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J'entends parler de cette adaptation depuis un moment, ne connaissant pas les romans mais friand des illustrations du dessinateur des premiers Carthago, j'étais enthousiaste...

...et je ne suis pas déçu !
Au fil des pages, on sent que l'oeuvre est dense et l'univers riche et complexe. On comprend vite qu'effectivement il y avait matière à se casser les dents comme l'explique l'auteur dans la préface.
Mais malgré la difficulté apparente, le tout passe comme une lettre à la poste.
Les dessins sont superbes et l'histoire est bien tournée, de sorte que l'on ne s'ennuie jamais.

M'attendant à une énième aventure dans un monde imaginaire, j'ai été très agréablement surpris, le pitch sort vraiment de l'ordinaire, c'est inventif, bien trouvé et tellement puissant!

Sacrément bonne découverte!
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Il ‘agit de mon premier retour de lecture concernant une bande dessinée.

Après avoir lu le roman La horde du contrevent d'Alain Damasio que j'ai adoré, je ne pouvais pas passer devant sa réécriture en bande dessinée sans l'acquérir.

Retranscrire un roman à plusieurs voix n'est pas évident. L'auteur a opté pour la vision de Sov, le scribe de la horde. L'auteur s'est donc approprié l'univers de Damasio, en proposant sa vision du roman. J'ai trouvé que les dessins retranscrivent bien cet univers unique.

Dans le tome 1, le lecteur fait connaissance avec la 34ème horde qui doit contrer toutes sortes de vents pour arriver en Extrême-Amont. 27 ans plus tard, nous les retrouvons sur leur route où une nouvelle recrue, une croc, prend place dans la horde.

Je conseillerai de lire le roman pour bien maîtriser l'univers développé avant de se lancer dans cette lecture.
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S'il y a bien une oeuvre de fantasy que je ne pensais pas voir adapter un jour, et ce quelque soit le média, c'est bien « La Horde du Contrevent ». Trop de personnages. Trop difficile à représenter par des images précises. Trop ambitieux, tout simplement. Ils sont pourtant plusieurs a rapidement avoir été tentés de se frotter à cette oeuvre devenue majeure, mais jusqu'à maintenant sans résultats (aucune nouvelle de l'adaptation en animé, par exemple...). Et voilà qu'Éric Henninot décide de s'attaquer, seul, à cette fameuse Horde, et qui plus est en bande dessinée. Évidemment sollicité pour donner son avis sur cette adaptation, Alain Damasio se fend au début de l'ouvrage d'une longue préface fort élogieuse dans laquelle il raconte sa vision du projet, et incite les lecteurs à faire preuve d'ouverture : « Vous, lecteurs du roman qui venez avec vos doutes ou vos espoirs, laissez-vous porter ! Avancez donc vierges d'attentes, à nouveau innocent et frais, et acceptez cette Horde qu'Éric vous reconstitue et vous offre, laquelle ne ressemble évidemment qu'à lui. » Difficile évidemment de se détacher du texte d'origine dans les premières planches : on n'imaginait pas forcément les personnages comme ça ; on se rappelle que le roman ne débutait pas de la même manière ; on s'interroge sur le choix de l'auteur d'avoir ajouté ou supprimé telle ou telle scène... Et puis, comme le préconise Damasio, on finit par se laisser porter à nouveau par l'épopée formidable de ces Hordiers en quête de l'Extrême-Amont et de l'origine du vent qui balaie leur monde. Et la magie opère, une fois encore. Ce premier tome ne couvre pourtant qu'une toute petite partie du roman, à savoir les premières étapes traversées par la trente-quatrième Horde lorsqu'on les retrouve vingt-sept ans après leur départ.

