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4,21

sur 2165 notes
Lu il y a plusieurs années et je me souviens avoir eu un énorme coup de coeur pour ce roman.
Nous suivons ici les aventures d'un jeune adolescent adopté par le puissant clan des Otori. Mais bientôt Takeo va révéler des aptitudes incroyables jusque là insoupçonnées...
Amour, vengeance, quête ; une épopée sur fond de Japon médiéval en pleine tourmente dans les guerres de clans qui divise le pays.
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Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est oui, pour revivre l'évolution du personnage de Tomasu/Takeo bien qu'il y ait certains raccourcis un peu trop grossiers à mon goût. A lire quand même.
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En voilà une belle découverte et une chouette ouverture de saga ! Une écriture fluide et teintée d'émotion nous propose de découvrir un Japon médiéval beau, terrifiant et poétique. L'auteure gorge d'émotion et de sensibilité ses protagonistes, les présentant tout en nuances, ajoutant, de fait, à la poésie des émotions et des circonstances.
Le récit se construit autour de deux personnages principaux, un jeune homme, Takeo, en quête d'identité et d'appartenance, doux et sensible et pourtant subtilement doué pour la mort ; une jeune fille emplie de colère, Kaede, qui se construit autour d'un besoin de vengeance. Les protagonistes secondaires sont complexes, profonds, attachants ou haïssables. Les descriptions mêlent savamment la beauté des paysages, de l'art, et de l'émotion à l'horreur de la guerre, de la violence et des complots. Somptueux contraste manié avec brio, un combat du sublime et de l'horrible, une danse de la lumière et de l'obscurité.
Nous avons un héros grandi et élevé par la grandeur de ses sentiments, il dessine dans son sillage une fresque romanesque tissée de vie et de mort et de sentiments violents qui sont à eux seuls un parcours initiatique.
Tout y est pour réussir un cocktail équilibré entre psychologie, émotion, et action... Un début de saga qui est purement enthousiasmant et laisse espérer une fresque romanesque digne de la beauté et de la violence du Japon féodal...
On peut regretter quelques éléments convenus mais ils sont si peu nombreux qu'ils ne gênent en rien la lecture, le voyage est passionnant, et si nous sommes loin de pleurer avec les protagonistes, le pincement au coeur est présent et l'épopée est telle qu'il est difficile de lâcher le roman... le lecteur ne demande qu'à s'imprégner davantage de ce héros prometteur, sublime dans ce qu'il a de fragile et d'imparfait.
Si tous les tomes sont aussi bons que celui-ci (qui n'est qu'un tome introductif), c'est un kifff monumental en perspective... oui je suis enthousiaste...
Je suis ravie de finir cette année de lecture sur un une note si positive.

Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Voilà un livre qui traîne dans ma PAL depuis plusieurs années ! Il faut dire que l'Asie et sa culture ne m'ont jamais particulièrement attirée et j'avais presque acheté ce livre à mon corps défendant, parce que de nombreuses personnes dans mon entourage m'en disaient du bien. de là à décider de se plonger dedans, il y avait un pas à franchir et il m'a fallu du temps pour ça.

Il n'empêche que sans ce petit parfum d'Asie justement, le silence du rossignol serait un roman de fantasy très classique. C'est une quête initiatique, celle d'un jeune homme innocent dont toute la famille est massacrée sous prétexte de religion par la dictature en place, et sur les épaules duquel va reposer la libération de tout un peuple. On a déjà lu ça des centaines de fois, au bas mot, mais la particularité du roman de Lian Hearn, c'est qu'il se déroule dans un Japon féodal imaginé et qu'on y trouve les moeurs et les décors qui vont avec.

A cause de mon manque chronique de connaissances sur le sujet, l'expérience était intéressante. J'ai eu un mal fou à me faire aux noms propres japonais : prénoms, noms, lieux me demandaient un réel effort de concentration - et je suis d'ailleurs toujours incapable de lire Yaegahara sans le prononcer laborieusement dans ma tête - mais j'ai fini par m'y faire. Je m'attendais à davantage de descriptions par contre, tant des rizières, des maisons ou des jardins que des coutumes, et je suis restée un peu sur ma faim de ce côté-là. Ce qui m'a beaucoup plu en revanche, c'est la sérénité qui se dégage de certains passages, ces moments hors du temps où tout semble suspendu…

Takeo est un personnage très attachant et les relations qui s'établissent entre Shigeru et lui ont su me toucher. Elles sont empreintes de respect et de loyauté. J'ai moins accroché au personnage de Kaede et à leur amour au premier regard, en revanche, je n'y ai pas cru une seule seconde. C'est dommage parce que, indépendamment de lui, cette jeune fille a une destinée intéressante, bien qu'elle soit un peu trop soumise à mon goût. Dans cette civilisation, tout semble passer par les hommes et les guerriers en particulier.

