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EAN : 9798642452943
180 pages
Auto édition (03/05/2020)
4.42/5   13 notes
Résumé :
Caroline annonce à Thomas qu’elle le quitte. Alors le monde factice de Thomas s’écroule, le mettant face à sa vie sans relief de salarié obéissant. A quarante ans, percuté par le vide de son existence, Thomas va alors sentir grandir en lui l’envie d’échapper à ce destin mortifère qu’il poursuit. S’envoler vers Nijnii Novgorod en Russie afin de vivre sa vie de photographe, où la belle Nina l’attend peut-être, deviendra dès lors son issue de secours.

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Thomas, quarante ans, mène une vie géniale auprès d'une belle femme, a décroché un poste sympa de graphiste dans une banque ; une petite vie pépère qui le satisfait pleinement. Enfin, c'est ce qu'il croyait, jusqu'à ce que Caroline, lors d'un rendez-vous dans un bistrot lui annonce qu'elle le quitte ! Comme ça, le temps de quelques mots, elle prend sa valise qu'elle avait apportée avec elle et s'en va, lui intimant de reprendre rapidement ses affaires dans son appartement.

Heureusement, Thomas avait gardé son studio ; c'est complètement sonné qu'il y retourne. Mais cette rupture, c'est aussi une belle claque et un constat amer sur sa vie. Son métier ? Un emploi sans intérêt dans lequel il s'ennuie et ne s'épanouit pas.

Thomas comprend qu'au fil du temps il s'est contenté de vivre auprès de la femme qu'il aime, mais qu'il a abandonné tous ses rêves de jeunesse, notamment sa passion pour la photo.

Alors Thomas fait un constat sans concessions de sa vie, et prend conscience qu'il a finalement complètement raté sa vie. Sa routine quotidienne lui devient insupportable ; le métro, la foule, son travail, tout lui devient insupportable !

Fred, un ami auquel il a fait appel afin de trouver un soutien dans ce moment douloureux, lui pose une question : « si tu n'avais pas de problèmes d'argent, que ferais-tu ? » ; la réponse est sans appel « partir au hasard avec mon passeport et mon appareil photo » !

Eh bien, ça tombe bien, Fred lui propose un poste qu'il avait refusé pour aller travailler en Russie, en tant qu'assistant de professeur de français !

Thomas qui a pris conscience qu'il n'aura plus le courage de continuer cette vie sans relief, aura-t-il pour autant le courage de tout abandonner pour partir dans un pays qu'il ne connaît pas, avec une langue qu'il ne comprend pas ?

D'un côté, cette proposition est une chance à saisir pour tourner la page et se donner une chance de réaliser ses rêves, d'un au côté cela suppose de tout plaquer, de laisser sa famille, notamment sa tante et sa cousine.

Alors, prêt(e)s à tenter l'aventure avec Fred ? Que lui conseilleriez-vous ? de plaquer son boulot qui l'ennuie à mourir et de sauter à pieds joints dans l'inconnu ? Ou de rester sage et de continuer sa routine avec un boulot qui lui permet de subsister et de rester auprès de sa famille ?

Bien sûr, Thomas va prendre une décision et il semblerait qu'une certaine personne ait un peu pesé dans la balance. Qui ? À vous de le découvrir…

Bref, Samuel HERVY a écrit un roman court, entraînant, qui se lit d'une traite avec plaisir, avec un thème de société : doit-on se satisfaire d'un boulot qui ne nous apporte aucune satisfaction ? À méditer...

Une bonne nouvelle, l'auteur a écrit la suite « L'instant d'après »…

À lire en écoutant un air de balalaïka, installé(e) dans un canap' avec de la vodka à boire avec modération (ou avec des potes), avec quelques pryaniki. Za vaché zdarovié…

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Caroline vient de quitter Thomas, la routine ayant pris le dessus sur leur histoire d'amour. Pas celle qui apaise, plutôt celle qui éteint la flamme. Et lui se retrouve seul, perdu. D'un coup, toute sa vie terne lui apparaît devant les yeux. C'est vrai que depuis quelques années, il s'est laissé vivre, rangeant dans un coin les envies et les passions, notamment celle de la photographie. Mais un simple café avec un ami va venir tout chambouler et faire émerger la possibilité d'un poste en Russie.

