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4,21

sur 2165 notes
Superbe premier tome !
Je voulais de l'action, de la passion, de la trahison et de la tradition, et j'ai été servie.
Dès la première ligne, nous ne pouvons qu'être transporté dans cet univers d'un autre temps, d'un autre lieu. Les descriptions sont magiques, justes , et magnifiques.
On est dépaysé à force de parcourir cette terre d'Asie, à la lenteur du palanquin ; on sue à grosses gouttes en partageant les doutes du jeune héros ; on est subjugué de plénitude à la vision de ce héron, si noble et patient ; on sait qu'on va avoir affaire à une histoire d'Amour comme on n'en fait plus ; on trépigne d'impatience de voir ces fleurs éclorent pour nous donner la vengeance et la fureur dans ce monde médiéval fait en cerisier.
J'adore.

Ça tombe bien, on peut prolonger le plaisir dans les 4 tomes qui suivent! Tayooo!

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Voilà une lecture découverte et choisie exclusivement sur la base de critiques Babelio. J'ai trouvé suffisamment d'originalité dans ce récit pour l'apprécier comme une jolie récréation, même s'il reprend pourtant pas mal de codes déjà vus par ailleurs: un orphelin sauvé des griffes des assassins de ses parents, avec des talents à la limite des superpouvoirs.
Les relations entre personnages sont agréablement complexes, le cadre un brin exotique –un Japon que l'on devine plutôt médiéval, même si romancé- font de ce premier tome une lecture fort agréable que je compléterai sans aucun doute par les tomes suivants.
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Tomasu est le seul survivant de sa tribu décimée par les Tohan. Recueilli par Otori Shigeru, il doit se cacher d'Iida Sadamu le chef du clan responsable du massacre des siens.
Mais Tomasu, devenu Takeo pour mieux disparaître, possède des facultés qui le rendent exceptionnel : pourquoi a-t-il une ouïe si fine ? pourquoi lui arrive-t-il de se sentir comme dédoublé ?
Et qui était réellement ce père qu'il n'a pas connu ?
Tiraillé entre ses obligations, sa parole et ses sentiments, Takeo va devoir trouver sa voie...

———

À première vue, ce roman me rebutait. En littérature et dans la fiction d'ordre général, je n'ai jamais été très fan d'Asie, de l'empire du soleil levant, des samouraï, des sushis, des sumos, de murs en tissus, que sais-je encore (j'ai fait le tour des poncifs ?). Alors le Clan des Otori partait du mauvais pied.
Et pourtant, c'est une très bonne surprise que ce roman plein d'intrigues, de manigances, d'alliances et de traîtrises, d'honneur et de bravoure, d'aventures, de combats, d'amour et de poésie.
Finalement, le contexte et l'ambiance qui se forgent sont plaisants, il y a comme une odeur du Trône de fer dans les implications et les relations entre clans, familles et tribus. Mon seul regret a été de ne pas en savoir plus sur les "invisibles" car on ne comprend pas réellement pourquoi les Tohan ont réellement décidé de les éliminer (en dehors de questions religieuses). Par ailleurs, j'ai trouvé que la dimension fantastique apportée par les "pouvoirs" de Takeo et des autres membres de sa famille était superfétatoire : avoir une ouïe sur-développée ne relève pas du fantastique, mais avoir la capacité de se rendre invisible et de se dédoubler ?!?! pourquoi avoir recours à un tel artifice dans un ensemble qui aurait très bien pu tenir sans ? Ce qui fait, à mes yeux, l'intérêt du récit c'est la découverte de ce Japon médiéval et de ses coutumes (si tant est que Lian Hearn les ait correctement retranscrites), pas de faire la connaissance d'un énième super-héros adolescent ; "se cacher dans l'ombre" est différent de "devenir invisible en plein combat", les adeptes de jdr ou rpg seront de mon avis. Mais je reste optimiste car, mis à part dans l'ultime combat où il est clairement fait mention de l'invisibilité, les capacités de Takeo peuvent s'expliquer plus ou moins rationnellement, et (bizarrement) il n'en abuse pas (à quoi bon s'inquiéter d'un parquet chantant lorsqu'on est un assassin capable de devenir invisible ?).

Vivement la suite.
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"Le Clan des Otori" est pour moi une histoire courte, mais de longue date. Ma prof de français, en 4ème, me l'avait prêté en me disant que ça allait me plaire. Autant dire que les samouraï, le Japon médiéval, la cérémonie des thés etc, ça n'était pas franchement mon délire (j'avais déjà un manque d'ouverture flagrant sur les cultures extra-occidentales, et malheureusement j'ai toujours du mal à le corriger...). Mais force est de constater que je m'étais éclaté avec la lecture de ce premier tome, tant le souvenir de ce tome était encore vif et pétillant dans mes souvenirs.
Et j'ai, au cours des années suivantes, acheté les autres ouvrages de la série (là aussi, plein de souvenirs très agréable; je les avais acheté d'occasion sur le marché de Noël de Strasbourg, quelle ambiance, quel régal...).

