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3,6

sur 142 notes
Un roman que j'attendais depuis bien longtemps... 10 ans !! J'avais dévoré Je suis Pilgrim. Je me souviens de son rythme effréné.

Alors déjà rien que pour cela ce roman est différent. le rythme est lent ici. J'ai mis beaucoup de temps a arriver au bout.
En plus de cela, il y a vraiment des longueurs dans la narration.

Néanmoins, ce roman est assez bien construit.
Les personnages sont extrêmement bien travaillés. D'ailleurs réussir a me faire avoir de la compassion pour un terroriste est un véritable tour de force..
Le scénario se tient aussi, mais souffre de quelques passages en dent de scie.

Alors au final, je suis déçue de ce roman car j'ai eu une lecture longue, mais agréable malgré tout. Il faut aussi admettre que j'en attendais vraiment beaucoup.
Le soucis c'est que de passer déjà autant de temps entre deux romans, et après le succès de je suis Pilgrim il y avait forcement une forte attente des lecteurs. Et malheureusement ce roman n'est pas a la hauteur de mes attentes.

Je remercie Babelio et les éditions J C Lattès pour cette lecture.
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Dix ans se sont écoulés depuis la sortie sur le marché du dernier roman de l'auteur anglais “Je suis Pilgrim”. Un livre qui m'a marqué par sa qualité littéraire et ce mélange subtil entre polar et roman d'espionnage. Une véritable réussite.
Dix ans donc, alors que l'on découvre aujourd'hui “L'année de la sauterelle”, amputé de quelques centaines de pages par rapport à son prédécesseur. Il n'en reste pas moins un magnifique récit qui mêle une nouvelle fois, roman policier, espionnage mais également …anticipation.

Quel meilleur support que la CIA dont les moyens techniques et financiers semblent infinis pour évoquer des missions d'espionnage sur des terrains extérieurs.
Alors que Daesh est définitivement anéanti suite aux attaques incessantes des alliés occidentaux sur leur califat, une partie s'est reconstituée comme l'hydre de la mythologie grecque, se réincarnant en l'Armée islamique des Purs.. Mais ce qui alerte définitivement Langley est un simple morceau de papier, fixé au dos d'une pièce détachée de voiture, laissé par un des soldats des Purs. Papier, qui après avoir été analysé et décrypté par les experts de la CIA, donne à penser que l'Armée des Purs prépare un feu d'artifice. Dans le langage du renseignement, cela équivaut à un acte terroriste de grande ampleur.
Pour le Directeur de la CIA - Falcon Rourke- cela signifie l'urgence d'agir, de rencontrer ce fameux messager en territoire hostile, de l'exfiltrer puis de le débriefer sur ce projet potentiellement dévastateur ourdi par ces islamistes radicaux, toujours décidés à marquer l'histoire comme leur frère Ben Laden l'a fait avant eux.
Pour Rourke, la seule solution est d'envoyer sur le terrain un agent expérimenté, spécialisé dans la pénétration des Zones interdites d'accès, de sympathiques régions du monde comme la Corée du Nord, la Russie ou les zones tribales du Pakistan, où l'existence d'un agent occidental est toujours par défaut un défi. Ridley Walker est cet homme-là, rompu aux traques les plus ardues comme celle du Mage, mission qu'il va devoir stopper afin de se concentrer sur l'urgence du moment : rejoindre l'Iran incognito afin de tenter d'exfiltrer le messager avec sa famille. Mais un homme va se mettre en travers de sa route . Un homme bien connu des services de renseignement américains : une brute sanguinaire dépourvue de toute humanité, un ancien Spetsnaz (force spéciale russe) ayant rejoint l'Etat Islamique, dont le tatouage dorsal représente une sauterelle. Un certain al-Tundra censé être mort en Irak après le largage de plusieurs bombes mais aujourd'hui ressuscité pour le pire. Une mission à haut risque qui va se transformer en quête existentielle pour Ridley …et le bien de l'humanité.

