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sur 2165 notes
Cette fois-ci je suis partie en plein Japon médiéval grâce au « Silence du rossignol », de Lian Hearn, premier tome de la trilogie du Clan des Otori.
Takeo est un jeune homme un peu sauvage qui vit dans la montagne avec sa famille et les gens de son village. Mais un jour qu'il rentre d'une promenade solitaire, il les retrouve tous sauvagement assassinés par le terrible seigneur Iida. Il ne doit la vie sauve qu'à l'arrivée opportune de sire Shigeru, du clan des Otori, qui le prend alors sous son aile et décide de l'adopter…
« Game of thrones » pour ados au pays des nippons, voilà qui pourrait résumer ce chouette livre d'aventures bien exotiques. On en prend plein les yeux avec ces traditions d'un autre temps, et ce code de l'honneur singulier pour nous occidentaux. L'histoire d'amour est par contre gentillette, ce qui explique peut-être la classification « young adults » de l'ouvrage.
Très sympa quand même, je lirai le second volet avec plaisir.
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Vous avez aimé "Shogun" de James Clavell ou "La Pierre et le sabre" de Eiji Yoshikawa... Vous ne devriez pas détester, logiquement "Le Clan des Otori" de Lian Hearn. le point commun, vous vous en doutez, c'est le Japon. Si les deux premiers se situent clairement dans un cadre historique précis (le tout début du XVIIème siècle), "Le Clan des Otori", lui, se situe dans un Japon féodal imaginaire (mais très plausible, historiquement parlant).
Lian Hearn (Gillian Rubinstein) est une autrice anglo-australienne née en 1942. Après nombre de publications destinées à la jeunesse, elle entame une saga japonaise "Le Clan des Otori" (2002-2007) qui connaît un succès phénoménal, au point qu'elle écrira une préquelle "Shikanoko" (2017) et une suite "Les Enfants d'Otori" (2021-2022).
"Le Clan des Otori" se compose de cinq volumes : "Le silence du rossignol","Les Neiges de l'exil", "La Clarté de la lune", "Le Vol du héron" et "Le Fil du destin".
La saga "Otori" échappe à toute classification. Si par certains côtés elle relève du roman d'aventures classique (conflits entre camps opposés, vengeance, romance...) par d'autres elle relève plus de la fantasy ou du merveilleux. le tout se présente comme un roman-fleuve plein de bruit et de fureur, les scènes guerrières succédant aux scènes intimes, avec une profusion de personnages assez typés (mais pas manichéens pour autant), bref de quoi entretenir un suspense haletant pendant plusieurs centaines de pages.
L'histoire - complexe - est celle de Takeo, seul survivant d'un massacre dont son village a fait les frais. Recueilli par le seigneur Shigeru, du clan des Otori, il se trouve mêlé au conflit qui oppose les Otori à un clan ennemi, les Tohan, dont le chef Ilda est particulièrement retors et machiavélique. Ilda a le projet de marier Kaede, une jeune fille qui a la réputation de porter la mort, à Shigeru, et de les éliminer tous les deux en les attirant dans un piège. Mais c'est sans compter sur l'amour qui, mettant Kaede et Takeo en présence, va changer la donne...
Voilà grosso modo, l'intrigue du premier tome "Le silence du rossignol" Ce n'est que le début de péripéties nombreuses et palpitantes, au terme desquelles nos jeunes gens seront réunis et auront trois enfants... Mais l'histoire est loin d'être finie...
Si vous aimez l'aventure et l'exotisme, vous serez servis, d'autant plus que la langue de Lian Hearn est fluide, poétique, alerte, que ses personnages sont attachants, que l'intrigue est riche en rebondissements et coups de théâtre, et que, en tournant la dernière page, vous savez qu'il y a une préquelle et une suite...
Une adaptation en film ou série TV serait prévue, d'après ce que Léon dit. On a hâte de voir ce que ça va donner...
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Il était temps que je surmonte cette honte de n'avoir jamais lu ce pilier de la littérature jeunesse. Une question demeure : pourquoi ai-je attendu si longtemps ?