Il va donc falloir s'armer de patience avant de pouvoir découvrir la magnifique cité aérienne d'Alticcio et l'imposant massif de Norska, ou assister à la traversée de la Flaque de Lapsane ou au magistral duel littéraire opposant Caracole et Sélème. En dépit de l'absence des scènes les plus cultes du roman, l'album reste tout de même passionnant et permet à Éric Henniot de poser non seulement le décor (ces étendues sauvages parcourues par un vent permanent allant de la douce brise à la tempête la plus déchaînée) mais aussi et surtout les personnages. Et quels personnages ! Golgoth, inflexible chef de la Horde s'exprimant dans un langage particulièrement fleuri qu'on retrouve avec plaisir ; Caracole et son tempérament joyeux, ses jeux de mots, ses taquineries, sa complexité ; Sov et ses doutes, ses petites attentions et sa gentillesse ; le prince Pieto Della Rocca, le combattant Erg Machaon, Coriolis, Oroshi, et tant d'autres encore... C'est avec beaucoup d'émotions qu'on renoue avec chacun des Hordiers, et tant pis si certains ne sont pas du tout comme on se les imaginait ou si l'auteur s'est permis quelques petites retouches. Après tout, comme le dit Damasio, il s'agit ici de sa Horde, et non de la notre. Si le scénario ne déçoit pas, il en va de même des graphismes qui, là encore, sont parfaitement à la hauteur : les visages des personnages sont habités et expressifs, et les étrangetés du paysages sont superbement rendues, de même que ce vent à la force changeante que les Hordiers doivent affronter lors de scènes qui sont aussi impressionnantes à regarder qu'elles pouvaient l'être à lire. La coloration est pour sa part toute aussi soignée, même si pas encore très variée (c'est le brun qui prédomine surtout dans ce premier tome) : nul doute que les futurs paysages rencontrés par la Horde se révéleront plus diversifiés et donc plus colorés.

Pari un peu fou mais pari réussi malgré tout pour Éric Henninot qui pose ici les bases d'une solide adaptation qui ravira aussi bien néophytes que les grands fans du roman de Damasio. Inutile de vous dire que j'attends la suite avec beaucoup d'impatience !
Lien : https://lebibliocosme.fr/201..
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L'édition simple (à grosse pagination!) comprend une préface joliment écrite de l'auteur du roman, Alain Damasio, ainsi qu'un cahier graphique en fin d'album. Pas d'information sur l'auteur (biblio etc), c'est toujours dommage. Il existe une édition N&B… plus chère comme de coutume, pratique que je ne comprend pas hormis pour faire payer les fans. Franchement, même si le dessin d'Henninot est très bon, je pense que la version couleur reste meilleure. La couverture est un peu terne à mon goût et aurait mérité quelque chose de plus énigmatique, de plus poétique.

Sur une terre balayée par des vents continus et puissants, depuis huit siècles la cité d'Aberlaas forme la Horde, équipe de spécialistes de différents arts destinés depuis l'enfance à remonter la « bande de contre » à destination de l'extrême-amont, la source des vents. Huit siècles que le but n'a pas été atteint. Mais cette trente-quatrième Horde est certaine d'être la dernière.

Quelle surprise cet automne lorsque j'ai appris la publication d'une adaptation BD de ce chef d'oeuvre qu'est la Horde du contrevent! J'avais découvert le bouquin lors du projet de film d'animation il y a quelques années (projet avorté après échec du financement participatif). J'adore la SF et plutôt en one-shot. de bons souvenirs de romans SF avec Bordage et surtout un pitch très alléchant. L'ouvrage a été dévoré et j'ai été comme beaucoup fasciné par l'inventivité, les dialogues percutants, la dramaturgie aux petits oignons et la maîtrise de la langue de l'auteur avec notamment ce duel de palindromes qui restera dans les mémoires… Bref, l'adaptation d'un livre adoré est toujours dangereuse pour un lecteur. J'étais très sceptique, n'ayant en outre pas une très bonne image des BD de Henninot. Comme je suis curieux et que j'adore néanmoins voir ce que d'autres font d'une oeuvre, j'ai lu la Horde version BD.