Difficile de ne pas succomber une nouvelle fois à la force de ce récit au scénario millimétré et aux drames d'un réalisme poignant. Certes le rythme du récit est plus lent que dans Pilgrim mais cela nous permet de rentrer tout à fait dans ces stratégies incroyables mis en place par l'Agence, minutieusement préparées, analysées, challengées puis définitivement validées. Rien n'est laissé à l'improvisation et Ridley peut également compter sur quelques gadgets toujours utiles pour se sortir d'un mauvais pas . L'essentiel reste cependant la force de caractère de l'agent, son expérience et son endurance tout terrain. Sans parler de cet assurance à toute épreuve gage de survie en milieu hostile ou lors d'un événement malencontreux qui peut tout faire basculer.
En face de Ridley, l'auteur nous propose un vrai méchant de compétition. Un barbare qui mérite sa réputation et qui comme les invasions de sauterelles ressemble à un fléau de Dieu.
Difficile de ne pas être tenu en haleine par cette traque incroyable, totalement hors du temps. Car celle-ci va effectivement subir quelques soubresauts…
Outre ces deux personnages qui crèvent l'écran, l'auteur ne néglige pas les seconds rôles qu'ils soient du bon ou du mauvais côté du manche même si les ”bons” sont effectivement en surnuméraires d'autant qu'ils appartiennent à la CIA, organisme tentaculaire s'il en est.
On comprend les dix ans qui séparent ces deux romans tant le travail de recherches a dû être colossal afin que tout soit crédible même quand le récit sort soudain du cadre. Mais ça, il vous appartient de le découvrir.
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Quand on commence un livre de Terry Hayes, c'est tout un univers qui s'ouvre à nous !
Ici on découvre l'histoire palpitante de Ridley, un agent de la CIA !

J'avais lu auparavant Je suis Pilgrim, son précédent livre, et il fût un réel coup de coeur. Alors quand j'ai vu qu'il sortait ce livre-ci je ne pouvais pas passer à côté !
Ayant vu le nombre de pages, ainsi que le résumé je me méfiais néanmoins de ce que j'allais découvrir en commençant cette histoire. Mais, dès les premières pages mon appréhension s'est vite résorbée et j'ai été directement conquise par la plume de l'auteur, que j'avais tant aimé dans Je suis Pilgrim.
C'est un vrai plaisir de retrouver cette écriture si fluide avec un rythme soutenu qui font en sorte qu'on n'a aucunement envie de reposer ce livre ! On survole les 686 pages, tellement cette histoire est complète, captivante, qu'il n'y a pas une seule lenteur et qu'il y a un réel attachement avec les personnages !
Cependant, le dernier chapitre m'a un peu surprise et étant plus terre à terre, je ne suis pas sûre que j'ai complètement adhéré à cette tournure de l'histoire, enfin je n'en dirai pas plus !

Des personnages plus qu'attachants, une histoire palpitante et jubilatoire, bref ne passez pas à côté de ce livre ! Un livre qu'on n'oublie pas facilement, un coup de coeur pour moi !
Merci Babelio et la maison d'édition JC Lattès pour cette excellente lecture lu lors de la masse critique mauvais genre !
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Il y a une dizaine d'années, comme beaucoup, j'avais été tenu en haleine par Je suis Pilgrim, un épais thriller d'espionnage très efficace, renouant — en mieux ! — avec le genre de livres que j'affectionnais et consommais dans ma jeunesse, du temps de la guerre froide, les aventures d'agents spéciaux anglo-saxons s'appliquant à déjouer les intentions maléfiques des collègues d'en face, alors généralement soviétiques. L'auteur, Terry Hayes, qui a fait ses preuves comme scénariste à Hollywood, avait placé son premier roman dans un contexte géopolitique d'actualité, celui des années post onze-septembre et de la lutte des services secrets américains contre le terrorisme islamiste d'Al-Qaïda.

