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4,02

sur 2203 notes
Pour ma part Frank Herbert reste dur à comprendre, il y a de bons passages, des personnages intéressants comme Jessica, les jumeaux ou stilgar et heureusement qu'il y a des dialogues sinon je pense que je m'ennuierais.

Je continuerais à lire la série parce que je pense que ça fait parti des classique qu'il faut avoir au moins lu une fois dans sa vie. Mais ça ne sera pas un coup de coeur ça c'est sûr.
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L'écriture de Frank Herbert est assez déroutante : de nombreux chapitres pour la mise en place où les intentions de chacun sont complexes à suivre car les personnages ne dévoilent rien de leurs multiples plans, trahisons et stratégies. le lecteur n'est pas plus dans la confidence que les ennemis. Et d'un coup, en une petite phrase, tout est dévoilé, tout est expliqué. Il faudrait deux lectures pour pouvoir comprendre ce qu'on a lu pendant les neuf premiers dixièmes du livre où l'on a été mis à l'écart.

Pourtant j'apprécie la lecture, j'aime les personnages. En particulier, j'ai une sympathie folle pour Alia, une haine pour le baron. Lorsque Duncan pleure, je pleure avec lui. Ne comprenant pas leurs plans individuels, j'ai mis un temps fou à m'attacher aux jumeaux une fois séparés, alors que j'avais tremblé avec eux lorsqu'une attaque les menaçait.

Reste les truites des sables. le mot « truite » est trop fortement ancré dans mon esprit sous la forme d'un salmonidé. J'ai beau savoir qu'il s'agit d'un animal vivant exclusivement sur Dune qui ne ressemble pas au poisson de notre planète, malgré tous mes efforts, toute action avec ceux-ci est imaginée en premier lieu avec un poisson. Cela rend la lecture de certains passages très étrange. Il m'aura fallu pour ce troisième tome, un gros effort sur ce point.
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Bon, déjà mieux que le tome 2 mais je reste toujours sur ma faim en comparant au tome 1.
Le scénario se tient déjà mieux et la conclusion laisse présager un tome 4 haletant mais encore une fois c'est un peu long à mon goût "juste" pour préparer la suite et planter le décor de ce nouveau cycle dans le cycle.
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Les jumeaux royaux, Leto et Ghanima, ont maintenant 9 ans et sont sous la protection de Stilgar, alors que leur tante Alia — la soeur de Paul Atréides — assure la Régence de l'Impérium.

Dune a bien changé depuis la fin du Messie de Dune. Des zones entières sont recouvertes de végétation, réalisant le rêve des Fremens d'une planète verdoyante. Pourtant, certains regrettent l'ancien temps : le peuple Fremen lui-même s'est transformé avec Dune, vivant dans les villes, oubliant les vieilles traditions, et perdant sa vigueur et sa rudesse.

De son côté, Alia, pré-née, a longtemps lutté contre les esprits de ses ancêtres qui se battent dans son propre esprit. Mais elle a perdu la bataille, et malheureusement pour elle, elle tombe sous la coupe de l'esprit de son grand-père le Baron Harkonnen, ennemi implacable de sa famille : elle est devenue l'Abomination tant crainte par les Bene Gesserit. Et elle s'inquiète d'un Prêcheur qui a l'écoute des foules, et qui serait, dit-on, Muab'did, c'est-à-dire son frère disparu.

En parallèle, le jeune Leto, grâce à sa préscience, voit que le bouleversement écologique de Dune menace aussi l'avenir des vers géants et de l'Épice. Enfant qui n'est pas un enfant, comme sa soeur Ghanima, il est un stratège hors-pair qui bénéficie des esprits de ses ancêtres qui vivent en lui, et il anticipe les actions des autres acteurs de ce jeu de pouvoir. Les deux jumeaux ont un corps de 9 ans, mais ils possèdent une compréhension hors-norme du monde et des adultes. Ils sont des protagonistes étranges qui perturbent le lecteur.

