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4,21

sur 2165 notes
Une très belle plume qui captive dès la première page et jusqu'à la dernière. Rien que pour ça, quand bien même ce tome ne se termine pas sur un suspens intenable, l'envie me tient de lire la suite ou tout simplement de relire des livres de cette auteure.
Même si elle prévient avoir pris quelques libertés, l'ambiance Japon médiéval est très présente, très bien décrite, et envoutante. le lecteur a à coeur de suivre Takeo, Sigeru, Maruyama et Kaede, de pleurer avec eux.
Vivement que je rentre en France pour me procurer la suite !
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Merveilleuse série.
Si vous commencez à lire ça le soir, vous ne pourrez plus lâcher le livre. Nuit blanche en perspective et baillements assurés au travail le lendemain.
Une lecture qui vous emporte (seuls jusque là les Harry Potter m'avaient fait cet effet, j'attends les prochains livres qui, pareillement, m'emmèneront dans leur histoire de telle façon que je ne saurai pas m'arrêter avant de les avoir terminés).
Un Japon médiéval à vous faire rêver. Toutes ces légendes qui ont tout de même un sens puisqu'elles nous parlent.
Et surtout ne pas oublier non plus de lire le dernier tome, dont l'histoire explique ce qui s'est passé avant le début du premier.
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Dans un Japon médiéval imaginaire, la guerre des Clans fait rage.
Rien ne semble arrêter le seigneur Iida Sadamu, chef du clan des Tohan, qui conquiert les fiefs Otori les uns après les autres et fait bouger les frontières. Dans la grande bataille de Yaegahara il a même vaincu le frère de l'héritier Otori, au grand dam de ce dernier qui ne rêve à présent que de vengeance.
Au sein de ce pays décimé par les luttes claniques, le jeune Tomasu vit paisiblement dans un petit village reculé peuplé par une communauté pacifiste, les Invisibles. Jusqu'au jour où Iida vient massacrer tous les habitants et où Tomasu n'en réchappe que miraculeusement.
La rencontre « fortuite » entre Sire Otori Shigeru et Tomasu lie leurs destins, ils s'uniront contre Iida et devront déjouer ensemble des conspirations qui les dépassent…

Voilà pour la trame de départ de cette trilogie du soleil levant légèrement teintée de fantasy bien sympathique, quoique finalement assez classique. J'ai généreusement noté les trois tomes avec quatre étoiles chacun mais ma critique sera plus nuancée... je vous épargnerai un « en même temps » très à la mode mais je revendique moi aussi le droit à l'incohérence 😉
Dans l'ensemble, ma lecture a été plutôt agréable. le Japon est un pays que j'apprécie particulièrement, j'ai aimé les descriptions bien écrites des habitations, des jardins et de la nature bien que je suis restée un peu sur ma faim car elles ne sont pas très approfondies. L'histoire est complètement originale puisque les clans, la région et les personnages sont tous inventés (dans l'édition Poche, la liste des clans/personnages se trouve à la fin des livres… c'est bon à savoir avant d'attaquer pour ceux qui se perdent vite !). L'intrigue bien menée est toutefois assez banale et les diverses révélations et retournements de situations au fil des livres ne sont pas des plus fracassants. le clan secret et mystérieux de la Tribu apporte beaucoup de consistance à l'ensemble, j'aurais bien aimé qu'il soit plus développé.
Le point le plus embêtant pour moi et que je n'ai absolument pas adhéré à l'histoire d'amour entre Tomasu/Takeo et Kaede. Pardon mais c'est tout à fait niais. Il n'y a aucun jeu de séduction ni aucune explication sur le pourquoi du comment. Takeo voit Kaede pour la première fois et tombe amoureux, Kaede voit Takeo pour la première fois et tombe amoureuse. C'est tout. de là, vas-y que quand l'un n'est plus dans le champ de vision de l'autre tout est dépeuplé, et que si l'un meurt l'autre n'a plus de raison de vivre… bref, je suis complètement passée à côté.