Mais je ne les ai jamais lus.
La récente irruption dans mon quotidien de "Ghost of Tsushima" a alors fait resurgir cette imaginaire dormant, plein de samouraï prêts à prouver leur valeur et toujours, leur honneur. J'ai donc relu "Le Silence du Rossignol".

Et alors là... Quel plaisir...
C'est un roman à bien des égards exemplaires dans son déroulé. L'intrigue est riche et surprenante, l'univers passionnant, le récit mené tambour battant...
Dès les premières pages, on s'identifie vite au jeune Takeo et Sire Shigeru et i deviendra vite difficile de les laisser. L'univers s'étoffe avec légèreté et sans perdre le lecteur, nous plonge dans une guerre des clans se jouant à plusieurs échelles, sur les champs de bataille comme dans l'ombre. Et il y a de grands moments épiques: la preuve étant cette fin de livre dont je me rappelais précisément et qui, une deuxième fois dans ma vie, m'a laissé pantois et bien triste.

On a même le droit à une histoire d'amour (plusieurs, d'ailleurs) encore une fois sincère et efficace, tant elle se déleste de toutes les mièvreries habituelles pour finalement juste être touchante.

C'est donc un pari très réussi que remporte "Le Silence du Rossignol". L'envie de poursuivre la saga, en tous cas me concernant, est très forte.
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Ce livre est resté longtemps dans la bibliothèque sans être lu. Je le découvre que maintenant et quelle découverte ! L'histoire est passionnante et les différents personnages de l'histoire sont tous attachants (notamment Takeo et Kaede). La lecture est fluide et dynamique. Bref, un roman prenant du début jusqu'à la fin. Hâte de lire la suite !
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Malgré son nom, l'auteure du Clan des Otori est britannique et vit en Australie ; Lian Hearn est son pseudonyme, ce qui traduit sa passion pour le Japon.
A l'origine une trilogie, le Clan des Otori s'est finalement développé en cinq opus. C'est une oeuvre de fiction, située dans un Japon médiéval mythique, mais basée sur une connaissance certaine du pays et de son histoire. Que ce soit de la fiction, voilà qui me plaît. J'ai dû garder mon âme d'enfant puisque j'aime lire des histoires qui s'apparentent à des contes et légendes. Je suis convaincue que ces textes, oraux ou écrits, recèlent des vérités sur l'humanité. le fait que l'action se situe au Japon (un pays qui m'attire par bon nombre d'aspects) ajoute une touche d'exotisme et de délicatesse, malgré les évènements violents qui s'y déroulent. Plus un peu de magie et de pouvoirs surnaturels et tous les ingrédients sont réunis pour me plaire.
Le livre est bâti sur une alternance de chapitres à la première personne dont le jeune Takeo est le narrateur et de chapitres avec un narrateur externe lorsque d'autres personnages interviennent.
Qui est donc Takeo ? Encore un enfant au début, il s'appelle Tomasu (du clan des invisibles), il est le seul rescapé d'un massacre perpétré par les Tohan sous la conduite de leur chef Iida. C'est le sire Shiregu, du clan des Otori, qui lui sauve la vie, le prénomme Takeo et finit par l'adopter. C'est autour de ses trois personnages principaux que se tisse l'histoire. Il y a de nombreux personnages secondaires, notamment féminins, qui jouent tout de même un rôle assez important, ce qui donne une certaine effervescence et du rythme à ce Tome 1. Les péripéties sont tellement nombreuses que je ne peux résumer ce livre sans en dévoiler trop. Je vous suggère donc de le lire, je ne pense pas que vous le regretterez. En tout cas, moi, je l'ai apprécié et lu rapidement, et deux autres tomes m'attendent. En dehors de l'histoire par elle-même, l'auteure nous fait découvrir des éléments de civilisation japonaise ancestrale (éducation, alimentation, cérémonie du thé, traditions, langue…).
J'ajouterais pour terminer que l'on sent que Lian Hearn écrit surtout pour la jeunesse, elle sait capter l'attention, et en même temps, elle vise assez haut avec une écriture riche et fluide qui apporte bien davantage que la production japonaise (télévisuelle en particulier) que l'on offre aux enfants de nos jours.

