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Je suis tombé sur cette BD par hasard à la médiathèque et comme j'ai eu un coup de coeur pour le roman d'Alain Damasio j'ai pas hésité à emprunter le tome 1.
Aucun suspense, j'ai adoré!
Je n'imaginais pas tous les personnages comme Éric Henninot les a dessiné mais cela reste très sympa de voir comment une autre personne a interprété les hordiers.
J'ai aimé aussi le fait qu'il ne suive pas entièrement le récit du livre et donc été surprise par quelques événements ne les imaginant pas arriver à ce moment là de l'histoire.
Les dessins sont magnifiques, les différents vents et ces paysages désertiques post-apocalyptique nous embarquent dans cette folle épopée.
J'ai hâte de continuer la série!
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Je n'ai pas trop accroché à cette BD. Il est clair que les dessins sont soignés, que le travail est là, dense à n'en pas douter. L'introduction de A Damasio est très intéressante. Malgré tous ces atouts, et sans pouvoir vraiment l'expliquer, je n'ai pas été emporté. Je n'irai pas voir le tome 2 sauf peut-être pour voir comment le dessinateur représente les divers lieux du roman.
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# OH BAH DITES DONC UN ARTICLE DU SCRIBOUILLARD SUR LA HORDE DU CONTREVENT C'EST VRAIMENT ÉTONNANT ÇA PAF AÏE !
$ Je contemple la vaste étendue par-delà les montagnes que nous avons traversé. Au chalet, la tempête a été un vrai bordel ; quand ça s'est calmé, j'ai enfin eu le courage de forcer la porte de la baraque histoire de voir un peu au-dehors si y'avait pas moyen de voir où on pourrait appeler les secours. J'ai eu tort. On a été submergés par une avalanche et on nourrirait déjà les vers congelés si Nathan avait pas flanqué le feu au même moment au chalet en jouant avec l'alcool de Saint-Bernard.
Maintenant, on marche sans rien y voir à espérer trouver autre chose que ce foutu blanc à perte de vue. Ça sent le caca tout frais, toute cette affaire, le blog que je peux toujours pas entretenir, la chaîne que j'ai laissée en friche, le compte en Suisse avec l'argent des abonnés…
¡ Ça commence à vraiment devenir rigolo ! Depuis ce matin, j'ai croisé un mammouth laineux et même un ET pris dans la glace. Scribouille est tombé dans six crevasses, et il a une grosse stalagmite restée coincée dans la fesse gauche. On est encore ensanglantés, sales, épuisés, en hypothermie, mais à part ça jusqu'ici tout va bien. Ça va nous faire des sacrées cartes postales !
$ Y'a vraiment rien d'autre que c'te foutue neige ! Et ce vent, ce vent qui hurle à longueur de journées, ce vent qui te braille que tu vas pas t'en tirer, ce vent avec lequel t'as pas moyen d'aller pisser sans te prendre des tas de petits glaçons jaunes sur le visage…
¡ Un truc aussi que j'ai bien aimé, c'était le squelette avec lequel j'ai fabriqué un xylophone. le truc, c'est qu'y'avait pas moyen de jouer correctement, avec tous les asticots dedans…
$ le vent, le vent… J'avais pas lu un truc sympa sur le vent, fût un temps ?
¡ Et puis il y a eu aussi le randonneur qu'on a voulu manger, mais la marmite refusait de prendre…
$ Ouais, un machin où c'est l'histoire d'une meute et y meurent tous, avec des calembours de partout et des personnages qui parlent tous en même temps…
¡ Et puis la fois où on a été capturés par les adorateurs de Kipulshit, le dieu-marmotte, banni de la cité de R'leyh parce qu'il faisait pas assez peur…
$ Et ils en ont fait une adaptation, non ? Attends deux secondes… Je dois me souvenir, je dois me souvenir…
¡ Pauvre Kipulshit, il était tellement triste de pas nous effrayer avec sa cité en rondins de sapin issu de forêts renouvelables qu'il a voulu nous lancer un sort de liquéfaction en fondue savoyarde…
$ Me souvenir… ÇA Y EST ! JE ME SOUVIENS !

Je… Je me souviens.