Dans L'année de la sauterelle, Terry Hayes renouvelle la recette en l'adaptant à la sauce d'aujourd'hui. le narrateur est un agent américain « exceptionnel » ; sa mission consiste à s'infiltrer en territoire hostile, pour neutraliser un terroriste extrêmement dangereux, un combattant aussi « exceptionnel » que lui — enfin presque ! — : natif de Russie, formé en Tchétchénie et en Syrie, converti à l'Islam, Roman Kazinski alias Abu Muslim Al-Toundra est convaincu qu'Allah l'a choisi pour purifier le monde en éradiquant la civilisation occidentale. le tatouage de sauterelle qu'il affiche sur son dos est une évocation des fléaux bibliques infligés à l'Egypte des pharaons. Voilà qui promet !

La littérature de Terry Hayes est roborative. Je suis Pilgrim comptait sept cents pages. Avec L'année de la sauterelle, on monte à plus de onze cents. Cela peut te faire peur, lectrice, lecteur, mais sache que j'ai lu le livre avec beaucoup d'intérêt et d'agrément. Il est extrêmement bien écrit. Malgré les périls qui le menacent, le narrateur trouve les mots justes pour décrire son environnement, un paysage désertique spectaculaire, les ruines rouillées d'un complexe industriel désaffecté… Sa prose très fluide et harmonieuse permet d'absorber toutes les vicissitudes du genre : stratégies fumeuses, explications scientifiques ardues, descriptions techniques détaillées, tableaux de tortures et de tueries imagées, lenteurs volontairement suspensives… Sur ce dernier point, pas de quoi se ronger les ongles : quand il te reste cinq cents pages à lire, tu te doutes bien que rien de définitif n'arrivera dans les suivantes.

La guerre secrète moderne fait appel à des armes et à des technologies d'avant-garde impressionnantes, inquiétantes : omniprésence de drones, surveillance visuelle et auditive par satellite, « bombes sushi » encore plus ravageuses que les « bombes ninja »… Certaines sont probablement irréalistes ou futuristes — personnellement, je manque d'expertise —, mais peu importe, il faut jouer le jeu proposé par l'auteur. Il t'arrivera même, lectrice, lecteur, d'être embarqué pour un aller-retour stupéfiant dans le futur. Les fictions d'anticipation ne sont pas trop mon truc, mais là encore, je me suis laissé prendre.

Avant de sauver le monde, notre héros doit repartir plusieurs fois au combat, pour des affrontements impitoyables, dont il sort rarement indemne. Heureusement, il peut compter sur la bienveillance paternaliste de ses chefs de la CIA. Il est aussi très amoureux de sa compagne, une médecin urgentiste dont les compétences tombent à propos, mais qui voudrait bien que son homme change de job. Les chapitres sur les aléas de leur vie privée m'ont un peu rappelé les deux romans très intimistes de Javier Marías (Berta Isla et Tomás Nevinson), consacrés au quotidien d'un agent secret et de sa femme.

Des petites touches sentimentales qui ne dénaturent pas la vocation du livre. L'année de la sauterelle reste avant tout un roman d'action et d'aventure prenant et trépidant.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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● L'auteur, le livre (400 pages, 2024, 2023 en VO) :
Terry Hayes est un scénariste qui a travaillé sur la série des Mad Max et qui partage sa vie entre Grande Bretagne et Australie.
On a découvert il y a peu son premier thriller : Je suis Pilgrim.
Voici un nouvel épisode, son troisième roman et le second traduit en français : L'année de la sauterelle.
Car chacun sait que les sauterelles ou les criquets (The year of the locust en VO) se développent et croissent sans bruit durant plusieurs années avant que leurs nuées s'envolent et s'abattent sur le pauvre monde. Ainsi, Terry Hayes nous invite à assister à l'essor d'une nuée de djihadistes qui se préparaient dans les montagnes reculées d'Afghanistan : l'année de la sauterelle est annoncée pour très bientôt. L'occident peut trembler.