Il est frappant de constater que les personnages les plus attachants sont des personnages secondaires : Duncan Idaho qui voit sa femme sombrer, le jeune héritier des Corrino, Farad'n, qui doit diriger sa maison alors que ses goûts l'emmèneraient ailleurs, ou encore Stilgar qui n'approuve pas l'évolution de sa planète.

Comme dans les tomes précédents, les ambitions mettent en place des jeux de pouvoir et des complots, pour le contrôle de cet « univers connu » où les Atréïdes exercent un pouvoir totalitaire basé sur la religion ; mais les ennemis rêvent, dans l'ombre, de renverser la dynastie. Dans cette ambiance oppressante où la méfiance envers les autres est la règle, même la cour est le théâtre de trahisons, même les membres de la famille Atréïdes finissent par s'élever les uns contre les autres. Malgré tout, le lecteur y voit une tragédie grecque, avec un destin inexorable enclenché avant la naissance des protagonistes.

Au milieu de voyages dans le désert, de fuites vers les sietchs, de scènes dans le palais royal ou sur les places de la capitale Arakeen, le roman ne manque pas de considérations philosophiques, parfois écrites dans une langue cryptique. C'est pourtant là que l'intention de l'auteur se dévoile, mais elles ne sont pas toujours aisées à saisir. La lecture de certains passages requiert de l'attention. L'impact des changements, et la résistance à ceux-ci, le pouvoir et l'instrumentalisation de la religion sont au coeur du récit, tout comme les manipulations écologiques et l'absence de vision à long terme des hommes. Au contraire, Leto, grâce à sa préscience, entreverra le Sentier d'Or et décidera seul d'un chemin pour l'Empire connu. Avec le recul, il est glaçant de penser qu'un individu ait un tel pouvoir, et que cette unique personne consolidera la tyrannie sur une très longue durée, « pour le bien de l'humanité ».

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Après un tome très court sur le messie de Dune, très axé sur les réflexions des personnages et sur la lente déchéance de Paul Muad'Dib et de son Jihad à travers les étoiles, ce tome 3 est un peu plus conséquent et encore une fois assez différent de son prédécesseur.

C'est donc avec les enfants de Paul et Chani, Ghanima et Leto II, que l'on plonge cette fois-ci dans l'univers de Dune. Si, au fil des pages des deux premiers tomes, le personnage de Paul devenait très particulier dans son développement (entre ses visions temporelles et sa stature de messie tyrannique malgré lui), ce n'est rien comparé à ses enfants et notamment Leto !
Les deux enfants semblent être un mélange de Paul et d'Alia, entre figure messianique et incarnation de leurs ancêtres qui les hantent. On a donc le droit a encore beaucoup de pages de dialogues et de réflexions parfois très alambiqués qui ne sont pas facile à lire.

La partie du récit qui concerne les personnages de Duncan Idaho, Alia, Stilgar, Jessica ou encore Farad'n, petit fils de l'ancien empereur qui cherche à récupérer son trône, donne la continuité des complots politiques du deuxième tome et j'ai trouvé ces parties-là captivantes à lire. le choix du développement d'Alia et le retour d'un certain Baron est aussi assez bien pensé et ajoute de l'intérêt au récit. J'ai moins aimé les parties où le Prophète intervient. On devinera vite son identité, mais je n'ai toujours pas bien saisi l'intérêt de faire revenir ce personnage de cette manière et son développement traduit ce que j'aime le moins chez Frank Herbert : tout est suggéré, des dialogues assez flous et des réflexions en suspens.

Enfin, le dénouement de ce troisième tome apporte du rythme à l'histoire qui commençait à s'appesantir au fil de ces 530 pages. le destin de Leto II est assez inattendu et donne envie de découvrir la suite.