Dans un Japon médiéval teinté de magie, Takeo assiste au massacre de son village par les hommes du clan d'Iida. Il échappe à une mort certaine grâce à Sire Shigoru. L'homme prend Takeo sous son aile et le ramène chez lui pour en faire son fils adoptif. Mais tout ne se passe pas comme prévu : la jalousie, la guerre des clans et les diverses conspirations vont se mettre sur leur chemin. On alterne le récit de Takeo avec celui de Kaede qui déchaîne le désir des hommes. Elle se retrouve otage dès l'âge de 8 ans puis gardée en réserve pour des alliances futures. La vie de ses trois personnages va se croiser pour lancer une succession de drames. Quel programme !

Ce livre tient les promesses et les différents éloges que j'ai pu entendre ! Tant par la qualité de l'écriture que par le scénario. On est directement envoyé aux côtés de nos protagonistes. On vit avec eux, on voyage avec eux, on pleure, on sourit comme si c'était de vieux amis. Il faut quand même être prêt ! C'est beau, c'est triste mais c'est aussi violent ! Eh bien oui, les guerriers japonais ne sont pas des tendres ! Mais cela fait la force de ce récit qui nous montre la vie dans son entièreté.

Ne faites pas comme moi, lancez-vous maintenant !!!!!


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Dans le Japon médiéval, Tomaso grandit tranquillement dans sa communauté des Invisibles. Mais l'arrivée de Iida et son armée va tout bouleverser. Arraché à sa famille, Tomaso devenu Takeshi s'interroge sur son identité: est-il un Invisible comme sa mère ? Un assassin de la Tribu avec des pouvoirs surnaturels comme son père ? Ou un seigneur Otori comme son père adoptif?
Ce roman raconte cette quête d'identité sur fond de guerre de pouvoir entre clans japonais. Toutes les réponses ne sont pas apportées puisqu'il s'agit d'un premier tome.
J'ai aimé le scénario du roman mais j'ai trouvé le rythme inégal, entre moments très prenants mais aussi quelques longueurs.
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Je me suis laissé agréablement emporter par cette aventure à l'atmosphère orientale et moyenâgeuse.
De l'action, des personnages attachants, des paysages. Tout y est pour que l'on ait envie de poursuivre.
Malheureusement, j'ai calé à la 50ème page du tome 2, dans lequel je me suis ennuyé. Dommage.
Mais le tome 1 peut suffire car il a sa propre conclusion.
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La saga du Clan des Otori de Lian Hearn, qui regroupe au total 5 livres, nous plonge au sein d'un univers de fantasy inspiré du Japon médiéval et nous livre avec poésie une histoire de découverte de soi, d'amour, d'aventure et de conflits politiques. Si à première vue ce n'est pas le type de roman vers lequel je me tourne habituellement, c'est avec plaisir que j'ai découvert celui-ci, qui m'a été offert.

Au 14ème siècle de ce monde qui comprend trois grands pays sous le joug des Tohan, Takeo vit au sein de la communauté pacifique paysanne des Invisibles dans le petit village de Mino. Un jour, son village et sa famille sont massacrés par le Clan des Tohan et leur chef Iida. Sauvé in extremis par sire Shigeru du Clan des Otori mais pourchassé à cause de ses origines et de son affront envers Iida, Takeo va devoir changer d'identité et s'investir au sein de son nouveau clan, celui des Otori. Au fur et à mesure du temps qui passe et que son envie de vengeance grandit, Takeo développe son potentiel et acquiert des talents qu'il ne pensait pas avoir et qui vont interpeller la Tribu. Alors que le seigneur Iida, à l'abri dans sa forteresse d'Inuyama et protégé par le "parquet du Rossignol" qui chante lorsque quiconque s'aventure dessus, prépare un mariage qui renforcera sa main mise sur le clan des Otori, Takeo devra choisir entre l'amour, la vengeance et ses engagements...