La Horde du Contrevent. Des centaines et des centaines de pages noircies par un souffle de mort et de vie, n'épargnant personne, tuant comme enfantant la vie, où des hommes tentaient péniblement de survivre entre deux bourrasques, motivés par un seul désir, celui d'aller vers l'Extrême-Amont, celui d'aller jusqu'au bout. Et aller jusqu'au bout, c'est pas franchement facile, surtout quand t'es en France, et que tu veux faire connaître un machin aussi dense et complexe à l'international. le projet d'adaptation en jeu vidéo s'est lamentablement scratché, quant au long-métrage d'animation qui devait en être tiré, il a malheureusement rejoint auprès du Dune de Jodorowsky le rang des films qu'on aimerait tellement voir qu'il est impossible qu'ils aient pu exister.
Et puis débarque Vincent Henninot, quelques albums au compteur, et qui dit : « Moi, je vais vous la faire, cette Horde, avec une BD qui demandera des années mais avec tous les FX qu'y faudra et le panache d'un écureuil atteint d'hyperpilosité ». Et forcément, tu te dis qu'il va se planter. Parce que les autres ont pas réussi avant lui. Parce que c'est typiquement le genre de bouquin inadaptable. Parce qu'il fera jamais mieux. Et devinez quoi ?

McGuffin et intrigues en vrac

Parce que oui, il s'en sort, Henninot, et il s'en sort même terriblement bien. le fait d'éviter la multiplication des points de vue en se braquant sur Sov rend le tout plus digeste et le dessin nous épargne les délibérations parfois interminables de chacun des personnages. Là où le roman semblait nous conduire à une psychologie intériorisée, ce tome 1 recherche davantage une psychologie extériorisée, en se focalisant sur ce que les personnages font plutôt que ce qu'ils pensent. On nous épargne pas mal du jargon technique, les explications viennent rapidement (parfois un peu trop d'ailleurs : l'une d'elles pourrait mettre la puce à l'oreille sur la chute finale), ce qui en fait un ouvrage bien plus compréhensible pour le lecteur peu habitué à des lectures peu exigeantes. Oh là là, quelle horreur, ils ont rendu la Horde du Contrevent accessible ! Mais tenez-vous bien, c'est pas fini.
L'adaptation va en effet à l'encontre de nombre de choses auxquelles on se serait attendus, ce avec la bénédiction de Damasio : ça va parfois s'incruster avec de légères touches, d'autres fois beaucoup moins. Comme modification mineure, là où notre bonne vieille cervelle de wasps colonialistes imaginait des hordiers tout blancos avec une ingénierie inspirée vaguement du steampunk ou de Vinci (en tout cas occidentale), le dessinateur vient bien plus piocher dans des décors et des protagonistes d'inspiration tibétaine. Un choix à saluer pour deux raisons : d'abord, parce que la fantasy exotique est pas franchement appréciée en France, ensuite parce que c'est super pertinent dans la mesure où il s'agit d'une culture particulièrement ancrée dans le vent et l'austérité (on retrouvera même dans ces pages le rituel des funérailles célestes, où le cadavre est dévoré par les oiseaux charognards).
Là où ça va plus facilement en froisser, c'est l'idée de diverger du scénario. Damasio émet en préface l'idée pour le moins intéressante qu'une oeuvre adaptée doit nécessairement être trahie, mais pas n'importe comment. Henninot commence donc à bricoler dans notre dos des timelines qui n'étaient pas censées se passer comme ça, voire même exister. Sauf que là où par exemple Jackson dans le Hobbit usait et surabusait de cette technique pour combler des blancs par des rebondissements et des arcs artifi-superficiels, ici c'est extrêmement bien dosé. Et j'en veux pour preuve ce qui va faire hurler les puristes à mort : la mort d'un des personnages qui n'était pas censée se dérouler comme ça ni à ce moment-là.