J'ai trouvé ce troisième tome assez bon de manière générale, je l'ai plus apprécié que le deuxième. Les personnages sont captivants à suivre, malgré ce style toujours particulier de l'auteur qui se perd parfois dans des discours un peu confus (pour moi). Les thèmes du messie ou encore de l'écologie sont traités à nouveau de manière pertinente, comme dans le premier tome. Cette grande fresque de la science-fiction à laquelle on s'attache au fil des tomes continue de m'intriguer, malgré mon sentiment parfois ambivalent face au style de l'auteur, mais je ne manquerai pas de découvrir la suite.
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Après la disparition de Paul dans le désert, l'histoire reprend une bonne dizaine d'années plus tard, les principaux protagonistes sont les jumeaux de Paul Leto et Ghanima. le principe narratif reste le même avec un complot, même deux complots qui s'entremêlent, le suspense rend la lecture très attrayante.

Un tome où le fantastique prend une part plus importante que dans les tomes précédents et où l'aspect écologique est omniprésent, la possibilité de la mort d'Arrakis par la surexploitation des ressources naturelles renvoie forcement à ce qui se passe sur Terre actuellement. Nous avions quitté une planète aride où la préciosité de l'eau était essentielle à la survie alors que l'eau est maintenant gaspillée à tout va.

Un début de roman assez brouillon mais heureusement la suite est palpitante et j'ai hâte de découvrir la suite de cette série géniale.

Challenge pavé
Challenge Multi-Défis
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Un livre que j'ai trouvé plus difficile à lire que les 2 tomes précédants. Je pense ne pas avoir tout compris. Beaucoup de chose se passe dans ce volet et il est indéniable qu'il est le point qui va changer la saga. Beaucoup d'idées encore une fois, notamment l'utilisation (mauvaise) de la religion pour son profit.
Enfin l'écriture reste la même : calme, pleine de sérénité. J'ai rarement vu une saga aussi tranquille malgré le fait qu'il se passe beaucoup d'action.
Dune est donc toujours brillante à mes yeux. Je fais une petite pause et je m'y remet rapidement.
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Je viens de finir « Les Enfants de Dune», qui se trouve être le tome 3 de la mythique saga du très renommé Frank Herbert.
Nous suivons les Jumeaux Atréides, qui se prénomme Leto et Ghanima (les enfants de Paul et Chani). Ils sont confrontés à des complots de toute part, que ce soit de l'extérieur d'Arrakis ou même venant de cette planète. Ils vont devoir les démêler et y survivre parmi la pléthore de personnages que nous allons rencontrer au cours de ce roman.
Ces Jumeaux sont des êtres à part, qui possède ce don de prescience qu'ils ont acquis au cours de leur conception. Cela ne leur facilite pas la vie mais leur permet de pouvoir se sortir de situation périlleuse et même de tracer leur chemin à venir.
Nous retrouvons bien sûr leur tante Alia qui ne garde pas tout sa pleine conscience, Dame Jessica tentera de faire de son mieux avec les Jumeaux et de démêler les embrouilles qui les entourent. Notre cher Stilgar égal à lui-même, un Duncan Idaho toujours aussi intelligent grâce à sa nouvelle vie que les Tleilaxu lui on donner, et bien d'autres. Nous avons aussi ce fameux prêcheur qui blasphème à outrance, mais qui n'est pas si hérétique qu'on le pense.
Il ne faut pas oublier qu'Arrakis est en plein changement, cette planète qui était un désert se transforme peu à peu en une planète végétalisé, ce qui induit des changements chez les habitants ; les Fremens, qui n'ont plus besoin de Sietch mais qui peuvent vivre dans des villages. Il ne faut pas oublier que tout changement apporte son lot de problème, on ne peut changer une planète impunément sans conséquence sur le long terme. Que ce soit les habitants, le climat, la faune et la flore, tout changement les fait changer eux-mêmes.
Frank Herbert toujours aussi bon dans ce qu'il fait, il nous dépeint des personnages tout aussi attachant les uns que les autres. On vit avec eux le destin d'Arrakis car Herbert met cette planète au centre de cet univers qu'est Dune.
Nous sommes happé par ses passages qui nous font voir les rêves où les visions de prescience comme si nous les vivions nous-même.
L'auteur nous fait réfléchir sur tout ce qui touche à la religion et au changement climatique comme un visionnaire qui se serait douté de la vie aujourd'hui.
Je le dis cet auteur est un génie à part entière.
J'ai aimé lire ce tome-ci et je suis pressé de lire la suite.
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je l'ai moins apprécié que les deux tomes précédents. Je l'ai en fait trouvé beaucoup trop compliqué, voire des fois tordu, dans le sens où quand on est sur des chapitres sur le mystique, la prescience, les visions, etc, je ne comprenais trop souvent pas grand chose. J'aime toujours autant l'esprit, l'ambiance et les enjeux de l'histoire, mais les façons qu'à eu l'auteur de les mener à terme dans ce tome m'ont perdu. J'ai envie de lire le 4e tout de même en espérant retrouver la même lecture envoûtante des deux tomes précédents.
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Plus complexe que les précédents ce volet est vraiment difficile à suivre.
Il y a près de 200 pages qui se rapportent à des discussions et des réflexions métaphysiques, ésotériques avec peu d'actions autour d'Alia, de son temple, des jumeaux Ghanima et Leto, les 2 enfants de Paul qui semblent être livrés à eux-mêmes en l'absence de leurs parents.