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Pour les passionnés de culture et d'histoire asiatique, cette saga est un véritable voyage en orient !

L'histoire se passe au XIV ° siècle, dans un Japon médiéval imaginaire.
Différentes communautés, chacune ayant ses propres codes, s'affrontent sans se comprendre.
Tomasu, à 15 ans, vit à Mino où il est élevé par sa mère appartenant au peuple des Invisibles, un peuple pacifique qui croit entre autre qu'il est inutile de se défendre car chacun paiera ses fautes dans l'au-delà. Persécuté et incompris, le peuple des Invisibles souffre et vit dans la misère mais dans la paix et l'amour.
Un jour, le village de Tomasu est attaqué par les troupes d'Iida, le maître du clan Tohan. Lui, est parti explorer la forêt où il aime se rendre...
C'est ce qui va le sauver.
Lorsqu'il découvre le village en feu et le cadavre de son beau-père, il s'enfuit au loin. Pousuivi par IIda, il va réussir à désarçonner le grand maître alors que l'épée de ce dernier s'apprête à s'abattre sur lui.
Pourchassé par les hommes d'Iida, il va être sauvé in-extremis par un seigneur faisant partie de la famille Otori, sire Shigeru qui va le ramener chez lui.
Là au château, Tomasu devient Takeo et va être adopté puis instruit par celui qu'il ne cessera jamais d'admirer...
Shigeru est-il venu à Mino vraiment par hasard ? Connaissait-il l'existence de Tomasu ? A-t-il accompli en l'adoptant un sombre dessein ?

Mais c'est la guerre et les différents clans sont en lutte pour le pouvoir et le contrôle des différentes cités. de sanglantes batailles ont lieu. Trahisons, assassinats imprévus, retournement de situation, le lecteur ne s'ennuie pas !
Mais il y a aussi l'amour ! Quand Takeo rencontre Kaede... Les deux jeunes gens tombent fous amoureux l'un de l'autre...
Et sire Shigeru a aussi sa belle. Mais chut ! Je ne peux pas tout vous raconter !!
Qui est réellement Takeo ? Un simple paysan appartenant aux Invisibles ? Un seigneur ? Un membre de la Tribu ? Un assassin ?
D'où tient-il ses formidables pouvoirs ? Quel est son véritable destin ?

Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Dans sa forteresse d'Inuyama, l'impitoyable seigneur Iida Sadamu, du clan des Tohan, assure sa protection grâce au “parquet du rossignol” qui conduit à sa chambre. Construit avec un art consommé, ce parquet chante au moindre effleurement d'un pied humain. Aucun assassin ne peut le franchir sans qu'Iida l'entende…

Au XVIème siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit dans un village tranquille, au sein d'une communauté qui condamne la violence. Mais cette communauté est victime de persécutions, et les habitants du village de Takeo sont massacrés par les hommes d'Iida. Sauvé et adopté par sire Shigeru, chef du Clan des Otori, le jeune garçon se trouve plongé dans un univers d'intrigues et de luttes violentes entre les clans de ce Japon féodal.

Animé par son désir de vengeance et son devoir de loyauté, transporté par l'intensité de son amour pour la belle Kaede, Takeo devra trouver sa propre voie.
Sa quête le conduira derrière les murailles d'Inuyama, où il devra franchir le parquet du rossignol… cette nuit-là le rossignol se taira-t-il ?

Superbe histoire épique se passant dans un Japon pseudo-historique, ce premier volume du Clan des Otori m'a vraiment conquise très rapidement.
Si les éléments pris séparément semblent très classiques dans ce type d'histoire, Lian Hearn arrive à leur insuffler un plus qui rend son histoire absolument unique. Bien qu'il ai été destiné à un public jeune je n'ai pas ressentit cette facilité ou ses clichés qui me gênent maintenant beaucoup dans la grande majorité de la publication actuelle jeunesse.
Ce livre m'a capturé, alors que je partais négativement parce que je n'avais pas du tout envie de le lire au moment ou je l'ai démarré, et il ne m'a pas lâché avant la fin, en pleurs chose qui ne m'était pas arrivée depuis très longtemps.
C'est vraiment le coté émotion qui a pris le dessus, au delà de l'intérêt de l'histoire ou des personnages (qui sont pourtant très intéressants).
Je ne comparerais pas le monde au Japon, parce que même si ce livre l'a pour influence ce n'est pas le Japon, il ne sert donc à rien de les comparer, ce monde à beaucoup de ressemblance mais ça s'arrête la.
Takeo est un jeune homme déchiré, il est tiraillé de trois cotés différents, d'un coté il ne veut pas oublier le peuple de sa mère, il honore également les croyances et apprentissages que son père adoptif lui donne, surtout ceux qui lui viennent du coté de son père qu'il n'a jamais connu. Entre non-violence, honneur ou assassinat, que choisira-t-il? Enfin, si on s'imagine qu'il aura le choix, car sa volonté n'a guerre de poids comparé aux drames et à l'ambition des hommes...
De l'autre coté l'histoire de Kaede m'a semblé aussi vraiment déprimante par certains cotés, elle perd espoir plusieurs fois d'avoir un jour une vie qui ne soit pas que contrainte et soumission. Mais elle prend son parti et fini par accepter son destin. J'ai bien aimé son personnage, tout en douceur et pourtant plus forte que l'on imagine, elle grandit bien au fur et à mesure de l'histoire.
J'ai aussi adoré les personnages secondaire, Shizuka est excellente et j'aurais vraiment aimé la voir plus, Kenji aussi, ils donnent une variété et une profondeur au récit.
L'histoire quand à elle est aussi tragique et épique qu'on peut se l'imaginer et ça a été un bonheur de lire du début à la fin, le tout avec un style très fluide et poétique qui donne vraiment vie au monde.