Et franchement, bah tant mieux. C'est super bien intégré au reste d'une part (on va y revenir), ça vient servir le fond d'une autre. Ce personnage avait une trop grosse proximité avec le point de vue de Sov, et les caractéristiques qui lui étaient propres restaient de toute manière en retrait. Mieux encore, avec sa mort, il confie à Sov une lourde responsabilité qu'il n'est pas sûr d'assumer. Ça fait du McGuffin supplémentaire mais pas gratuit, tout comme la petite Coriolis qui ici vient de se faire intégrer, car celui-ci gagne ainsi en profondeur et comble les trous et baisses de rythme que Damasio avait tendance à commettre. Mieux, ça donne du suspense au récit car on sait pas si les autres vont y passer dans l'ordre, comment le gars va se débrouiller pour continuer à coller au récit de base tout en effectuant des variations subtiles.
Car oui, subtil, ça l'est. Les dialogues rajoutés sont avec la même plume que le style originel, sans pour autant en faire trop, au point que c'est pas facile de différencier ce qui a été ajouté de ce qui a été gardé comme tel. C'est cet enchevêtrement de fidélité et de touches d'originalité qui vient réussir le pari casse-pif de toute adaptation : coller au texte de base tout en lui apportant une dimension nouvelle.
Et avec en plus un encrage dynamique et évitant au dessin de sombrer dans la ligne blanche, des paysages fantasmés, un travail sur les détails tout en gardant une grande fluidité, le cosmos est mon campement nous prouve définitivement qu'il est non seulement une lettre d'amour à son matériau de base, mais aussi qu'il a tout compris : l'important pour une adaptation n'est pas de conserver le même scénario que l'oeuvre adaptée, mais de conserver le même esprit, la même ambiance, la même immersion. Ça me rappelle une dissert de philo où j'avais… C'est qui ce type là-bas ?
§ Je les attends du haut de mon rocher, près de la Porte d'Armorique. Deux voyageurs dépenaillés, qui avancent péniblement dans ma direction. Des êtres à sauver. À condition qu'ils acceptent d'en payer le prix.
« Vous êtes qui et vous faites quoi ? me lance le plus moche des deux.
— On me nomme… le Gardien des Portes Dimensionnelles. (Je fais un grand geste qui fait super mystérieux.) Et je Garde… des Portes Dimensionnelles.
— OK, alors barre-toi, si tu veux pas recevoir un piolet à la place du nez.
— Ça va pas la tête ?! Nooon ! Ne touchez pas à ce portail, il est en réparation ! Les korrigans…
— Ça mène vers la Bretagne, votre truc ? Sympa, comme destination pour le mois d'août ! Bon bah salut tout le monde, on se dit à dans quinze jours, et d'ici là je devrais bien être revenu à la civilisation avec une bonne trouvaille, et en attendant ça me fait un super cliffhanger pour la prochaine critique de mon blog. du reste, hésitez pas à m'acheter cette BD, car après tout c'est pour votre cultu… »
OOOOO°°°°° )))) ,, , , .. , . , . , . ; ……. , , ,… ..
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La Horde du Contrevent, le roman, a été une claque monumentale. Cette transposition en BD, elle me rendait donc très curieuse, tout en m'angoissant pas mal aussi. Mais alors, qu'est-ce qu'elle vaut ?
Eh bien... Mise en image splendide (même si on a un peu de mal à différencier certains hordiers) pour une scénario qui a su adapter (oui il y a du changement) tout en gardant l'essentiel du roman : la puissance de l'intrigue ; l'exaltation de ce but aussi essentiel qu'il semble absurde ; les personnages grandioses et la force de leurs liens. Là où Alain Damasio jouait sur l'énergie d'un mot, d'un phrasé, Eric Henninot jongle avec les traits, prouvant qu'une image fixe peut transposer à merveille le plus vivace des éléments, le vent, sans rien lui faire perdre de son souffle et sa vigueur.
Moi je dis, à quand la suite ?
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Eric Henninot revisite le roman de Alain Damasio, et le résultat est plaisant sans être extraordinaire.

Ce que j'ai apprécié : que la bédé ne cherche pas à coller au plus près du roman, mais ose se détacher, inventer sa propre variante de l'histoire. La construction du récit n'y est pas la même, les événements pas tout à fait similaires non plus. Cela dit, l'esprit y est ; et la bédé porte le même message que le roman. Un point de vue intéressant donc sur une oeuvre tellement culte qu'il fallait oser.