● On aime bien la première moitié :
❤️ On aime bien l'écriture très pro, fluide et bien rythmée, de cet auteur qui arrive un peu sur le tard dans le monde très convenu du thriller d'espionnage mais qui réussit à tirer habilement sa plume du jeu.
Ses bouquins ne révolutionnent pas le genre mais on est bon public et on veut bien encore et toujours, embarquer aux côtés du super héros très fort et très malin qui va sauver les États-Unis (et le reste du monde avec, ouf) des griffes des méchants terroristes islamistes.
Tout cela avec une bonne dose de clichés éculés, un peu de technologie branchée, un peu d'humour désabusé, un savant mélange de testostérone et d'adrénaline, en somme rien de bien nouveau sous le soleil de Kaboul mais encore faut-il savoir doser ces ingrédients avec soin et un peu de brio si possible. Tout comme son super-héros, Terry Hayes fait le job et il le fait bien.
❤️ On savoure le plaisir de se laisser promener au fil des longues digressions de cet auteur, c'est un peu sa marque de fabrique. Un personnage nous raconte telle anecdote périlleuse, un autre se souvient de telle mission au Moyen-Orient ou de telle aventure au Vietnam, puis on va nous détailler longuement et inutilement telle escale d'avion à Ryad ou tel campement dans les montagnes, ... laissant l'intrigue principale se dérouler peu à peu en arrière-plan, lentement au fil des pages.
C'est ce qui fait d'ailleurs tout le charme de ces gros pavés quand le lecteur se laisse ainsi balader car nullement pressé d'arriver au terme d'un long voyage de 400 pages.
😕 le grincheux s'étonnera sans doute à mi-parcours du culot de Terry Hayes qui se lâche un peu et qui sort de son chapeau une péripétie vraiment too much et d'un genre plutôt surprenant ici. On ne peut rien en dire sans divulgâcher évidemment mais ce tour prendra assurément le lecteur à contre-pied : attention, une sauterelle peut en cacher une autre !
Mais restons bon public et faisons confiance à cet auteur inventif et scénariste exubérant, pour trouver le moyen de retomber sur ses pattes.