Après, c'est une trilogie destinée à la jeunesse, il faut donc la prendre comme telle. Je n'y ai pas réellement trouvé mon compte mais cela n'enlève rien à ses qualités !
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Voici une série que j'ai commencé lors du premier confinement avec le premier tome et dont j'ai terminé le prélude il y a quelques jours maintenant. J'avais entendu beaucoup de bien de cette série jeunesse sans jamais me décider à l'attaquer et c'est finalement sur la recommandation de deux amis que j'ai franchi le pas en entamant le premier tome. Une chouette découverte même si je l'avais sur le coup trouvé le tout peut-être un peu trop contemplatif cela ne m'avait pas empêché de dévorer ce premier tome en moins de 24 heures et de rapidement enchainé avec un tome 2 qui constitue un bon tome de transitoire pour finir par dévorer directement après le troisième tome entre amitiés, amour, complots et combats j'ai passé un excellent moment à la lecture de ce troisième tome. J'ai rapidement entamé le tome 4, je pense que j'aurai dû m'abstenir. J'ai aimé la fin de ce pavé qui conclut ce cycle mais je me suis ennuyé pendant une bonne partie de ce quatrième tome avec un début que j'ai trouvé vraiment très long, l'intrigue n'avançait pas, et des parties entières du début de roman ne servent finalement à rien au dénouement de celle-ci et j'ai fini ce dernier en me disant « tout ça pour cela ». Finalement ce n'est qu'en cette fin décembre que je me suis décidé à tout de même lire le prélude histoire de cette dernière afin de boucler la boucle. Comme pour le tome 4 j'ai eu beaucoup de mal avec certaines parties de l'intrigue trouvant celle-ci peu intéressante, ma lecture à alterné entre passages que je trouvais intéressant et d'autres ou je finissais à lire en diagonale. Ce prélude fait cependant globalement son office, j'ai été heureux de recroiser les personnages croisés dans les tomes précédant et d'en apprendre plus sur ces derniers et de mieux comprendre les choix opérés par les personnages notamment lors du premier tome.

Dans l'ensemble, je garderai globalement un bon souvenir de cette série jeunesse dont j'ai dévoré les 3 premiers tomes qui furent une belle découverte mais je suis clairement plus mitigé par le tome 4 et le prélude qui souffrent je trouve de nombreuses longueurs et aurait pu être bien plus court. Si je tombe dessus en médiathèque ou d'occasion je serais quand même curieux de voir ce que propose l'auteure avec sa seconde série jeunesse Shikanokado car son écriture est fluide et agréable.
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Mes garçons ont la chance de pouvoir puiser non seulement dans les rayons de la bibliothèque municipale, où nous nous rendons très régulièrement, mais aussi dans les trésors de la bibliothèque familiale précieusement conservée par mes parents. Les enfants y fouillent très volontiers parmi les lectures de mon petit frère qui semble décidément avoir eu, il y a dix-quinze ans, des goûts très convergents avec les leurs. Entre les romans de J.K. Rowling, Pierre Bottero, Philip Pullman, Eoin Colfer, Robin Hobb et Christopher Pasolini, l'aîné a été attiré par l'imposante tétralogie du Clan des Otori, de l'auteure britannique Lian Hearn.

Notre aîné dévore les romans depuis deux ans, avec une prédilection pour les sagas lui permettant de se plonger en immersion dans un univers singulier pendant quelques semaines : Harry Potter, bien sûr, mais aussi les aventures d'Ewilan et Ellana, La guerre des clans, Indiana Teller… Ces dernières semaines, il a mis à profit ses vacances d'été pour ne faire qu'une bouchée des six premiers tomes du Cercle des 17 (de Richard Paul Evans), puis des trois premiers tomes de Tara Duncan, reçus en août pour son neuvième anniversaire. Dans l'attente de la suite, notre petit lecteur a donc jeté son dévolu sur le Clan des Otori et n'a plus guère émergé de sa chambre depuis qu'il a ouvert le premier tome. Une semaine et plus de 1000 pages plus tard, il a amorcé la lecture du quatrième et dernier tome.

Intriguée, je me suis également laissé happer par le souffle épique de l'intrigue et l'univers étonnant imaginé par Lian Hearn. L'histoire s'inscrit dans un monde déchiré par la guerre entre clans, mais empreint de poésie, évoquant le Japon médiéval. Tomasu a grandi dans un village retiré, aspirant à rester à l'écart des champs de bataille. Seul survivant du massacre de sa communauté, il est propulsé malgré lui au coeur de la résistance contre un pouvoir arbitraire et violent. La jeune Kaede, prise comme otage afin de stabiliser les relations entre deux clans, vit depuis toute petite à la merci d'une famille qui lui est hostile, mais se refuse à servir de pion dans les jeux des clans. L'un et l'autre font des rencontres inattendues, tour à tour périlleuses et réconfortantes : parviendront-ils à survivre et à accomplir leur destinée ?