En bref, un livre magnifiquement écrit, tout en émotions, avec une histoire grandiose et tragique et des personnages très réalistes et tout en nuance.
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Un tome 1 qui est plus qu'une entrée en matière ! Lian HEARN nous plonge dans un Japon féodal sombre et en proie à des guerres de clans et de religions.

Wahou !

Un roman qui nous happe dès les premières pages et qu'il est difficile de quitter. Nous suivons deux personnages principaux que sont Takeo et Kaede. Grâce à eux nous allons peu à peu découvrir le Japon, les clans et une multitude d'autres personnages qui vont complexifier notre récit. Nos deux protagonistes sont en pleine quête initiatique et rien ne va faciliter leur tâche. Takeo voit son village réduit en cendres et les gens qu'il aime sont tous morts, Kaede a été cédé au chef d'un clan puissant par sa famille et sa vie est un calvaire. Mais l'orage gronde et d'autres clans semblent préparer un soulèvement …

Des héros jeunes, fragiles, sensibles qui vont devenir adultes, forts et maîtres de leurs destins par la force des choses et par leurs rencontres. Comment ne pas tomber sous le charme de Kaede, jeune femme sublime et incomprise que l'on craint pour sa beauté ? En secret, elle observe, comprend et prend note du comportement humain et de ses vices pour mieux se protéger. Takeo quand à lui tombe dans un mutisme qui lui permet d'être à l'écoute et à l'affût du danger. Tout deux vont donc chercher à comprendre et à se fondre dans les codes réglementaires.

Mais si c'est deux personnages sont les piliers de l'histoire, il sont aussi l'occasion de rencontres qui font chavirer le courant de l'histoire et qui sont également décrites avec minutie. Shigeru par exemple est essentiel et prend parfois l'ascendant sur le héros. Il semble à bien des moments être le héros de cette vengeance.

Je n'irais pas plus loin sur les personnages tellement ils sont complexes et tant si vous comptez lire cette saga il vous sera agréable de rencontrer totalement ces personnages attachants, touchant et profonds bien que secondaires ! Voilà enfin un roman où les personnages secondaires sont considérés comme essentiels et ne sont pas juste un prétexte à …

Voici un roman détaillé qui est une mine d'informations sur les us et coutumes du Japon de l'époque. On y parle de respect de son ennemi même si on le déteste, on apprend beaucoup de choses sur les croyances ou sur les guerriers et les femmes. En effet, notre héros Takeo est en plein apprentissage pour devenir un membre de la Tribu qui n'est en fait qu'un groupe de ninjas. de même que les guerriers prêts à tout pour leur maître sont présents à chaque instant avec notamment les fidèles proches de Shigeru. Ce qui n'est pas non plus sans rappeler la caste des Samouraïs prêts à tout pour leur maître.

Les descriptions des bâtiments et des paysages sont assez proches de ce que devait être le Japon de l'époque médiéval. L'auteur a véritablement fait un travail de fond énorme qui lui permet de nous faire voyager à la fois de façon réaliste et en même temps de manière totalement fictive. Et c'est ce point que j'ai tout particulièrement aimé : l'utilisation de ces codes pour en faire un univers à part avec une histoire prenante.

Petit point notable que j'ai appris en cherchant sur internet, il semblerait que le plancher faisant le bruit du Rossignol ai véritablement été utilisé à Kyoto. Un joli système d'alarme avant-gardiste !