● L'intrigue :
Un agent doit pénétrer en Afghanistan pour exfiltrer un informateur susceptible de renseigner la CIA sur un dangereux terroriste que tout le monde croyait mort mais qui serait en train de préparer rien moins qu'un terrible attentat, un feu d'artifice façon 11 septembre.
Bien entendu, l'exfiltration va partir en vrille de manière ni très propre, ni très cool, bref c'est la cata, surtout pour l'informateur et même pour notre héros.
Mais nous ne sommes qu'au tout début du bouquin et le lecteur peut donc se pelotonner plus confortablement dans son fauteuil pour anticiper le plaisir d'encore quelques heures de cinoche sur grand écran en imax et technicolor.
Pour celles et ceux qui aiment les héros invincibles.
Livre lu grâce à NetGalley et aux éditions JC. Lattes.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Les cavaliers de la tourmente
Comme tous ceux qui avaient été subjugués par Je suis Pilgrim, j'attendais avec impatience de lire le deuxième thriller de Terry Hayes : c'est chose faite grâce à NetGalley et à l'éditeur Jean-Claude Lattes que je remercie vivement.
L'année de la sauterelle, plus de 1000 pages (en édition numérique), est un thriller d'espionnage mais pas que. S'inscrivant dans un contexte géopolitique brûlant, il fait aussi une petite incursion dans l'anticipation et ça, très franchement, ça m'a totalement déstabilisée !
Je rembobine !
Daech est à terre, mais son idéologie perdure et les adeptes pour reprendre le flambeau ne manquent pas. A la frontière de l'Iran et de l'Afghanistan, c'est l'Armée des Purs qui, sous la houlette d'un homme charismatique, ultra-violent, russe, ex membre des Spetsnaz, que les Américains croyaient mort, qui fomente un attentat de grande ampleur. La CIA envoie l'un de ses meilleurs agents, Ridley Walker, un spécialiste des « zones interdites d'accès », sur les traces de Abu Muslim al-Tundra « Un musulman venu de la neige… des terres incultes… l'homme des sombres hivers… ». La traque sera implacable, ponctuée de dangers inimaginables. Elle emmènera Ridley très loin, et l'amènera à faire des choix impossibles.
Le point fort du roman est de faire pénétrer le lecteur dans les coulisses de l'espionnage, et plus particulièrement de la CIA. Moyens mis en place pour recueillir les renseignements, écoutes, analyses, réunions au sommet : on a vraiment l'impression de participer à l'élaboration de la stratégie de l'Agence américaine pour empêcher les terroristes d'agir. Les personnages sont tout aussi importants. Ridley, l'agent très spécial, doté d'une force de caractère extraordinaire et d'une intuition quasi-surnaturelle qui lui permet de se sortir de situations désespérées en anticipant les réactions de ses adversaires (en tentant également de les comprendre), est loin d'un James Bond. Il est terriblement humain, tout comme al-Tundra d'ailleurs, dont l'histoire, poignante, l'a entraîné « du côté obscur de la force ». Autour d'eux gravitent de nombreux personnages secondaires qui ont tous une importance capitale pour le récit.
A nouveau, Terry Hayes a frappé fort. Pourtant, la marche était haute !
Je situe toutefois ce thriller un tout petit peu au dessous de Je suis Pilgrim –en raison d'un twist déstabilisateur qui intervient dans la dernière partie- mais il est néanmoins très réussi.
Attention, risque de dépendance très élevé !
#Lannéedelasauterelle #NetGalleyFrance
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À mon avis, Terry Hayes a du trouver ma liste au Père Noël tant il a tapé juste: complexes industriels désaffectés, sous-marin, pays en -stan, écriture inclusive et plein de trucs dont je ne peux vous parler sans un énorme spoil. J'ai lu quelques chroniques mitigées et je peux comprendre qu'on n'adhère pas à la dernière partie ou aux descriptions presque cinématographiques de l'auteur. Mais pour moi, ça coche toutes les cases. On est sur un giga-coup de coeur absolu façon World War Z. le prochain, ce sera comme le 29 février, dans 4 ans donc.

L'histoire? Si vous êtes comme moi et que vous avez adoré « je suis pilgrim », avez-vous vraiment besoin de la connaître? Bon, puisque ça insiste… On est un thriller d'espionnage qui vous baladera de l'océan Indien aux grandes steppes anciennement soviétiques, en passant par Langley, siège de la CIA, évidemment. Vous en apprendrez tant sur le renseignement que vous demanderez si c'est vraiment possible tout ça et probablement que non, l'auteur en a certainement inventé une partie. Ou pas.

Les presque 1000 pages vous occuperont sans doute un moment mais l'art consommé du rebondissement et du cliffhanger de fin de chapitre vous feront oublier que ça fait 10 jours que vous lisez le même livre. Confessons même qu'à l'aube de la quatrième partie vous penserez même vous être trompé d'ouvrage tant le basculement des genres est surprenant!

Un livre qui n'est peut-être pas pour tout le monde mais qui était certainement pour moi!
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10 ans après le fantastique "Pilgrim", Terry Hayes nous offre "L'année de la sauterelle".

La première partie du livre est très agréable avec une classique intrigue d'espionnage qui ne laisse pas un instant le lecteur en repos et je n'ai pas boudé mon plaisir. J'ai souvent eu l'impression de lire un film d'action américain, avec l'inévitable CIA et l'indispensable espion qui s'en sort toujours, mais un film d'action avec un scénario superbement écrit. le talent d'écriture de Terry Hayes nous emmène dans une histoire mouvementée au cours de laquelle, de temps à autre, il nous fait prendre un chemin de traverse pour nous entretenir de personnages secondaires avant de nous ramener dans l'intrigue. Ces petites sortes de pauses dans l'histoire ajoutent encore au plaisir de cette lecture.