L'auteure prend les jeunes lecteurs au sérieux. Elle tisse une véritable fresque de personnages et de clans, liés par un système complexe d'alliances, de mariages et de prises d'otage, au sein desquelles certaines stratégies et affinités individuelles parviennent toutefois à peser. Si les spécialistes de la culture et de l'histoire nippones semblent dubitatifs quant à l'authenticité de certains aspects, l'ouvrage restitue très bien les enjeux féodaux et la dynamique selon lesquels « les États font la guerre et les guerre fondent les États », comme l'écrit l'historien Charles Tilly. La société imaginée par l'auteure est clivée entre clans, classes et genres. En particulier, la domination des hommes sur les femmes est un leitmotiv, avec des figures féminines résolues à se rebeller contre cette domination, des démonstrations de virilité tournées en ridicule et de multiples personnages transcendant les clichés, à l'image des moines du temple de Terayama, adeptes de peinture et de poésie, mais capables de faire preuve, lorsque la situation l'exige, de qualités de guerriers inattendues. Il y a donc matière à réflexion et cette lecture nous a donné l'occasion de beaux échanges en famille.

Le silence du rossignol est à la fois un récit épique et une romance, un roman historique présentant quelques éléments fantastiques : l'ensemble est original et bien écrit. Les pouvoirs des personnages sont intéressants et ont durablement impressionné mon fils qui a noté les différences avec les histoires de « sorciers » qu'il apprécie beaucoup par ailleurs (« Ils ont de vrais pouvoirs ! » : ouïe hors du commun et sens exacerbés, don d'ubiquité, multiples pouvoirs d'illusion…). J'ai plus apprécié ces éléments fantastiques, l'univers et l'intrigue palpitante que la romance – un vrai « coup de foudre » sur lequel il n'y a visiblement pas grand-chose à dire…

La quête initiatique dans laquelle Lian Hearn entraîne ses jeunes lecteurs a donc indubitablement de quoi les passionner. Si ce roman avait été publié plus récemment, il aurait vraisemblablement été classé comme relevant de la littérature « jeune adulte ». Il me semble qu'étant donné son registre, la complexité de son intrigue et l'omniprésence de la violence, il ne s'adresse pas aux lecteurs les plus jeunes. Comme mon fils, je lirai la suite de l'aventure avec curiosité !
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Dure critique ! Malgré ma note qui peut paraître faible (car il s'agit d'un très bon livre), j'ai laissé passé une petite semaine avant d'écrire cette critique tant cette lecture m'a bouleversée, ou laissée perplexe.
Nous nous attachons très vite à Tommasu / Takeo, autant d'ailleurs qu'à Shigeru Otori, ce qui accroche le lecteur d'emblée. Les paysages sont également une invitation au voyage, et à mon envie de faire un grand tour par le Japon! le fond de l'histoire dont nous sentons arriver tout le poids arrive très tôt (et bien dévoilé par la quatrième de couverture), avec une hâte de connaître les détails de la suite de cette épopée. A la fois roman initiatique et très profond sur le personnage de Takeo, le tout à demi-mots, j'ai pourtant eu plus de difficultés à m'attacher au personnage de Kaede... que je trouvais très (trop ?) fragile en regard de sa tante. Je ne peux en dire davantage sans vous gâcher votre plaisir, mais j'ai beaucoup plus apprécié la première partie de ce roman que la deuxième, que j'ai trouvée bien plus sombre. Somme toute, un très bon roman qui nous transporte totalement dans cet univers médiéval japonais !
Lien : https://moreholesthaninadonu..
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Dans un monde imaginaire semblable au Japon féodal, le clan des Tohan règne en maître et extermine toute personne appartenant à la communauté pacifique des Invisibles. Un jeune garçon a le malheur de grandir au sein de cette communauté et assiste, un "beau" jour, au massacre des habitants de son village. Ce garçon sera sauvé d'une mort certaine par Shigeru, guerrier du clan des Otori. Sire Shigeru décidera de le prendre sous son aile et le renommera Takeo. Parallèlement, une ravissante jeune fille du nom de Kaede grandit en tant qu'otage chez les Noguchi. Un fâcheux incident va attirer sur elle l'attention de tout le château et la famille Noguchi va vouloir se débarrasser de cet encombrant fardeau en mariant Kaede dès que possible. Bientôt, les routes de Takeo et Kaede se croiseront...

