« Cherbourg », la mémoire en images… Tome II
Comme je l'ai déjà mentionné pour le tome I, voilà une bien belle idée que cette collection qui met en lumière au même titre que Caen, Saint Lô, Granville, Coutances pour la Normandie, le port de Cherbourg. Il y a matière : deux tomes…
En fait, deux recueils de cartes postales anciennes datant pour la plupart du début du XXème siècle. Plus que les textes qui se contentent d'une description sommaire, voire d'une annotation concernant la personnalité dont la rue ou la place porte le nom, l'intérêt est porté par l'image. Il est bon de se promener dans sa ville au gré de ces clichés témoins de la vie et de l'évolution de la cité. Des thèmes revisités : les rues, le port, militaire et de commerce, la vie sociale, les églises, les grands événements, le commerce…
On se prend à rêver au détour d'une rue, d'un quartier que l'on reconnaît plus ou moins selon que les années et les soubresauts de l'histoire ont décidé ou non de les modifier…
Comme le précédent, un recueil délicieusement désuet.
Le premier recueil se terminait par un thème sur le Val de Saire, celui-ci conclut sur la Hague, deux aspects de Cherbourg (au sens large) économiquement non négligeables, l'un pour ses cultures maraîchères, l'autre pour son industrie…
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A priori, la situation géographique du port n'était pas un atout pour le commerce international. A cela, deux raisons essentielles. Tout d'abord, les ports militaires ont toujours relégué dans l'ombre le trafic de marchandises, car les investissements nécessaires à la création d'infrastructures compétitives se sont reportés, en priorité sur les bassins militaires. [...] Seconde raison de la stagnation du port de commerce cherbourgeois : l'industrie est quasiment inexistante dans l'hinterland de la région, voué à l'agriculture.