Madame Hawkins.


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Trois femmes, trois hommes, mariages et infidélités.

La fille du train, c'est Rachel, alcoolique, empâtée, stérile, larguée par son mari et par son job, ceci expliquant cela ...ou l'inverse.
Pétrie de solitude et de beuveries, ne lui reste que l'obsession d'un bonheur en couple. Mirage qu'elle recherche obstinément dans la nouvelle famille de son ex-mari, ou par le fantasme de la vie rêvée qu'elle attribue à un jeune couple d'amoureux, aperçu chaque jour fugitivement depuis la vitre de son train de banlieue.

Accrocheur d'emblée, il faut bien avouer. Le voyeurisme étant un travers très humain, on s'identifie facilement. Et la construction romanesque de personnages antipathiques est bien plus intéressante que la normalité. On en a pour son compte car ils sont nombreux à être détestables dans cette histoire de harcèlement et de manipulation. Plus que la résolution de l'enquête de disparition dans laquelle Rachel devient témoin, ce sont les addictions tristement banales qui ont la part belle: alcoolisme, voyeurisme, frustration de maternité, dépression maniaque, obsession sexuelle, violence.

Après un début prometteur, le livre prend un rythme de croisière un peu mou, il faut patienter pour le voir s'accélérer. C'est un peu trop redondant, on tourne souvent en rond dans les radotages de l'addiction de Rachel noyée dans les vapeurs d'alcool. On peut pourtant noter une habilité de construction dans les échelles de temps et dans les trois différentes perspectives de narration. Pour un premier roman, c'est d'une belle maturité littéraire.

Je suis néanmoins étonnée du battage médiatique et de l'engouement parfois excessif du public pour ce livre bien ficelé mais ... de là à être ensorcelée..(cf 4e de couverture)
Pas de quoi le mettre au firmament étoilé mais ça reste un honnête bouquin d'escapade ferroviaire.
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