L'ironie est un art sophistiqué. Elle travaille avec le décalage — mettre une horreur ou un cliché dans la bouche d'un personnage idiot ou méchant, pour pousser le lecteur et la lectrice à se distancier, à réfléchir… L'ironie, art délicat, demande à ne pas être trop appuyée, sinon c'est le lecteur, se sentant pris pour un con, qui se distancie du livre tout court. Elle s'adresse à l'intelligence, et il est assez facile de saper sa subtilité.
Marie Darrieussecq dans sa chronique " Papier Buvard " intitulée : Désespérons Billancourt (p. 13)
Ç'aurait pu être pire : on aurait pu perdre le match.
Paris ne doit pas céder à la psychose
Le terrorisme tue moins que le diésel !
Luz décrit à une journaliste de VICE News la scène de l'attentat dans les locaux de Charlie hebdo, et sa perception de la marche républicaine. Avec beaucoup d'émotion, il explique la signification de sa caricature en couverture du numéro tiré à 7.000.000 d'exemplaires : "Tout est pardonné". "Après, les gens peuvent imaginer tout ce qu'ils veulent... Moi, mon histoire, elle est là".
Luz