Une lecture plaisante et agréable, qui m'aura apporté son lot de découvertes sans l'aspect un peu rébarbatif et laborieux que je craignais. Il me reste quand même une foule de questions, sur les Invisibles et leur religion, sur la Tribu et les pouvoirs innés de ses membres, et je compte bien sur la suite pour m'apporter quelques réponses. En un mot, rafraîchissant !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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(...) Il s'agissait d'une relecture: j'avais lu les 2 1ers tomes de cette série lors de leur sortie, avant de la mettre de côté le temps que tous les tomes paraissent: lorsque j'avais voulu lire le tome 3, j'étais perdue, trop de temps avait passé entre sa sortie et celle du tome 2. Cette fois, j'espère bien lire la série en entier!

Pour ce qui est de trame de l'histoire, mon souvenir de ce livre était beaucoup plus précis que ce à quoi je m'attendais, ce qui fait que je n'ai pas été surprise par ma lecture autant que j'aurais aimé l'être. On suit le jeune Takeo dans son éducation, le développement de ses dons et l'évolution de sa relation avec sa famille d'adoption. En parallèle, certains chapitres sont consacrés à Kaede, le personnage féminin principal, otage depuis l'enfance dans un clan ennemi, qui connaît également quelques péripéties.

Sur la forme, j'avoue que j'espérais mieux. le texte m'a semblé moins touffu que dans mon souvenir. Il y avait certaines facilités et l'éducation de Takeo semblait un peu trop rapide. A ma première lecture, j'avais eu un gros crush pour sire Shigeru, cette fois il m'a paru manquer un peu d'approfondissement. Ce qui s'explique par le fait que le personnage est tout en retenue, probablement ce qui m'avait séduite la 1e fois ^^ J'ai bien apprécié Kaede, par contre, j'ai trouvé que l'aspect condition des femmes dans ce Japon féodal imaginaire était bien traité. Certains autres personnages m'ont exaspérée, en particulier tout ce qui touche à la Tribu et à ses membres. Je n'entre pas dans les détails pour ne pas vous spoiler.

La plume est agréable, c'est fluide et assez addictif. Les pages se tournent facilement et on est pressé de savoir ce qui va se passer, même quand, comme moi, on sais déjà ce qui va arriver. Même si j'ai revu mon opinion sur ce livre légèrement à la baisse, du fait que le format était plus jeunesse que dans mon souvenir, le Silence du Rossignol reste une très bonne lecture, que j'ai dévorée très vite.

Une série à découvrir! 🙂
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Passionné par le japon ancien, lecteur féru de la Bd OKKO, j'ai beaucoup aimé le premier tome de cette saga. Ces personnages dont certains aux pouvoirs quasi surnaturels évoluent dans le japon moyen ageux avec ses règles et coutumes compliquées. Les rebondissements ne manquent pas et l'intrigue se tient. Je suis impatient de lire le tome 2.
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Le Clan des Otori nous emmène dans un univers ressemblant au Japon féodal avec ses samouraïs, ses ninjas et ses aspects culturels si particuliers, si dépaysant et si envoûtant. On suit les aventures de Takeo et de Kaede, les chemins qui les séparent et qui les réunissent.

Je les ai lu il y a plusieurs années et n'en garde que des souvenirs vagues, et pourtant ça m'avait énormément plu à l'époque. Je pense que je les relirai, juste pour le plaisir et pour me remémorer et revivre l'évasion.
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Un résumé convaincant qui promet aventures, combats, quête épique et même une histoire d'amour en plus de cette couverture évoquant le Japon Médiéval a suffit à me convaincre d'emprunter ce premier tome d'une saga qui en compte cinq. Je ne regrette pas du tout, car ce roman a su tenir ses promesses!
Si le riche univers décrit par l'auteur est tiré du Japon au Moyen Age, le récit se déroule dans un pays totalement imaginaire. C'est donc une fiction, même si on retrouve des éléments historiques : ce fameux parquet du rossignol, par exemple, n'est pas une invention de l'auteur. Pourtant, on se croirait vraiment revenu au temps glorieux des samouraïs et on en apprend beaucoup sur la culture nippone médiévale! Il est ainsi très aisé de plonger dans ce monde périlleux mais merveilleux.
L'histoire nous est tantôt narré par Takeo à la prenière personne, tantôt par Kaede, la jeune fille dont va tomber amoureux notre héros, à la troisième personne. Ce changement de point de vue est parfois assez déstabilisant. J'ai ressenti beaucoup de sympathie pour Takeo et de l'intérêt pour son parcours, mais je me suis plus attachée à Kaede ; peut être parce que je suis une fille, mais surtout parce qu'à travers ce personnage, on apprend beaucoup sur la condition difficile de la femme japonaise à cette époque, encore plus difficile en temps de guerre. Je me suis assimilée à ce personnage qui veut se rebeller contre son destin. J'espère qu'elle aura une place encore plus importante dans le deuxième tome!
Le récit est entraînant, et les pages s'enchaînent sans trop de longueurs ; la lecture est rapide grâce au style dynamique de Liam Hearn. Beaucoup d'action et de révélations, mais aussi beaucoup d'émotions : d'abord avec l'amour naissant entre Takeo et Kaede, mais vite contrarié mais aussi avec la relation presque filiale entre le jeune homme et sire Shigeru. La fin est particulièrement touchante.
En bref, je ne suis pas passée loin du coup de coeur ; j'ai hâte de poursuivre ma lecture avec le deuxième volet de la saga, qui s'annonce riche en action et en rebondissement.
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Un moment de lecture sympa mais qui ne m'a pas convaincue pour lire la suite de la série. Un univers pourtant riche et qui a le mérite de travailler une matière connue pour la transposer dans un autre monde.