Et bien c'est absolument excellent! D'abord les dessins, pas extraordinaires, pas d'une originalité folle, mais dotés d'une personnalité, d'une finesse dans les traits des visages notamment, qui le mettent dans la moyenne supérieure de ce qui se fait. le design ensuite, risqué dans le cadre d'une adaptation, est réussi, même si je chipoterais en disant que sur un monde de vents la logique voudrait que les tenues ne soient pas amples… mais c'est moins graphique. Mais la très grande force du dessinateur repose sur le travail… des vents! Si les paysages montrés sont a peu près ceux que l'on imagine, comment dessiner les vents? La grande inventivité de Henninot a été d'associer des courbes omniprésentes à des effets de souffles (comme dans les manga ou les traînées d'avions à réaction) et d'onomatopées. de l'ensemble ressort un sentiment de bruit omniprésent, de mouvement, celui que l'on ressent en pleine bourrasque. Les images sont saturées visuellement, ce qui donne une impression de plein. L'atmosphère si importante est pleinement rendue et c'est un tour de force. Parmi les petits regrets je trouve dommage de ne pas avoir plus représenté l'effort permanent, l'horizontalité des hordiers, ainsi que la séquence du Furvent. Henninot a choisi la même voie que le livre: ce n'est pas représentable, donc ellipse. C'est son choix, respectable, mais cela aurait été tellement beau…

Je tiens à préciser la remarque de Damasio dans la préface: une adaptation est personnelle et il est illusoire de chercher à retrouver un livre dans une BD ou un film. L'adaptation est autre chose. Ce que l'on doit rechercher c'est un plaisir, un coeur. Et ce coeur y est! Eric Henninot a réalisé l'ouvrage seul et son scénario est très bon. le découpage et surtout les dialogues, centraux dans l'oeuvre, dans l'articulation entre les personnages, sont vraiment réussis. Les personnalités sont là, les échanges vifs, percutants, permettent de cerner la psychologie de chacun dans cette situation extrême, aberrante. La BD commence en prologue, à la fin de la formation des hordiers à Aberlaas, soit avant le roman. C'est bien car cela permet de mieux situer le contexte. de même la présentation en plan du monde des vents, du trajet et des lieux à parcourir facilite l'immersion dans cet univers. En revanche, (dans le tome 1 tout au moins) la particularité du texte original d'utiliser la ponctuation pour décrire les vents et les symboles représentant les personnages ont disparu au format BD. Ça ne touchera que les fans mais je trouve que cela aurait pu être utilisé facilement. de même (je chipote) dans cet univers horizontal et avec un matériau si exceptionnel, pourquoi ne pas avoir opté pour des planches horizontales? Ce n'est pas le format classique de la BD mais d'autres expériences plus extrêmes ont déjà vu le jour en BD, à commencer par les destructions et retournements chers à Olivier Ledroit. Tout ça pour dire qu'un brin de folie aurait pu réhausser encore cette excellente BD.

Je tiens à finir en m'adressant à ceux, majoritaires qui n'ont pas lu le roman. D'abord pour dire que la BD ne le nécessite pas, elle est excellente toute seule, comme tome unique et comme démarrage de série (que j'imagine en 5 ou 6 parties au regard de la progression du tome 1 et de l'intrigue globale). Fans de SF ou novices (voir réticents), lisez la car il s'agit d'abord d'une aventure humaine, de relations au sein d'un groupe, de membres ayant chacun son univers, sa philosophie, sa morale (tiens du coup ça me rappelle une autre « expédition », celle de l'Endurance, chroniquée ici). le but est illusoire, impossible, alors pourquoi passent-ils leur vie entière à remonter cette terre? Chacun pour des raisons qui lui sont propres, à la fois unité et partie d'un organe appelé la Horde. Il n'y a pas a proprement parler de fantastique dans la Horde et la seule part SF est celle de se situer sur un autre monde.

Laissez-vous porter par l'image, le son, par les mots. Un auteur totalement impliqué dans son projet ne laisse généralement personne de marbre. Surtout que le tome 2 devrait présenter ma séquence préférée du livre: le navire fréole.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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J'ai toujours eu peur de m'attaquer au gros pavé qu'est la horde du contrevent de Damasio. Mais en roman graphique je me suis dit allez tente de le lire. On est avec eux de A à Z enfin ce n'est que le tome 1. Mais on se souder avec eux, on respire avec eux, on transpire avec eux, c'est énorme et ses personnages tous atypiques. La notion de groupe à la vie à la mort, des caractères à chacun. Dessin très très bien fait par Henninot. Sacré cosmos et sacré campement.
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Que d'appréhensions avant de me lancer dans ma lecture !
Ayant adoré l'excellentissime roman d'Alain Damasio, je craignais d'être déçue par cette adaptation.