J'ai très vite été absorbée par l'histoire, c'est vraiment agréable à lire. Rien ne se passe jamais comme prévu et le lecteur est donc souvent surpris par la tournure que prennent les évènements. Les personnages sont très attachants ou, au contraire, haïssables. Chacun a une part de mystère. J'ai aimé l'alternance entre les chapitres vécus par Takeo et ceux vécus par Kaede, égalité parfaite entre les deux sexes et cela fait du bien ! Passer d'une narration à la première personne pour Takeo à une narration à la troisième pour Kaede ne m'a pas gênée, mais je n'en comprends pas l'utilité. le personnage de Takeo est très intéressant, car il appartient à 3 clans différents et possède donc tout autant de facettes. Il est sans cesse déchiré entre ses envies, ses devoirs et ses promesses.

Le seul point négatif, pour moi, c'est que l'écriture aurait pu être plus travaillée. Elle n'est pas mauvaise, loin de là. Mais j'ai le sentiment que ça aurait pu être encore mieux. Si je n'avais pas eu cette impression par rapport à l'écriture, j'aurais très bien pu mettre 5 étoiles au Clan des Otori. Mais 4 étoiles, c'est déjà très bien !
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Lian Hearn est en réalité le pseudonyme choisi par Gillian Rubinstein, en hommage à Lafcadio Hearn (1850-1904), un écrivain irlandais qui, installé au Japon,en prit la nationalité. Avec la saga "Le clan des Otori", elle signe ses premiers romans pour adultes. Je n’en ai lu qu’un volume, le premier intitulé "Le silence du rossignol". L’action se passe dans une île qui ressemble à s’y méprendre au Japon. Non pas le pays moderne que nous connaissons, mais un Japon médiéval où les clans se livrent des combats incessants et sans merci.
Le titre fait allusion au parquet du palais d'un seigneur féodal, Iida Sadamu, qui "chante" dès que quelqu’un marche dessus - ce qui rend impossible l’intrusion d’éventuels assassins. Le jeune Takeo, qui a vu sa communauté massacrée par les soldats d’Iida, a été recueilli par Shigeru, un seigneur du clan des Otori. Il faut préciser que Takeo a des dons extraordinaires. Amoureux de Kaede, il n’oublie pas son projet de vengeance... C’est un "roman de cape et d’épée" très japonais, à la fois cruel et poétique, qui se lit très agréablement, pour peu qu’on soit féru de l’Empire du Soleil Levant. Je me demande seulement pourquoi, dans ce roman, l’auteure a fait le choix d’inventer un pays fictif au lieu de nommer franchement le Japon, dont elle semble bien connaitre l’histoire et la culture ?
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La découverte du Silence du Rossignol est réellement une très bonne surprise. C'est un récit tout en finesse et en poésie, très agréable à lire... Un livre comme on aimerait en lire plus souvent !

L'histoire se lit facilement. Lian Hearn utilise un vocabulaire très simple, mais je ne suis pas certaine de pouvoir le considérer à 100% comme un livre jeunesse... C'est pas vraiment le genre de lecture auquel je m'attends quand je veux lire un livre jeunesse !
Le sujet est simple mais efficace. On parle encore une fois de magie, mais aussi d'amour. D'amour interdit.
En fait, au fond, ce livre est assez romantique... ça change et c'est très agréable !

Les différents personnages sont très attachants, surtout les deux jeunes de l'histoire : Takeo et Kaede. Ils ont tous les deux un destin important qui les attend, mais dans ce tome ils ont l'air d'avoir un peu de mal à l'assumer : ils ne fléchissent pas, mais on ne les sens pas vraiment à l'aise.
On suit surtout le personnage de Takeo : il est assez complexe en fait, difficile à cerner même. On ne sait pas vraiment qui il est, ce qui doit faire et surtout ce qu'il va faire. C'est un personnage totalement imprévisible ! Sans compter sur ses pouvoirs magiques...

En bref, le Silence du Rossignol est vraiment un joli roman qu'il serait dommage de ne pas découvrir !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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L'histoire se déroule dans un Japon féodal imaginaire appelé les Trois Pays et suit la vie de Tomasu, un jeune garçon issu d'une famille de roturiers qui, après avoir été enlevé et vendu à un chef de clan, est formé à devenir un assassin et prend le nom de Takeo.

Takeo découvre qu'il est le fils d'un seigneur de guerre de renom et doit choisir entre suivre la voie de son père ou rester fidèle à son mentor, le chef de clan qui l'a élevé. Pendant ce temps, il rencontre une jeune femme nommée Kaede, qui est promise à un mariage politique, mais qui développe des sentiments pour Takeo.

Le roman explore les thèmes de la loyauté, de l'amour, de l'identité et de la lutte pour le pouvoir dans un Japon médiéval imaginaire. le style d'écriture de Lian Hearn est poétique et évocateur, créant une atmosphère immersive et captivante pour les lecteurs.
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