J'admirais une fois de plus ma bibliothèque – je reste souvent en plein bogue devant! – lorsque j'ai eu soudain envie irrépressible de relire le premier tome du Clan des Otori de
Lian Hearn. C'est l'une des premières sagas fantasy que j'ai lu après
le Seigneur des anneaux de
JRR Tolkien qui m'a passionné. Et je souhaitais, aujourd'hui, partager avec vous un de mes coups de coeur qui, à mon sens, n'est pas assez plébiscité sur la toile.
Lian Hearn est passionnée par le Japon médiévale et elle a souhaité lui rendre hommage avec cette saga en reprenant certains faits réels et en y ajoutant une bonne dose d'imagination qui donne à ce livre une touche très originale.
Takeo habite dans un village campagnard lorsque ce dernier se fait complètement massacré par les Tohan. Prêt de la mort, il est sauvé par Shigeru Otori qui va l'adopter afin d'accomplir sa vengeance. Iida souhaitant la défaite du clan Otori va amener les deux hommes dans la capital sous le prétexte d'un mariage.
Takeo est plus qu'un jeune garçon insignifiant, il cache de nombreux talents qui vont se révéler à lui au fur et à mesure de son apprentissage. Avec Shigeru, ils forment une relation père-fils attachante. Ils sont liés par la vengeance, par l'honneur mais également par les sentiments qu'ils se portent. Et cette relation est la base de toute l'histoire, de la quête de pouvoir qui va s'ensuivre. Takeo et Shigeru ont beaucoup de charisme, et l'attachement qu'on leur porte est inévitable.
Mais ils sont également magnifiés par les personnages féminins : Naomie et Kaede. Elles sont follement amoureuses de Shigeru et Takeo et sans eux la vie ne vaut pas d'être vécue. Cependant, leur amour est rendu impossible pour de multiples raisons que je ne vous dévoilerais pas ici.
De nombreux obstacles vont se dresser devant Takeo et Kaede en commençant par la Tribu.
Lian Hearn a développé un univers personnel dont elle seule possède les clefs. Son monde est le mélange de nombreuses influences qui font référence au Japon. L'honneur est maitresse du comportement des héros.
L'art et la prière font partie intégrante du récit sans qu'on s'en rende véritablement compte. L'auteure a su prendre son temps pour développer son univers mais lorsqu'il le faut, le récit a un rythme plus soutenu pour suivre tous les évènements.
La plume de
Lian Hearn est très agréable à lire qui fait que les pages défilent à une allure folle. Et après avoir fini ma relecture du premier tome, je n'ai eu qu'une seule idée en tête, ressortir le tome 2.
J'avais en un coup de foudre pour ce premier tome il y a maintenant plus d'une dizaine d'année et voilà que rebelote. J'ai trouvé les mêmes émotions qu'à l'époque. C'était une vraie joie de le relire.
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