Ce que j'ai moins aimé : le dessin. J'ai pas du tout accroché à ce dessin. Dommage car c'est central en bédé. Difficile de rentrer dans les personnages à cause d'eux. Je les ai trouvé assez froid, pas vivant, et c'est un comble vu la "vitalité" qui est un des thèmes centraux de la Horde du Contrevent.
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C'est la première fois que je chronique une bande dessinée sur le blog, et je suis très heureuse que ce soit avec la Horde du Contrevent.

La Horde du Contrevent de Alain Damasio est un de mes livres préférés, j'ai mis très longtemps à le lire car je pense que c'est une lecture qui se savoure. J'avais besoin de décortiquer le livre petit à petit. Chaque particule de cet ouvrage m'a transcendé.

Découvrir alors une mise en image de cet univers est un pari risqué.

J'ai beaucoup aimé la note de l'auteur dans le préquel de la bande dessiné, elle est très intéressante à lire et permet d'aborder cette BD avec indulgence. Je me suis donc lancée dans cette aventure avec un regard plus large et moins borné.

Ici on retrouve la Horde de Eric Henninot. Je trépignais d'impatience à chaque fois que je tournais une page. Beaucoup de questions me venaient à l'esprit : " Comment a-t-il représenté Caracole ? Les chrones? Et plus encore... Si j'avais la chance d'avoir une discussion avec lui, je lui ferais part de mes questionnements.

L'univers est vraisemblable au livre, des tons chauds avec de grandes plaines comme je les imaginais. Les décors sont sublimes et retranscrivent à merveille l'ambiance que Damasio a mis en place. J'ai senti de la force et de l'implication dans chaque trait, chaque coup de crayon.

J'ai été surprise lorsque j'ai découvert le physique des personnages ! Je les imaginais presque tous de la même façon surtout Golgoth, Pietro ou encore Sov.

Rien n'est laissé au hasard et je pense que je vais éplucher cette BD en long et en large pour m'imprégner des détails élaborés.
Chaque protagoniste dégage une énergie qui lui est propre, que ce soit dans ses caractéristiques ou bien dans ses expressions ( la démarche, la gestuelle...). Ils ont alors une identité particulière qui font d'eux des éléments uniques dans la Horde.

La mise en page est très équilibrée, les dialogues n'empiètent pas sur les dessins et vice versa.
Les plans sont très intéressants et accrocheurs.Quant aux vents, sous ses diverses formes, il prend vie à travers les pages.

Au niveau de l'intrigue, je suis contente d'apercevoir la Horde sous un nouvel angle, la vision de l'auteur/ Illustrateur est intéressante. J'aime le fait qu'il s'approprie l'histoire afin de nous la partager sous une forme plus personnelle, la sienne.

Pour moi c'est une réussite ! J'ai compris que je ne devais pas attendre un copié/collé du livre et heureusement d'ailleurs. Chacun à sa propre perception de la Horde, c'est ce qui est précieux. La Horde fait partie de nous, des lecteurs et chaque personne comprendra un message différent.

Voici celui de Eric Hanninot que je trouve beau à souhait.
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J'ai longtemps hésité à lire le roman d' Alain Damasio, de par les bons retours que j' en ai eu et l'étendue de son univers incroyable.
Mais quand j' ai vu que La Horde du Contrevent avait été adaptée en bandes dessinées , supervisées par l'auteur lui-même, je me suis empressée de réserver le premier tome à la bibliothèque.
Alors pourquoi avoir emprunté la solution de facilité, me diriez vous ?
Tout simplement, je n'étais jamais dans « le bon mood » pour pouvoir apprécier pleinement sa lecture. La BD me semblait donc une excellente alternative pour commencer.
Éric Henninot, peint ici l' histoire de ceux que l'on nomme les « hordiers », plus précisément la 34e Horde d'une longue lignée. Dans une planète, aux airs apocalyptiques, où des rafales intenses dominent la surface, Sov, le scribe et son équipe, sont surentraînés pour combattre les vents violents comme personne. Guidés par leur idéologie, ils traversent le globe dans le but de trouver L'Extrême-Amont, lieu à l'origine de tous les vents, qui n'a jamais encore été atteint.
Rien ici est laissé à au hasard. La horde est minutieusement organisée, hiérarchisée de façon à ce que le peloton soit le plus soudé et solide possible. Entre rencontres inopportunes et frictions au sein du groupe même, nous sommes face à un vrai récit d'exploration taché d'une pointe de poésie. le trait de Henninot est harmonieux, léger, les couleurs aux nuances chaudes appuient parfaitement cette atmosphère désertique que présente ce premier tome.

