Joe Buck, jeune cowboy quitte son Texas natal pour s'installer à New-York pour mener une carrière de gigolo. C'est là qu'il rencontre Rico Rizzo, un nabot minable qui commence à l'escroquer en lui promettant de riches clientes…
Un peu étrange cette histoire ! Elle montre l'envie de ce cowboy de devenir riche en faisant le gigolo. Rien ne le fera changer d'avis, pas même plusieurs rencontres insolites. Une histoire abracadabrante par certains côtés et pleine d'humour par d'autres. Mais on s'attache vite aux personnages un peu naïfs parfois.
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Parcours de vie d'un jeune cow-boy inexpérimenté, ayant vécu une jeunesse plutôt agitée et déstabilisante, débarquant de son Texas pour essayer de construire une vie plus équilibrée à New-York, ville de tous les possibles.
Cette ville attrayante ne lui réservera pas que de bonnes surprises contrairement à son rêve mais lui fera découvrir l'amitié, sentiment inconnu dans sa jeunesse et dans le début de l'âge adulte.
Roman montrant la difficulté de structurer sa vie professionnelle comme sa vie affective quand le milieu familial n'a pas été à la hauteur pour montrer le chemin.
Ce personnage, au premier abord rustre, artificiel, à la réflexion peu profonde se révèlera-t-il une bonne personne à travers les rencontres qu'il fera.
Histoire d'un jeune homme qui cherche sa voie, la trouvera-t-il ? On le découvre dans ce roman paru en 1965 et qui, malgré tout, reste d'actualité pour certains.
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Joe Buck, un beau et jeune cowboy solitaire, débarque de son Texas natal à New York ; il espère pouvoir y devenir gigolo et ainsi gagner sa vie facilement. Pourtant la jungle new yorkaise en a décidé autrement.
Sa rencontre avec Rico Rizzo, un "petit nabot souffreteux", va mettre fin à sa solitude, et il tenteront tous les deux, tant bien que mal, de survivre dans cet enfer urbain tout en continuant de croire en leurs rêves.
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Revoir le film... Parce qu'en lisant le roman on entend la musique, qui accompagne Joe, le cowboy de pacotille à new-york, rien n'est grave, et tout est tragique. Au rythme des déambulations de Joe et rizzo, le rêve américain s'effondre tout doucement. Un régal !
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Il tendit la main et dit : "Joe Buck, d'Houston, Texas. Un verre ?"
Le petit homme - il était très sale, avec des cheveux blonds frisés - se présenta : "Rico Rizzo, du Bronx." Il y avait chez lui un air de complicité. Certainement, il savait tout ce qu'il était utile de savoir. Et comme il écoutait bien ! Ses oreilles étaient tellement écartées qu'on aurait dit qu'elles étaient maintenues par des mains invisibles pour que rien ne leur échappe.
Après plusieurs whiskys - Joe semblait prendre plaisir à jouer ce rôle d'amphitryon - sa langue s'était déliée. En ce moment il exposait à Ricco Rizzo ses problèmes financiers, et cela avec la précision d'un caissier de banque. "Il me reste quatre-vingt-onze dollars. En argent liquide. Dans ma poche de derrière. La gauche. - Comptons pour être sûrs", dit Rico Rizzo.