Ce n'est que depuis récemment que je m'intéresse aux romans asiatiques ou ayant un univers inspiré du folklore japonnais et ce qui est certain c'est que plus je me plonge dans ses univers plus ils me séduisent et m'emportent. Ici encore c'est un vrai dépaysement qui attend le lecteur occidental novice. Si l'autrice Lian Hearn est australienne, sa passion et sa connaissance du Japon sont indéniables. Dans cet univers fictif se rapprochant très fortement du Japon médiéval, on trouve des traditions différentes des nôtres, une ambiance bien particulière et surtout une faune et une flore atypique dues aux nombreuses scènes de voyages et de périples du roman. Mais ce qui m'a le plus emportée ici, grâce au style poétique et doux de l'autrice, ce sont les descriptions des paysages et plus particulièrement des sons. À la manière du chef d'oeuvre le Parfum de Patrick Süskind, Lian Hearn parvient à nous faire véritablement entendre toute une panoplie de sons de la nature et de la vie de cet univers, mais laisse également la part belle au silence qui prend corps dans le récit. Grâce à un champ lexical varié du son et un aspect contemplatif on parvient à mieux cerner la faculté du jeune Takeo qui peut entendre mieux que la moyenne chaque son aussi infime soit-il de la vie qui l'entoure. Un don bien précieux qui lui vaut d'être convoité à la fois par le Clan des Otori et par la fameuse Tribu...

Suite de la chronique sur Pugoscope.fr !
Lien : http://pugoscope.fr/4070-le-..
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Un roman composé d'une très belle plume et d'une poésie certaine. de fait la lecture était bien plus qu'agreable, elle a été délicieuse. Un réel plaisir.
Le décor du Japon médiéval est venu sublimer le roman par sa culture apportée, son charme ensorcelant et sa beauté visuelle que l'on se délecte à imaginer. L'intrigue qui se veut un jeu politique ne vient pas noircir le tableau. Au contraire, il ajoute un peu de piquant dans une histoire qui aurait pu être bien plate. Car en toute honnêteté, les vengeances sont un topos souvent repris, mais ici on s'y plonge avec plaisir et confiance.
Étrangement, cette lecture m'a même fait penser à de nombreuses reprises à l'Assassin Royal..

Je retiens de ce roman une très bonne lecture, d'agréables moments et une magnifique découverte !
Hâte de lire la suite !
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Donc premier point c'est une relecture.
Deuxième point c'est une relecture en anglais. Je précise car ça a son poids.

Au niveau de la relecture ça signifie que l'histoire je la connaissais déjà. Et je savais déjà que j'allais passer un bon moment.
Relecture signifie aussi que tout les événements "à venir" dont parle Takéo je les connaissais déjà.... sauf ceux que j'avais oublié. Ce qui m'a d'ailleurs donné fortement envie de relire la suite car si ce premier tome j'en avais gardé les grandes lignes, des suivants en revanche il ne me reste que des fragments épars.
Au niveau de l'anglais ça aurait pu signifier une bataille supplémentaire.. mais non. le livre bien que pouvant être lu par des adultes, visait à la base un public jeune et l'anglais sans être "simpliste" reste assez courant pour ne pas poser de problème à un francophone alerte ayant un peu l'habitude de lire en anglais... tout en boudant Dickens.

J'ai retrouvé avec plaisir ce Japon médiéval réinventé que nous dépeint hearn entre réalité historique et fantasy.
L'ambiance de raffinement mêlée de cruauté est fort bien rendue. L'intrigue bien que simple est menée avec une grande finesse et un soupçon de fatalité.
Les personnages eux sont aussi touchants et assez profonds que dans mon souvenir.

