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sur 2165 notes
J'avais lu la saga du Clan des Otori dans mon adolescence, et j'en avais gardé un très bon souvenir.
A l'occasion d'un long trajet en voiture, j'ai été accompagnée dans mon voyage par Takeo et Kaede en écoutant le silence du Rossignol en livre audio.

Lian Hearn propose aux lecteurs une immersion dans un Japon médiéval, composé de clans rivaux dont les conflits font autant l'objet de jeux d'alliance (notamment via les mariages diplomatiques ou les otages), que de trahisons et de guerres, encouragées par un cycle infernal de vengeances.

Le contexte est cruel et implacable, il nous est montré dès le début du roman. Alors que Tomasu revient de la montagne, il constate avec horreur la dévastation de son village, Mino, entièrement brûlé, et la perte de ses proches. Recueilli par sire Shigeru Otori, il change de nom pour sa propre sécurité. Il s'engage dans la quête de vengeance de son père adoptif, qui sera aussi l'occasion pour lui de découvrir ses origines, et des dons insoupçonnés.

Le roman est marqué par le sens de l'honneur des personnages, par la puissance du lien d'engagement envers un seigneur, et par la recherche de la dignité avant tout, la dignité y compris dans la mort. Ce Japon féodal n'est pas dénué d'un certain raffinement, et avec la plume très douce de l'auteur, le récit prend des airs de poésie tragique.

L'écoute en format audio est très fluide, les sons et musiques accompagnant la lecture sont des choix judicieux.

En conclusion, j'ai apprécié de retrouver ces héros, leur détermination sans faille, dans ce contexte de tragédie, sublimé par la poésie.
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Takeo a toujours vécu dans un village paisible qui condamne la violence. Mais un jour, le village est massacré. Seul, il arrive à fuir, sauvé de justesse par Sire Shigeru, seigneur des Otoris. Celui-ci se prend d'affection pour le jeune homme qui lui fait penser à son défunt frère et décide de l'adopter. Mais tout d'abord, le Seigneur Iida, ennemi des deux hommes, doit payer. Et ce, même s'il est protégé par un fameux parquet rossignol qui chante dès qu'on pose le pied dessus !

Le Can des Otoris est sorti en 2002, j'étais au collège et dès la parution, j'ai eu envie de le lire. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas pu, il n'était pas à la bibliothèque où j'allais, et sûrement pour plein d'autres raisons et j'ai fini par l'oublier. Je suis devenue libraire et je n'ai pas pris le temps de le lire non plus parce que ce n'était pas une nouveauté. Mais j'ai finalement craqué !

Dans les premières pages j'ai eu un doute, mes attentes étaient-elles trop hautes ?

Pas du tout, j'ai rapidement été happée par le récit. Entre le conte initiatique, politique et fantastique, ce roman nous emmène dans un Japon médiéval qui n'est pas sans faire parfois penser à Game of Thrones !

J'ai été séduite par l'écriture, entraînée et me suis rapidement attachée aux personnages. Takeo bien sûr, qui grandit et apprend énormément dans ce premier tome, mais aussi Sire Shigeru, ce sage d'à peine 30 ans, ou encore la belle et toute jeune Kaede.

Bref, un véritable coup de coeur, j'ai commencé le 2ème tome directement après !
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J'ai lu ce premier tome il y a une dizaine d'année de ça, en finissant le tome 5, j'ai finalement eu l'envie de recommencer toute la saga.
Ce livre qui ciblait à la base les adolescents m'a de nouveau enchanté avec ma maturité adulte d'aujourd'hui.
Je dirai même que c'était osé de la part de l'auteure de traiter des sujets sombres pour la jeunesse, quand on voit aujourd'hui le niveau de la littérature pour cette tranche d'âge... ça fait peur.
Bref, ce livre est tellement important à mes yeux, car inextricablement lié à mes souvenirs d'ado, que j'ai du mal à expliquer le pourquoi du comment!
Lian Hearn réussit avec prouesse à nous faire trembler pour ses personnages attachants. Il est difficile de quitter la lecture tellement on a hâte d'apprendre la suite. Un conseil, ne passez pas à côté de cette saga.
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Avec « le Clan des Otori », l'auteure australienne Lian Hearn transporte le lecteur dans un Japon médiéval imaginaire teinté de fantastique, où il ne fait pas si bon vivre depuis que le Clan des Tohan a étendu sa domination des Terres de l'Est vers les Terres du Milieu.

Ce triptyque rallongé de deux tomes, dont le dernier revient sur les événements qui se sont déroulés avant le début de celui-ci, débute en compagnie de Tomasu, un jeune homme issu d'une communauté pacifiste, qui voit son quotidien bouleversé le jour où sa famille et les autres habitants de son village sont massacrés par des guerriers Tohan. Sauvé in extremis grâce à l'intervention de Sire Shigeru, du Clan des Otori, il est ensuite recueilli par son sauveur, avec qui il partage dorénavant un désir de vengeance envers Iida Sadamu, le leader impitoyable des Tohan. En parallèle, le lecteur découvre également la destinée de Kaede Shirakawa, retenue prisonnière dans un château appartenant à des alliés d'Iida depuis l'âge de huit ans et promise à un mariage arrangé visant à consolider le pouvoir d'Iida Sadamu.