Et puis, tout d'un coup, au fil d'un paragraphe, sans prévenir, Terry Hayes nous fait entrer dans une autre histoire, totalement inattendue. Je ne vais rien en dire pour ne pas gâcher votre découverte mais j'avoue avoir éprouvé une telle déception que j'ai failli cesser ma lecture. Je ne l'ai pas fait parce que malgré tout, l'auteur réussit, sans lâcher le lecteur, à rendre ce retournement intéressant jusqu'à l'épilogue totalement rocambolesque juste avant lequel il accomplit un superbe salto arrière sous nos yeux éberlués.

Malgré le retournement de situation qui m'a chiffonnée au milieu de l'intrigue, je me suis laissée embarquer par cette lecture qu'il faut prendre pour ce qu'elle est, comme je vous le disais au début, c'est-à-dire un film d'espionnage mouvementé, superbement bien écrit, dans lequel on ne s'ennuie pas un instant. Un livre parfait pour passer un bon week-end.
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J'ai lu je suis Pilgrim du même auteur son deuxième roman est un monument, pourquoi?
D'abord la couverture du roman qui est représenté par des ailes de sauterelle et puis le roman est en quatre parties. Les deux première s'est l'histoire d'une légende de l'agence CIA. l'aventure ce situe en Iran en passant par le Pakistan et l'Afghanistan. 400 pages d'une infiltration pour prendre contact avec un messager. En option au début du roman une intrique avec un de leur agent qui les a doublés. Les deux dernières parties histoire se trouve dans la science fiction. Je vous en dis pas plus car sa vaut le détour sur 386 pages. Bravo pour l'auteur écrire tel roman d'espionnage.
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Dire que l'attente fût longue est un euphémisme...car c'est 10 ans après le merveilleux "Je suis Pilgrim" que Terry Hayes nous revient avec l'année de la sauterelle que j'ai dévoré malgré ses plus de 1000 pages. Verdict ? 

On fait la connaissance de Ridley, espion au service de la CIA, spécialiste des zones impossibles d'accès. Il est envoyé au Moyen-Orient, entre Iran et Afghanistan pour confirmer qu'un chef de guerre assoiffé de sang et toujours en vie. Mais rien ne va se passer comme prévu. Un fac-à face haletant s'annonce. 

Je ressors de cette lecture avec un vrai sentiment mitigé qui me déçoit moi-même... 

Dans la première partie du roman, on est véritablement projeté dans le monde des espions, ces héros à l'identité cachée qui oeuvrent pour que les citoyens du monde soient moins menacés. L'ambiance est très tendue, les descriptions d'une précision sans faille, et l'ambiance avec ce qu'il faut de touffeur et de sensations. du grand espionnage donc, porté par une écriture fluide et imagée qui nous permet de nous y croire vraiment. 

J'ai adoré le personnage de Ridley, qui se révèle d'une grande complexité et d'une profonde humanité. Son face-à-face avec Al-Tundra, le terroriste tant recherché, est tellement bien écrit, qu'on le voit déjà presque porté à l'écran.

Si l'histoire en était restée à ce duel, je n'aurais pas hésité à qualifier ce roman de parfait, mais malheureusement, l'auteur a choisi de changer de genre au 3/4 de celui-ci, basculant dans un mélange de science-fiction et d'anticipation. Et cette transition, que je trouve pas forcément nécessaire, m'a paru pas nécessaire. Car même si je suis fan de ces deux genres, leur apport ici n'est pas énorme. Je comprends le principe et l'idée de coller à une actualité récente, mais j'ai perdu un peu le fil. 

L'année de la sauterelle reste tout de même un excellent roman, que je suis ravie d'avoir découvert, même si j'aurais préféré une fin différente. 
Lien : https://livresforfun.overblo..
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