Je pense que c'est un pari réussi pour l'illustrateur/scénariste. le récit est accrocheur et cohérent. La quête de l'origine du vent me rappelle le sujet de bien nombreux récits post-apocalyptiques où la légende de « l'éden » est la solution ultime pour retrouver un semblant de la vie d' antan. Enfin, le graphisme nous accompagne bien dans l'histoire et me semble similaire à l'idée que j'en ai du livre.

Si le roman de Damasio vous titille, La Horde du contrevent : le Cosmos est mon Campement est une excellente entrée en matière. Foncez !
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Après avoir lu le roman, j'ai voulu voir ce que l'adaptation avait dans le ventre.
J'ai trouvé les représentations des différentes formes de vent en accord avec ce que j'imaginais tant bien que mal, de la brise légère au furvent qui détruit tout sur son passage. Je suis contente, j'ai vu des chrones ;) Simples, mais harmonieux dans leur environnement. Les personnages ne sont plus vingt-trois mais dix-neuf, ce qui est déjà pas mal puisqu'il faut leur créer à tous une identité visuelle. Je n'aurais pas du tout imaginé Caracole ainsi, mais Golgoth, Pietro ou Oroshi sont particulièrement réussis. L'auteur fait comprendre au lecteur que les "hordiers" ont essuyé plus d'une tempête grâce aux cicatrices qui couvrent leurs visages. C'est discret, mais efficace.

Il n'est pas possible dans une BD de reprendre la narration d'origine du roman d'Alain Damasio (avec vingt-trois narrateurs, tous représentés par un symbole). Cependant, le caractère des personnages centraux est rapidement assimilé. On est tout de suite plongés dans l'action, ce qui permet au lecteur de découvrir en situation le monde, ses enjeux, les personnages et leurs relations. Evidemment, même en ayant réduit le nombre de personnages, il paraît difficile d'accorder à tous la même importance en quatre-vingt planches. C'est néanmoins suffisant pour planter le décor et comprendre la dynamique du groupe, avec son organisation, sa force et ses questionnements.

Dans cette adaptation, on retrouve un aperçu de la formation des hordiers dans leur jeunesse, un certain nombre d'événements présents dans le roman, mais aussi la mort d'un personnage qui intervient normalement bien plus loin dans le récit. Je ne m'y attendais pas et j'ai été un peu déçue, mais il reste à voir ce que l'auteur fera des conséquences de cette perte sur le groupe.
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Contrairement à plusieurs, je découvre la Horde avec cette B.D. Certes, j'avais déjà vu le titre du livre à la libraire, titre qui évoquait beaucoup de belles promesses et que je me promettais de lire éventuellement. Une promesse toujours repoussée, jusqu'à ce que je tombe sur cette B.D. C'est donc sans attente sauf celle de découvrir de quoi il s'agissait que j'ai entamé la lecture.

Le choc a été aussi violent qu'un survent! Tout m'a donné envie de poursuivre les B.D. et le livre est dorénavant premier dans ma PAL.

L'intrigue est puissante, les personnages sont grandioses, j'ai trouvé les dessins géniaux, même si parfois il est dur de reconnaître tel ou tel hordier. Il n'est pas difficile de comprendre que j'ai été charmé par l'ensemble. le seul problème maintenant, c'est que j'hésite à lire les deux autres B.D. pour ne pas me divulgâcher le roman!
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J'ai pas du tout accrochée à cette histoire... Je suis contente de l'avoir découvert en BD et pas en roman (je pense que j'aurais abandonné) ! J'ai pas apprécié l'ambiance : la horde passe son temps à se disputer... J'ai pas trouvé le scénario particulièrement intéressant pourtant l'idée de départ est originale. Les personnages sont pas ouf non plus. Entre ceux qui accusent tout le monde, ceux qui essaient désespérément de garder la horde unie (ceux-là étaient cools) et Golgoth qui ne l'ouvre que pour dire qu'il n'est pas content... Mouais, je me passerais du reste de cette histoire...
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