Ce premier tome de la saga du Clan des Otori nous propulse donc au coeur de luttes sanglantes entre différents clans, tout en suivant l'apprentissage de ce jeune homme rebaptisé Takeo, qui tente de trouver sa voie au sein de cet univers violent, notamment en essayant de maîtriser les étranges pouvoirs dont il a visiblement hérité. Au fil des pages les différents personnages dévoilent leurs véritables intentions au sein de cette épopée mêlant action, quête de soi, luttes de pouvoir, amitiés, trahisons et amours impossibles, le tout imbibé d'une ambiance nippone et servi par une plume emplie de poésie, à l'image de ce parquet de la forteresse d'Inuyama qui chante comme un rossignol lorsque l'on marche dessus.

Une excellente lecture qui plaira aux adolescents et aux plus grands !
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Attention lecteur, cette série est addictive ! le premier tome du "Clan des Otori" nous embarque dans un univers raffiné et violent, celui des seigneurs de guerre du Japon médiéval. Dans cette épopée où se mêlent intrigues amoureuses et plans de vengeance, complots et loyauté, poésie et rivalités, le lecteur est emporté par une écriture agréable et fluide.Attention lecteur, cette série est addictive ! le premier tome du "Clan des Otori" nous embarque dans un univers raffiné et violent, celui des seigneurs de guerre du Japon médiéval. Dans cette épopée où se mêlent intrigues amoureuses et plans de vengeance, complots et loyauté, poésie et rivalités, le lecteur est emporté par une écriture agréable et fluide.
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J'admirais une fois de plus ma bibliothèque – je reste souvent en plein bogue devant! – lorsque j'ai eu soudain envie irrépressible de relire le premier tome du Clan des Otori de Lian Hearn. C'est l'une des premières sagas fantasy que j'ai lu après le Seigneur des anneaux de JRR Tolkien qui m'a passionné. Et je souhaitais, aujourd'hui, partager avec vous un de mes coups de coeur qui, à mon sens, n'est pas assez plébiscité sur la toile.

Lian Hearn est passionnée par le Japon médiévale et elle a souhaité lui rendre hommage avec cette saga en reprenant certains faits réels et en y ajoutant une bonne dose d'imagination qui donne à ce livre une touche très originale.

Takeo habite dans un village campagnard lorsque ce dernier se fait complètement massacré par les Tohan. Prêt de la mort, il est sauvé par Shigeru Otori qui va l'adopter afin d'accomplir sa vengeance. Iida souhaitant la défaite du clan Otori va amener les deux hommes dans la capital sous le prétexte d'un mariage.

Takeo est plus qu'un jeune garçon insignifiant, il cache de nombreux talents qui vont se révéler à lui au fur et à mesure de son apprentissage. Avec Shigeru, ils forment une relation père-fils attachante. Ils sont liés par la vengeance, par l'honneur mais également par les sentiments qu'ils se portent. Et cette relation est la base de toute l'histoire, de la quête de pouvoir qui va s'ensuivre. Takeo et Shigeru ont beaucoup de charisme, et l'attachement qu'on leur porte est inévitable.
Mais ils sont également magnifiés par les personnages féminins : Naomie et Kaede. Elles sont follement amoureuses de Shigeru et Takeo et sans eux la vie ne vaut pas d'être vécue. Cependant, leur amour est rendu impossible pour de multiples raisons que je ne vous dévoilerais pas ici.
De nombreux obstacles vont se dresser devant Takeo et Kaede en commençant par la Tribu.

Lian Hearn a développé un univers personnel dont elle seule possède les clefs. Son monde est le mélange de nombreuses influences qui font référence au Japon. L'honneur est maitresse du comportement des héros.
L'art et la prière font partie intégrante du récit sans qu'on s'en rende véritablement compte. L'auteure a su prendre son temps pour développer son univers mais lorsqu'il le faut, le récit a un rythme plus soutenu pour suivre tous les évènements.
La plume de Lian Hearn est très agréable à lire qui fait que les pages défilent à une allure folle. Et après avoir fini ma relecture du premier tome, je n'ai eu qu'une seule idée en tête, ressortir le tome 2.

J'avais en un coup de foudre pour ce premier tome il y a maintenant plus d'une dizaine d'année et voilà que rebelote. J'ai trouvé les mêmes émotions qu'à l'époque. C'était une vraie joie de le relire.
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Ce premier tome du Clan des Otori nous plonge dans un Japon médiéval imaginaire dans lequel des grandes familles qui dirigent des clans se partagent le pays et s'affrontent pour gagner des territoires et assoir leur suprématie.