Le fait que les femmes ne soient pas en reste m'a particulièrement touché et fait vibrer ce roman d'une façon très différente avec des chapitres focalisés sur Takeo et d'autres sur Kaede.

Bref, vous l'aurez remarqué je suis véritablement sortie enchantée par ma lecture. Elle m'a fait vibré d'émotions, de sentiments et de stupeur ! Une saga coup de coeur que je recommande chaudement.
Lien : http://chickon.fr/2015/07/22..
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Le Clan des Otori est une saga qui me fait envie depuis trèèèèès longtemps. Parce que c'est une série fantastique mais aussi et surtout parce qu'elle a lieu dans le Japon féodal. Et Dieu que j'aime le Japon traditionnel ! J'aime le Japon tout court, mais son aspect traditionnel et les Samuraïs me fascinent encore plus. Voilà donc un livre que je me devais de lire ! J'ai attendu longtemps avant de me décider à commencer la saga, allez savoir pourquoi...

On va donc suivre les aventures de Tomasu rebaptisé Takeo par son sauveur, le seigneur Shigeru Otori. Ce dernier l'a sauvé alors que toute sa famille - les Invisibles, un clan très passif - fut massacrée, son beau-père sous ces yeux et qu'il parvint à s'enfuir. Takeo va donc se voir adoptée par la famille Otori et va en apprendre les pratiques et coutumes qu'il sied à un membre d'une telle famille. Qui dit famille puissante dit rivalités entre les clans : voilà donc Takeo plongé au coeur de complots politiques. Entre temps, on se rend compte avec lui qu'il possède un don, une ouïe extrêmement développée. Suite à ça, on apprend l'existence de la Tribu, qui est assez en retrait de la politique actuelle, et dont les membres possèdent tous un don plus ou moins similaire à celui-ci. Ajouté à cela que l'on ne connait pas le père de Takeo : il y a de quoi se poser des questions !
En parallèle, on va suivre Kaede, une jeune fille offerte en otage au seigneur Noguchi. Celle-ci n'est pas traitée comme son rang le veut, et elle a appris à se débrouiller seule pendant les nombreuses années qu'elle a passées loin de sa famille. En grandissant, elle est devenue très belle et les hommes de la maison ne cesse de la taquiner jusqu'à ce que l'un d'eux tente d'aller trop loin. Kaede a su se défendre et se faire remarquer : ainsi, on va la traiter avec un peu plus d'égard et l'offrir en mariage à un seigneur (mais je ne vous dirais pas qui) : là encore tout est question de plan politique tordu.

Si au début j'étais frustrée de passer au point de vue de Kaede en abandonnant Takeo, la situation s'est inversée vers la moitié du roman. En fait, j'ai beaucoup aimé ces deux personnages. Takeo m'était sympathique dès le début. Kaede, en revanche, faisait parti de ses personnages qui me laisse indifférente "encore une jolie fille qu'il va falloir sauvée, à tous les coups", sauf que non, si elle est jolie, cela lui attire les ennuis ! Tant mieux je vais dire, les personnages "trop beaux" et "trop parfaits" sans raison apparente ne me plaisent pas. Au moins ici, ça semble plus réel.
Bon bien sur, il n'y a pas que ces deux personnages. Il y a aussi mon préféré, Shigeru Otori, qui va élever Takeo et parfaire son apprentissage auprès de Kenji, un membre de la Tribu. Et il y a a cette saleté de seigneur Iida qui a orchestré le massacre des Invisibles et qui semblent vouloir que le seigneur Shigeru passe à la trappe. Sans compter les oncles de celui-ci qui ont hâte de le voir disparaître aussi pour avoir l'héritage... Que de complots vous dis-je ! Voilà de quoi nous tenir en haleine pendant tout le roman ^^

Quant au style d'écriture, on peut dire que l'auteure sait de quoi elle parle ! Je me suis sentie transportée au Japon, et j'ai aimé sa façon de décrire les situations. J'ai même été surprise plusieurs fois ! Des scènes peuvent être longues tandis que d'autres passent tellement rapidement que l'on se sent obligé de faire une pause pour bien digérer l'information ! C'est un livre jeunesse, certes, mais tout le monde y trouvera son compte, pas seulement les enfants.
L'auteure alterne le narrateur interne pour Takeo et le narrateur externe pour Kaede, ce qui fait qu'on appréhende les deux de manières différentes mais justifiées (Takeo nous décrit son don en détail).


Je savais que ce roman me plairait et je n'ai pas été déçue. J'essaierai de lire le tome 2 bientôt ou alors cet été (en attendant, je l'ai déjà emprunté à la biblio) ^^
Lien : http://miyu-neko.blogspot.fr..
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