Le graphisme respecte l'esprit de l'univers et lui fait honneur. Eric Henninot s'est bien imprégné des spécificités de ce monde (je pense par exemple aux rochers dont la forme résulte de l'érosion implacable des vents). Évidemment, je ne me représentais pas les personnages comme ça, ni les chrones, mais ça n'est une surprise pour personne. La vision d'Henninot est fascinante.

Bon, maintenant la question qui brûle les lèvres de tous les amoureux du Contre : la BD est-elle fidèle au roman ?
Damasio en parle justement dans la préface, et approuve totalement les divergences (qui existent bien) entre les deux oeuvres. C'est même lui qui a poussé Henninot à s'affranchir du roman.

Ce que j'en pense ?
Le rendu est cohérent, vibrant et bien entendu différent.

Est-ce que j'aime ?
Oui. Beaucoup. Henninot nous offre ici une version alternative de la Horde, de ce qui lui tombe dessus, des relations entre les hordiers.
D'accord, j'ai buggé un bon moment en voyant la liste des personnages : "Tiens donc, mais c'est qu'ils sont pas beaucoup... C'est bizarre... On va les compter. Ah oui, certains personnages sont passés à la trape. Et ceux qui restent ont endossé leurs rôles. Et puis c'est qui ce nouveau personnage, hein ?"
J'ai dû mettre ma petite voix de puriste en veilleuse, car il faut bien reconnaître qu'illustrer, faire interagir et donner voix à vingt-trois personnages, c'est compliqué. J'en veux juste un peu à Henninot d'avoir évincé Alme, qui est quand même importante dans l'histoire originale. À la place, c'est la petite Aoi qui se fait malmener par Golgoth...
La BD commence à Aberlaast, avant le départ de la Horde pour leur périple. J'ai bien aimé cette entrée en la matière, qui permettait de poser les bases de l'univers et éviter qu'un lecteur ne connaissant pas l'oeuvre de Damasion soit complètement paumé (vous imaginez un peu ? Débarquer en plein furvent, tomber sur une planche d'un gars au menton explosé... berk).
Autre différence : les couples. Un couple qui n'existait pas dans le roman apparaît, un autre qui est censé se former bien plus tard l'est déjà. Mais ça me va. En trente ans de fréquentation, c'est même plutôt normal que des couples se soient formés.

Je regrette toutefois que Caracole soit si... terne. Où sont passées sa poésie, sa virtuosité, sa malice ?

Enfin, LA grosse différence qui m'a fait mise dans tous mes états (mais ce n'est pas nécessairement un mauvais signe) c'est la mort (très très très) prématurée d'un personnage important. Sidérée. Voilà comment j'étais en découvrant cette issue alternative au roman. Mais c'était assez cohérent, et poignant.
À partir de là, je me dis que le dessinateur/scénariste pourrait partir dans absolument n'importe quelle direction dans les prochains tomes. Au moins, je suis prévenue.

Je recommande cette BD, mais pas aux lecteurs du roman qui ne se sentiraient pas capables d'embarquer pour une toute autre version du Contre de la 34ème Horde.
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Ça y est j'ai sauté le pas !
Il est toujours, pour moi, difficile de lire l'adaptation d'un roman en BD, encore plus quand il est bon et qu'il m'a bien marqué par sa forme. On perd en imagination surtout dans un roman pareil où chaque personnages est reconnaissable par un glyphe et où les numéros des pages vont en décroissant au fil de la lecture, ce qui n'est pas le cas ici.

Ici, Eric Henninot adapte très bravement ce roman. Plusieurs années de travail et plusieurs scripts lui ont été nécessaire pour arriver à ce rendu assez réussi. de plus, ce monde de vents, déserts, écueils est graphiquement bien rendu par une atmosphère aux tons sépia. Les personnages prennent bien vie sous les coups de crayon de l'auteur-dessinateur, tous sont aisément reconnaissables et ont de bonnes . En particulier ce cher Caracole ou cette brute de Golgoth !
Dans cette bande dessinée, on a même des passages supplémentaires, quelques flashbacks, sur nos héros encore tous jeunes. Et j'aime cette petite liberté prise par rapport au récit. Cependant, il est difficile de retrouver toute la poésie de la plume de Damasio.

