Coup de Trafalgar, grosse avarie sur le Cormoran, bateau sur lequel navigue Bernard et ses deux acolytes : Jordan le vieil alcolo ronchon et Djinn, son tout jeune padawan.
Coup de bol, Coronado se trouve à quelques miles. Idéal pour se refaire la cerise et retaper son phalacrocoracidae en délicatesse.
J'aime à me replonger dans de vieilles séries, de temps à autre, parce que ça permet de dépoussiérer la boîte à souvenirs tout en se faisant plaisir.
Ou l'on retrouve le vilain méchant Bronzen, ennemi juré des paysans locaux qu'il vire à grand coups de pompes dans le train tout en les insultant de quelques misérables biffetons.
La révolte gronde parmi les peones. La résistance s'organise.
Il grand temps de couler un Bronzen ! Ne doutons pas un seul instant que Bernard soit dans le tableau pour faire seulement joli !
Le coup de crayon date, les couleurs sont passées mais peu me chaut car la trame, un brin manichéenne, on va pas se mentir, et sans réelle surprise histoire d'enfoncer un peu plus le clou, suffit à raviver une nostalgie béate dès lors que j'ouvrais fébrilement un nouvel album de Nanar Prince, Jugurtha, Jeremiah, Michel Vaillant, Comanche ou bien encore Thorgal, album que M'dame Pichu, bibliothécaire de son état, avait la gentillesse de mettre de côté pour le p'tit bonhomme rondouillard qui boulottait bien plus de bandes dessinées que de théorème de Pythagore pourtant vachement sexy, allez savoir pourquoi.
Fonctionne toujours à plein!
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Ce deuxième tome des aventures de Bernard Prince se déroule dans une Amérique latine d'opérette. le bandit Bronzen prétend s'être recyclé dans l'élevage légal de bovins. En fait, il a arnaqué les paysans locaux en s'accaparant leurs terres à coup d'intimidations, et, depuis, il fait régner sa loi avec ses hommes de main. Bernard Prince et ses associés vont vite comprendre que les prétendus paysans terroristes qui s'opposent à lui sont bien plus fréquentables, surtout un géant pourvu d'un large sombrero : "El Lobo".
Cet album est un exemple de BD d'aventure des années 60 et 70 : du dépaysement , de l'action, avec une ligne morale. Aujourd'hui les normes ont changé, mais ce type de BD reste une vraie sucrerie pour ceux qui les lisaient à l'époque. Mention spéciale aux dialogues signés du grand Greg !
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J' avais suivi cet épisode galopant, dans les pages de TINTIN, l' hebdomadaire des jeunes de 7 à 77 ans, des années 1960.
Le personnage d' El Lobo est une belle trouvaille de Greg, superbement dessinée par Hermann.
Comment il te balance ce fut de canon, le Lobo!
La villa très "design" de Kurt B., avait éveillé en moi, à l'époque, une envie d'en dessiner de pareilles.
Heureux temps, où nos héros se trouvaient de retour chaque semaine!
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Dans cet album, où le Cormoran aborde Coronado, Bernard Prince devra à nouveau lutter contre Bronzen, Bernard et ses compagnons sont mêlés à une révolution menée par El Lobo, gaillard expansif arborant un énorme chapeau mexicain.
Ce deuxième excellent album confirme l'intérêt suscité par le premier. Cette série du Lombard, issue du duo prestigieux Hermann/Greg ne démentira jamais la qualité annoncée jusqu'au dernier album "le port des fou" qui est formidable.
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- Vous seriez bien bon de nous dévoiler le fond de votre pensée, brave homme... Qu'est ce qui se passe ? Vous recrutez d'office des partenaires pour la pétanque, ou quoi ?