En théorie, comme il doit être excitant de tout quitter, surtout quand on a peu d'attaches et de partir découvrir un autre pays pour tout recommencer. Cependant, en pratique, le doute et l'angoisse font partie de l'équation avec ses centaines de pourquoi. Et dans ce roman, on assiste au cheminement de pensées de Thomas, à ses pérégrinations mentales et ses péripéties qu'un changement de vie entraîne.

« De creuser, ma main s'est arrêtée » est le journal de bord d'un homme qui pense être au fond du trou après une rupture et qui au fil des pages, renoue avec celui qu'il est vraiment. C'est un message d'espoir, sur nos possibilités souvent insoupçonnables.
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📖Paris. Thomas, graphiste dans une société bancaire, voit sa vie s'écrouler quand Caroline, sa petite-amie, le quitte du jour au lendemain. Perdu, Thomas commence à ressentir l'angoisse de sa existence. Et si son salut se trouvait en Russie, à Nijnii Novgorod, et dans les yeux de Nina ?
***
✒️𝑭𝒖𝒊𝒓 𝒍'𝒐𝒓𝒅𝒓𝒆 𝒆𝒕𝒂𝒃𝒍𝒊 𝒆𝒏 𝒆𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒖 𝒉𝒂𝒔𝒂𝒓𝒅, 𝒕𝒆𝒍 𝒖𝒏 𝒇𝒂𝒏𝒕𝒂𝒔𝒎𝒆 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒍𝒖 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒄𝒐𝒏𝒒𝒖𝒆𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒆𝒓𝒕𝒆. 𝑷𝒂𝒓𝒕𝒊𝒓, 𝒔'𝒆𝒏𝒇𝒖𝒊𝒓, 𝒔'𝒂𝒓𝒓𝒂𝒄𝒉𝒆𝒓 𝒆𝒕 𝒔'𝒂𝒄𝒄𝒐𝒓𝒅𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕 𝒅𝒆 𝒏𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒂𝒖𝒄𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒆. 𝑨 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆.
🪆Partir, tout plaquer et vivre sa vie. Qui n'a jamais voulu quitter cette habitude du boulot-métro-dodo ? Chercher des réponses ailleurs, s'affirmer, vivre sa vie comme on le souhaite. Ne plus avoir ces chaînes que nous impose la société actuelle. Et si vous aussi, vous goûtiez à cette liberté ?
📜À travers l'histoire de Thomas, Samuel Hervy résume les angoisses que tout un chacun de nous a sûrement vécues. La recherche de nos envies profondes, de notre réelle personnalité. L'auteur nous relate avec beaucoup de finesse et de justesse les peurs et les envies d'un personnage qui souhaite se libérer de ses chaînes. Mais le chemin est difficile tellement les habitudes acquises dans une société vorace restent bien ancrées…
Une vraie ode à la vie et à l'audace 🖤
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Ce court roman, n'est pas dans le genre de mes lectures habituelles, mais j'ai pris beaucoup de plaisir à le découvrir.

Ce roman est une leçon de vie. A l'heure, où beaucoup d'entre nous vivent (subissent) le métro boulot dodo, Thomas va être confronté à une rupture qui va faire s'effondrer tout son univers.

Cette rupture va pourtant être salvatrice pour lui. Caroline, en effet, ne reconnaissait plus l'artiste dont elle est tombée amoureuse. La remise en cause que va vivre Thomas, couplée au hasard, il va bousculer son train train quotidien pour vivre la vie qu'il veut vraiment.