Alors oui j'ai aimé cette lecture et je n'ai pas pu lâcher la BD mais en même temps, il manque un petit quelque chose. En soi, c'est une bonne BD, mais je pense qu'il vaut mieux avoir lu le roman, pour mieux l'apprécier.
Mais j'attends malgré tout la suite !
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Quelques années après avoir lu (enfin commencé puis abandonné) le classique des classiques d'Alain Damasio, voilà qu'un auteur de bande-dessinées s'attaque à son adaptation. Vaste programme pour un roman non moins vaste.
Assez intrigué par cet exercice périlleux (eh oui le livre n'est pas d'une grande simplicité), je l'offre à ma fille qui vient de fêter ses 16 ans pour voir si elle ne serait pas plus futée (ou tenace) que son père.
Bien évidemment, je ne peux pas rester bien longtemps devant cette couverture séduisante qui me rappelle mes faiblesses passées. Alors, armé de mon courage et de ma détermination (oui, bon j'en fais peut-être un peu trop….), j'entame l'ouvrage.

La lecture est agréable et le dessin sert l'ensemble. Je me replonge avec plaisir dans l'histoire. Je trouve que l'auteur a su conservé le style et la complexité du roman originel tout en y mettant ses propres représentations, son interprétation.
Le passage à l'illustration rendant la lecture plus facile, je suis donc assez convaincu et ne peut que conseiller sa lecture pour ceux qui voudraient enfin entrer dans la horde du contrevent de Alain Damasio sans affronter frontalement le furvent original.
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Une très bonne ADAPTATION du magnifique livre de Damasio.
Les puristes pourraient reprocher les ajouts et manques choisis par le dessinateur cependant, cela donne une vraie identité visuelle à son travail.
La horde est sensée être composée de 23 membres mais là ils sont 21. On se dit donc qu'il manque des personnages ou que certains ont plusieurs postes, que cela va affaiblir l'histoire et son déroulé... et bien, que nenni mon cher Watson ! La lecture est riche et détaillée, les décors sont travaillés et complets. Les dialogues ont également été construits et allégés de telles manières qu'on comprenne rapidement qui prends la parole même si le personnage n'est pas dans la case.
Le seul point marquant sera la temporalité. En effet, le livre n'est qu'ellipse temporelle et dans une BD c'est plus compliqué à mettre en place. Cela ne retire rien au plaisir de retrouver nos chers comparses mais perturbe le souvenir que l'on peut avoir du déroulé du livre.

J'ai donc hâte d'avoir la suite :)

Bravo !
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Je ne connais pas le livre (même de renom) dont est adaptée la BD, je ne ferais donc pas de comparaison et c'est en toute objectivité que je juge ce premier tome.
Un tome assez dense, 80 pages, pour nous plonger dans l'univers, qu'on le comprenne et comment fonctionne la horde et qu'on en prenne les dimensions et les enjeux. Et tout ça est très bien réussi. On sent la vie précaire dans ce monde et l'utilité d'aller à l'Extrême-Amont. Bon je ne comprends pas pourquoi les hordes partent toujours du même point. Au lieu de partir plus proche de l'Extrême-Amont grâce aux hordes. Parce que là 27 ans de marche pour quelque chose de déjà fait... Quelle perte de temps ! On se demande comment ils espèrent pouvoir arriver un jour à leur but. Il nous reste encore quelques mystères et quelques questions pour les prochains tomes.
A côté de ça, nous avons la horde, entité qui ne doit faire qu'un pour combattre les vents. Un autre point très intéressant, qui évolue, avec des personnalités différentes et des difficultés à traverser. Une petite société. On ne connait pas tous les personnages car ils sont assez nombreux mais ils sont présentés ainsi que leur place dans la horde dans la première page ce qui nous permet assez vite de nous familiariser avec eux. Des personnages très différents donc, avec des caractères affirmés. Ils sont plus ou moins attachants, plus ou moins étranges, plus ou moins présents. Golgoth fait figure de con. Mais ce n'est pas lui qu'on suit mais Sov, le scribe, plus posé, plus réfléchi, qui nous permet de voir la complexité de la Horde.
J'aime beaucoup le trait du dessin, les visages et les paysages sont très agréables. La colorisation est belle, et les couleurs un peu terne vont très bien dans cet univers balayé par les vents.

J'ai hâte de découvrir la suite. Une BD qui donne envie de lire le livre.
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