Alia devient un personnage central, à la fois illuminée et folle qui apparaît au centre d'une nouvelle religion qu'elle tente d'imposer, celle de Muad'Dib face aux Fremen et à la maison des Corrinos...à ses risques et périls au vu des attentats perpétrés contre sa famille : Dame Jessica et Duncan se retrouvent enlevés et Wensicia fait une tentative de meurtre sur les jumeaux par l'envoi des tigres Laza quand le temple fait l'objet d'attaques. Idaho son époux déjà mort une première fois, a beau avoir changé de forme en devenant ghola, il se retrouve une nouvelle fois tué quand Alia opère une sorte de suicide final.

Avec le personnage de Léto, la quête initiatique est plus poussée que celle de son père : comme lui, il affronte la marche dans le désert, comme lui, il est en proie à des visions, rencontre des Fremen et comme lui, il se penche sur la question du temps, des vies-mémoires héritées du passé alors qu'il cherche à éprouver un don de préscience pour voir l'avenir. Les différences, c'est qu'il va au contact des truites de sable avec lesquelles il parvient à se fabriquer une seconde peau et il remet en question le charisme de son père au point de lui disputer l'autorité de ses visions en lui en montrant une autre qui ouvre la voie du Sentier d'Or.

Or, c'est bien le problème de Dune : beaucoup de paroles, des extraits de prophétie en exergue des chapitres et des citations qui sont rapportées par ses personnages mais on reste dans les questions : qu'est-ce que la Voix al gaib, le Kwisatz Haderach ? Doit-on croire que c'est Paul Atréides comme le veut la légende qui l'accompagne depuis son départ dans le désert ? Alia est-elle la matrice du paradis ? Quelle prétention décalée quand on voit que tout autour, il n'y a que des dunes, un désert sans fin ! Dans ce roman qui se rapporte à une quête mystique, on a jamais vraiment l'impression d'entrer dans le sujet, juste de graviter autour : en quoi consiste l'enseignement du Bene Guesserit qui apparaît trop riche et confus à la fois ? Comment expliquer que les visions dans lesquelles les personnages plongent, le plus souvent sous l'effet du mélange de l'épice, se succèdent sans jamais vraiment atteindre un sens ? Au fond, le désert ne serait-il pas le paysage le mieux choisi pour refléter ce vide de la vie intérieure, cet état d'errance des âmes qui n'ont pas de but spirituel ? Un bémol à cette critique générale toutefois car les héros du roman, Paul, Alia ou encore Leto font bien des tentatives dans le domaine si flou et si complexe de la spiritualité sauf qu'en dépit des risque pris et de leurs aventures, on peine à voir le fruit de leurs efforts.







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