Nunavik

Un écrivain et dessinateur de romans graphiques en mal d'inspiration décide de réaliser son rêve d'enfant et d'aller visiter le Nunavik, le Grand Nord du Québec.

Comme la plupart des gens, il ne connaît pas grand-chose du Nord et son rêve d'iglous et d'oursons sur la banquise va être confronté aux réalités parfois sordides des communautés inuites isolées, comme les difficultés de l'approvisionnement en eau et en nourriture, la disposition des déchets ou la régularité du transport aérien.

Si la majesté des paysages est au rendez-vous, la rencontre avec la population locale est également mitigée. On sent que les Inuits en ont parfois marre d'être observés comme le veut la blague citée par l'auteur : « Tu sais de quoi est composée une famille typique inuit ? Un homme, une femme, deux enfants… et un anthropologue! »

Un roman graphique qui apporte aussi un peu d'histoire aussi avec les anciens Dorsetiens et des traces archéologiques du passage de Vikings.

Une belle réussite que ce voyage au Nunavik.

Michel Hellman, auteur du roman graphique Mile End, as besoin de retrouver un sens à sa vie, il n'en peut plus de tourner en rond dans son quartier de Montréal. Il décide de partir découvrir le grand Nord du Québec, le Nunavik. Des terres hostile, ou la nature as encore tout les droits et ou la population vie au rythme du temps. Quasiment coupé du monde, et accessible seulement en avion, il part pour un périple de plusieurs mois, afin de s'imprégner de la vie dans cette région. le constat est sans appel, il y découvre des gens très chaleureux et accueillant, au conditions de vie rude et as la pauvreté extrême. Ou l'alcool et la drogue fait des ravages. Des personnes complètement laissé à l'abandon des institutions. Une terre ou seul une poignée de touriste ose s'aventuré. Malgré tout, il y passera des vacances incroyablement riche en humanité, et fera des expérience hors du commun. 


J'ai acheté ce roman graphique lors des journée du livre Québécois. J'ai une certaine curiosité, et depuis mon arrivé au Québec (il y a 18 mois) je me demandais comment c'était dans la région du Nunavik, après des recherche pour y accédé en voiture, et sans rien trouvé de ça, j'ai un peu abandonné mes recherches. Je crois que ce roman graphique a su répondre à plusieurs de mes interrogation. Il est très bien fais, sans aucun chichi, sans jugement. Simple constat de la vie sur place. Il à clairement relancer mes recherches sur cette régions qui m'attire énormément. Peut être qu'un jours je pourrais moi aussi découvrir la beauté des habitant de cette régions et d'en apprendre plus sur leurs cultures des différentes communautés. 
De plus j'ai vraiment accroché avec les illustrations. C'est un roman graphique que je conseillerais avec plaisir.

Pour visiter le Grand Nord, j'ai pris le guide visuel qu'est la bd de
Michel Hellman, «Nunavik», parue aux Editions pow pow.
L'auteur, supposé faire le tome 2 de sa bd à succès décrivant la vie de son quartier montréalais, décide d'opérer un virage à 360 degrés et de partir dans le grand nord.
Sorte de voyage qu'il a souvent fantasmé, l'auteur va se trouver confronté à la dure réalité des inuits : alcool, drogues, colons blancs d'un nouveau genre, pauvreté.
Mais il découvre aussi la simplicité et la générosité d'un peuple vivant dans un environnement hostile mais magnifique.

Grand bien m'a pris de commencer ce voyage par la bande dessinée car elle aura permis de poser des images (relativement) objectives sur ce que peut être le grand nord. Elle fut complétée par la lecture de Nirliit, de Juliana Léveillé-Trudel.

Les regards se croisent avec la bd.
Bien qu'ils soient des regards de gens du Sud, de «nous autres les blancs», on sent l'envie de nous faire découvrir cette première nation avec respect et humanisme.

Bande dessinée qui m'a complètement enthousiasmée! Je ne sais pas si c'est le sujet (voyage dans le Grand Nord québécois), la candeur et la naïveté du personnage principal (le touriste du Mile-End de Montréal au Nunanik), la perspective du personnage dépourvue des a priori habituels sur le peuple inuit, la découverte d'une culture somme toute peu connue, l'humour toujours présent ou les anecdotes savoureuses... mais je trouve cette BD sublime! Ça me fait penser au style de Guy Delisle que j'ai également beaucoup aimé.

En parcourant les pages de ce roman graphique, j'ai reçu un enchaînement de claques sur la réalité des conditions de vie au Nord du Québec. Ce livre me laisse un goût amère d'impuissance face à ces réalités sur lesquelles nous fermons les yeux au quotidien. Il me donne aussi le goût de partir voir ces grandes étendues sauvages.
Le personnage principal me rappelle Candide de Voltaire par son innocence et sa simplicité. On a envie de le suivre dans ses aventures, tout en s'attendant très bien à un mélange d'émerveillement et de déception au bout du chemin.