En fait, à moins d'être en panne de lecture, je ne pense pas continuer la série. La narration y est moyenne et l'écriture ne m'a pas du tout marquée, bien au contraire. Malgré sa noirceur, le roman est clairement orienté jeunesse, donc la société féodale japonaise perd la complexité de ses codes comme pour l'adapter à un public non averti. Cela manque un peu de saveur. Peut-être qu'écrit de nos jours, l'auteur aurait peut-être été plus loin ?
Impossible de savoir parce qu'elle jongle sans cesse avec le côté léger du genre de la jeunesse et sa volonté de confronter le lecteur à la réalité de la vie. Un genre de conte qui n'aura pas fonctionné sur moi. Je suppose que cela change dans les tomes suivants, mais pour le moment je n'ai pas été plus convaincue. Très bien pour les premiers lecteurs fantasy, surtout s'ils sont adolescents parce qu'ils peuvent se reconnaître facilement dans les personnages.
Lien : http://biblio.anassete.org/2..
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Ce premier tome narre les péripéties du jeune Tomasu/Takéo adopté par sire Shigeru qui en fait un guerrier dans le but de se venger de la mort de son frère. C'est un vrai raccourci car les péripéties sont nombreuses et il n'est pas facile d'en parler sans trop en dévoiler.

D'abord je dois avouer que je suis complètement novice en littérature japonaise. Alors je dois dire que j'ai eu du mal à me faire à certaines choses, et en tout premier lieu aux noms propres. Je confondais le nom et le prénom (le nom de famille précédent le prénom, à l'inverse de la pratique occidentale) et du coup parfois certains personnages. Mais tout s'est finalement mis en place après la prise de quelques notes.

J'ai également eu du mal avec certaines descriptions qui semblent vraiment étranges pour les non initiés, comme les salutations (agenouillement avec tête au sol), les paysages orientaux, le fait de se retirer à genoux et à reculons, les hommes en chignons! Mais tout cela fait partie d'une culture que je ne connaissais pas du tout et que j'ai pris plaisir à découvrir.

Je ne sais pas si cela fait partie du patrimoine littéraire japonais, mais le coup de foudre entre Takeo et Kaede m'a laissée perplexe. Ce n'est même plus un coup de foudre là : les amoureux se sont seulement aperçus de loin pendant quelques secondes et hop! la passion est au rendez-vous... Il y a aussi une certaine étrangeté dans les choix que fait Takéo, je pense notamment à ses choix en fin de roman. J'ai trouvé que ça ne cadrait pas avec ce que l'auteur nous avait décrit tout le long du livre.

Passée ces petites perturbations pour mon cerveau non habitué, ma lecture a été très facile. On est très vite captivé par cette histoire de vengeances. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. La vengeance est le maître mot et le but ultime de chaque personnage, au même titre que la recherche d'une mort honorable, c'est-à-dire bien souvent par suicide (à vrai dire, cela aussi m'a parfois perturbé - vous allez dire qu'il m'en faut peu et vous aurez sans doute raison).

Les nombreuses péripéties tiennent cependant en haleine jusqu'aux toutes dernières lignes. Les moeurs japonaises, une fois assimilées, ont été pour moi un véritable souffle de fraîcheur. Les personnages sont attachants même si pour le moment nous n'en apprenons pas beaucoup sur chacun. L'auteur doit cependant y remédier dans les tomes à suivre. C'est pourquoi il me tarde d'entamer le second!
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