Bref j'ai passé un bon moment et cette lecture m'aura permit de replonger dans un véritable coup de coeur de mon adolescence.
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Le Silence du Rossignol constitue l'un de mes livres favoris, découvert pourtant il y a déjà bien longtemps. Il mêle dans un cocktail formidable l'aventure, l'amour, l'honneur, la tradition, la souffrance, la joie. Les personnages sont attachants, et pas seulement les héros principaux Takeo et Kaede. Shigeru, notamment m'a beaucoup marqué.
Lian Hern nous offre dans un seul roman tout ce qu'on pourrait rechercher dans d'autres. On apprend à considérer la vie sous un autre angle, à prendre du recul sur les choses, les héros nous donnent des leçons, de par leurs actions et leurs inactions.
C'est un livre dans lequel on ne s'ennuie jamais, et qui, longtemps après l'avoir lu, nous reste en mémoire par tout ce qu'il nous a apporté, par tout ce qu'on pourrait encore découvrir entre ses pages si on le relisait encore une fois. Et ce qui est formidable, c'est que toute la série du Clan des Otori nous enchante de la même manière.
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Si on lit pour vivre mille vies, j'ai aimé vivre un bout de vie avec Takeo, Kaede, Shigeru et les autres.
Ce roman à l'ambiance fantasy-médiévale-japonaise m'a embarquée, j'ai pris plaisir à faire défiler les pages toujours plus vite, à savourer cette lecture facile et prenante, et à m'attacher à ses personnages et à leur destin.

Pour autant, j'ai tout de même été assez déçue, j'attendais encore plus de ce premier tome de cette série dont les critiques sont si élogieuses.
Si ce livre est plaisant à lire, il n'est pas sans défauts, peu graves mais multiples, qui cumulés ont légèrement nuit à mon plaisir de lecture, ou en tout cas ne lui ont pas permis d'atteindre des sommets. Je suis donc passée assez loin du coup de coeur.

Mes reproches tiennent principalement à la plume de l'auteur. Je l'ai souvent trouvée assez maladroite, manquant de profondeur, échouant à donner du relief aux descriptions des lieux, des paysages, des ambiances... Un peu trop plate, comme en deux dimensions, là où on espère un récit en trois dimensions nous immergeant pleinement dans son essence.
De nombreux passages manquent de clarté ou sont très survolés, pour décrire par exemple l'acquisition d'un nouveau talent du héros (), ou l'organisation spatiale de lieux cruciaux à l'intrigue ().
D'autres passages m'ont paru bâclés, ils semblaient pourtant avoir été préparés pendant tous le roman et puis sont complètement passés à côté de leurs promesses ().
J'ai également relevé de vraies incohérences, préjudiciables à la crédibilité du récit ().
L'hésitation de la narration entre un récit à la première personne pour Takeo, et à la 3ème personne lorsqu'on suit Kaede, est un peu perturbante. de plus, concernant le récit de Takeo, on dirait la plupart du temps qu'on le suit en direct (impression renforcée par exemple lorsqu'on suit tout un passage dont il ne garde après que peu de souvenirs clairs), mais il est émaillé de rares moments où il fait un commentaire rétrospectif et où il apparait alors comme un narrateur présent bien longtemps après les faits, qui récite ses souvenirs. Ces deux approches sont contradictoires, et renforcent mon impression d'une légère maladresse de l'auteur dans ses choix d'écriture.
Enfin, j'ai ressenti comme un vague sentiment général que ce récit aurait pu être beaucoup plus puissant, beaucoup plus prégnant, vivant, coloré et passionnant avec une qualité d'écriture un cran au-dessus, qui lui aurait vraiment fait atteindre le niveau que je m'attendais à trouver au vu de sa réputation.

Je suis peut-être trop sévère, et n'aurais probablement pas été autant gênée par ces petits défauts si j'avais lu ce roman adolescente, il est après tout classé littérature jeunesse.
Je m'accroche aussi à l'espoir que ces défauts tiennent aussi au fait qu'il s'agit du premier tome, et qu'ils se résoudront dans les tomes suivant... Je vais m'empresser de me plonger dans la suite, pour le savoir !
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