Un roman qui a un goût de trop peu car j'aurai voulu en savoir plus sur Thomas et la vie qui l'attend à Nijniy Novogord. Une invitation au voyage, à l'amour, et à la découverte de soi.

Un auteur à découvrir !
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Un titre très bien trouvé.
Une histoire bien écrite, inspirée de ce qu'a vécu l'auteur.
Des questionnements sur sa propre vie, qui peuvent survenir.

"Caroline annonce à Thomas qu'elle le quitte. Alors le monde factice de Thomas s'écroule, le mettant face à sa vie sans relief de salarié obéissant. A quarante ans, percuté par le vide de son existence, Thomas va alors sentir grandir en lui l'envie d'échapper à ce destin mortifère qu'il poursuit."

Quand sa compagne lui annonce la rupture, Thomas est chamboulé. Mais il se rend surtout compte de ce qu'il a mis entre parenthèses pendant les dernières années. Beaucoup de questions surviennent alors, et surtout une : Quelle vie a-t-il envie de mener ?
Le hasard (ou le destin selon certains) fait qu'une possibilité s'offre à lui pour partir loin, dans un pays qu'il n'aurait jamais imaginé visiter.
L'envie est là, mais les peurs peuvent prendre le dessus, et les proches ne sont pas toujours de bons conseils dans ces cas-là.

J'ai beaucoup apprécié la première partie du livre avec tout le cheminement de pensées du narrateur.
J'ai été un peu moins séduite par l'histoire d'amour naissante, qui est un peu trop fleur bleue pour moi. Une histoire de coup de foudre, qui pourrait emmener Thomas jusqu'au bout du monde. Tout cela est un peu loin de ma réalité. Pourtant, moi aussi, il est difficile de me faire changer de cap, quand j'ai décidé de faire quelque chose.

Quoi qu'il soit, ce livre nous rappelle que l'on a qu'une vie, et qu'il est bien dommage de la gâcher parfois en nous laissant guider par des peurs irrationnelles.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Pourtant, je n’avais qu’une envie : refuser l’obstacle. Prendre mes jambes à mon cou, remonter chez moi pour remplir mon sac, saisir mon passeport et commander un taxi, direction Roissy Charles de Gaulle. Fuir l’ordre établi en échange d’une destination au hasard, tel un fantasme absolu de reconquête de liberté. Partir, s’enfuir, s’arracher et s’accorder le droit de ne rendre aucun compte. À personne. Puis sentir l’avion quitter le sol. Passer au-dessus des nuages et tutoyer le soleil levant. Cela devait être si bon de briser ses chaînes ainsi. Si puissant.
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Notre responsable communication ne faisait finalement que générer du vent, de façon si intense parfois que nous l'appelions l'éolienne entre nous.
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Pour la plupart de mes contemporains, un crédit à taux réduit et l'accès à la propriété étaient l'horizon désirable d'une vie de consommation. Une vie sans échappatoire, en somme. Quiconque se trouvait ainsi assujetti à la conservation d'un logement acheté à prix d'or ne voyait ensuite plus aucun de ses réveils lui appartenir. La "Matrice" le savait : bosser afin de rembourser sa dette transformait immédiatement tout citoyen en ressource humaine obéissante et sous contrôle. Il est vrai que dans ce monde, les gens ayant trop à perdre ne faisaient jamais les révolutions.
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J'avais surtout l'impression en les entendant qu'ils ne supportaient pas que j'ose faire ce qu'eux étaient incapables d'entreprendre. Et que si je franchissais le pas, ça les renvoyait direct à leurs propres renoncements et à leurs propres chaînes.
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Ne plus concevoir aimer les fringues sans se croire obligé d'en faire un blog, ne plus pouvoir apprécier la bonne bouffe sans publier son bœuf bourguignon sur Instagram, ne plus imaginer voyager sans en faire une chaîne YouTube et mettre son grain de sel sur Tripadvisor : dans les prisons de nos existences vouées à l'autopromotion permanente, le smartphone en était devenu les barreaux.
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