LesTohan sont le clan le plus puissant du moment, ils font régner la terreur et sont responsables de la mort des parents de Sire Otori Shigeru et de son unique frère auquel il était très attaché.
Au cours d'un voyage, il recueille le jeune adolescent Tomasu, seul rescapé d'une famille persécutée par le seigneur Tohan, Iida Sadamu. Il l'emmène dans sa propre région et entreprend de le former et de l'adopter pour en faire son héritier. Mais derrière la bonté, réelle, du seigneur Otori Shigeru, le jeune Tomasu, renommé Takeo par son bienfaiteur, perçoit autre chose, un dessein qui le dépasse mais dont il doit devenir une pièce maîtresse.
Tiraillé entre son allégeance à son seigneur, les enseignements de son enfance passée au sein d'une religion qui condamne toute forme de violence et d'étranges talents qui lui viennent de son père qu'il n'a jamais connu, Takeo va devoir faire ses propres choix et assumer ce qu'il est réellement.

Parallèlement, Kaede, une jeune fille offerte en otage au seigneur Noguchi n'est pas traitée comme son rang l'exige. Elle a appris à se débrouiller seule pendant les nombreuses années qu'elle a passées loin de sa famille. En grandissant, elle est devenue très belle et les hommes de la maison ne cesse de la taquiner jusqu'à ce que l'un d'eux tente d'abuser d'elle. Kaede a su se défendre et dorénavant elle sera mieux traitée, mais un mariage arrangé avec un seigneur servirait les intérêts du seigneur des Tohan.

C'est une épopée pleine d'action et de suspense, où se mêlent intrigues de pouvoir, intrigues amoureuses, trahisons , assassinats, apprentissage du héros qui acquiert des pouvoirs mystérieux.
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J'avais vaguement croisé la tranche de cette saga dans les rayons de la bibliothèque municipale mais sans jamais franchir le pas. Certains m'en disaient beaucoup de bien, d'autres au contraire se montraient très critiques accusant l'auteur de surfer sur de faciles poncifs. J'ai donc décidé de m'y mettre pour me faire une idée.
A dire vrai, j'ai passé un moment agréable aux cotes de Takeo, même si j'ai regretté, parfois, certaines tournures dues je pense à la traduction. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère de ce livre qui ressemble à une estampe japonaise. Au fil de l'eau, omniprésente dans le roman, on assiste à des tableaux ou s'affrontent l'élégance et la violence, le raffinement et la barbarie, l'honneur et la trahison.
Pas assez enthousiaste pour accorder un 4 étoiles, mais suffisamment tout de même pour poursuivre la lecture de cette série.
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Roman captivant au coeur d'un japon féodal où se mêlent lutte des clans, Honneur du guerrier, Loyauté, Trahison, Vengeance et Amour.
J'ai découvert un monde qui m'était totalement inconnu mais intriguant et effrayant de par sa cruauté.
Je me suis réellement attaché aux personnages qui se donnent corps et âme à leur seigneur bien aimé et dont les destins sont irrémédiablement liés.
Derrière cette violence se cache l'amour, l'amour interdit, l'amour passionné mais aussi de la poésie et de l'art.
Excellent, je vais de ce pas me procurer les deux tomes qui suivent.
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J'ai très vite accroché au style poétique et fluide de l'auteur, que ce soit pour les descriptions, les combats ou les émotions.
La trame du livre n'a rien d'original mais j'ai beaucoup aimé le cadre dans lequel l'auteur fait se dérouler cette histoire. Elle a la capacité d'emmener le lecteur vers cette île imaginaire qui semble tant ressembler au Japon. Ses personnages sont criants de vérité, quand bien même seraient-ils imaginaires.J'ai également beaucoup aimé la pudeur avec laquelle l'auteure évoque les sentiments qui les lient entre eux.

Dans le commencement de ce livre, nous suivons deux personnages qui vont par la suite se rencontrer. Jusque là le livre raconte leur évolution, un chapitre pour l'un, le chapitre suivant pour l'autre etc. J'ai également beaucoup aimé ce découpage qui permet de nous familiariser avec chacun d'entre eux, ainsi qu'avec leurs amis et connaissances.

J'ai beaucoup aimé (aussi !) les différents personnages. Ils sont attachants et bien construits, particulièrement sire Shigeru et dame Maruyama qui sont mes préférés. Les méchants sont nombre et les injustices flagrantes. Les personnages sont tout aussi complexes qu'attachants, ce qui fait que parfois, on se prend à hurler : "Mais pourquoi ?".

Même si la trame de l'histoire semble classique, de petits rebondissements offrent au lecteur des surprises inattendues qui font de ce livre un ouvrage efficace et plein de fraîcheur. Vivement la suite !
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