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Un nouveau prototype d'hélicoptère le CH-5XJ Big Bee
disparaît d'un hangar du complexe Nishiki Heavy Industries. L'appareil a été piraté et télécommandé par un maître chanteur terroriste. Ce big ber se met en vol stationnaire au-dessus de la centrale nucléaire de Shinyo, un message est alors envoyé par le terroriste aux autorité " demandant l'arrêt de toutes les centrales nucléaire", signé " l'Abeille du ciel"

Parfois j'ai trouvé des longueurs dans le roman, la description du fonctionnement précis des diverses centrales nucléaires et du fonctionnement des hélicoptères ( discours scientifique échangé entre les ingénieurs ) . Mais le sauvetage de l'enfant Keita prisonnier de l'hélicoptère CH-5XJ Big Bee est prenant, et le rythme reprend ….
Bravo pour la vision futuriste, sur le débat nucléaire, le roman a été publié au Japon en 1988. Déjà à cette époque les centrales nucléaires japonaises étaient équipés de système de défense en profondeur, c'est à dire de systèmes multiples qui s'additionnent de manière à ce que si l'un d'entre eux est défaillant , un autre prend la relève.
Mais les choses n'ont pas beaucoup changé depuis : la preuve Fukushima en 2013, 25 ans après les centrales sont toujours aussi sures ….
Cela fait plaisir !!
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De mystérieux terroristes japonais menacent de faire s'écraser un hélicoptère sur un réacteur mucléaire si l'ensemble des centrales du pays ne sont pas fermées. le grand auteur Higashino s'empare donc d'un thème écologiste et au combien d'actualité au Japon, pour produire un ouvrage qui touche juste.
Surtout que ce titre est paru presque 15 ans avant l'accident nucléaire de Fukushina. Bon j'avoue parfois les descriptions technologiques sont fastidieuses. Mais je trouve que c'était important aussi d'opposé la technologie comme arme face au dérèglement de la nature et de notre planète. Et que dans la société japonaise, c'est cette technologie qui est mise en avant pour sauver le monde.
Bon ok mais…
Il faut dire que depuis la catastrophe de Fukushima a marqué à jamais les esprits nippons mais aussi au-delà des frontières du pays. Et si Fuskushima fait reparler d'elle aujourd'hui, si on parle de relâcher ses eaux usées dans l'océan, on peut dire que Higashino est en plus d'un passeur de mots et d'idées, un véritable lanceur d'alerte, comme s'il avait bien avant l'heure pressenti un drame à venir et ce titre est, en plus d'un thriller hallucinant, une ode à notre planète et à sa biodiversité. Si, si on le perçoit vraiment entre les lignes.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Thriller...didactique ?
Un prototype d'hélicoptère est volé à la veille de sa présentation officielle, volé par télécommande  et positionné au dessus du coeur d'un réacteur atomique. A l'intérieur des explosifs. Un ultimatum est envoyé au gouvernement : arrêter toutes les centrales nucléaires du Japon et dans le temps qui va s'écouler jusqu'à ce que l'hélicoptère n'ait plus de carburant.
L'action est bornée dans le temps et c'est un compte à rebours inexorable qui commence.

Dans les romans policiers que j'ai lu de Keigo Higashino, il fait toujours fonctionner son intrigue autour d'un couple de forces: l'enquête policière et la technicité , la science. Pour arriver à résoudre l'énigme policière il faut comprendre le processus technique utilisé par le meurtrier. le suspens tient plus aux étapes du raisonnement scientifique qu'au progrès de l'enquête.

Dans « La prophétie de l'abeille » c'est le champ du nucléaire qui est exploité, détaillé avec ses conséquences sur l'organisation de la société. La question principale posée par cette intrigue n'est pas quand va tomber l'hélicoptère ni vont-ils réussir à empêcher qu'il ne tombe mais celle de déterminer si la population a conscience de ce qu'est l'énergie nucléaire et des risques encourus.

D'où un récit foisonnant en informations sur le fonctionnement des centrales.

Suspens , oui, mais...
- Comment, un prototype aussi bien gardé a-t-il pu être, d'une part, chargé d'explosifs à l'insu de tous les contrôles et systèmes de surveillance et d'autre part qui peut être suffisamment habile pour concevoir un tel système de téléguidage ? Ce qui permet de mettre en relief qu'il existe et existera des brèches quelque soit la sophistication des contrôles de sécurité.

- Quelles peuvent être les solutions envisagées, puisque à chacune d'elles, celui qui a fomenté ce traquenard semble à chaque fois anticiper, trouver la parade comme un excellent joueur d'échecs.

- La tension est augmentée du fait du petite garçon piégé dans l'hélicoptère. Mais compte tenu du peu de pages que consacre l'auteur à la position de l'enfant, au ressenti des parents (juste quelques phrases) la question se pose : quel intérêt pour l'histoire ? Mettre en relief que ce maître-chanteur n'a pas pour intention de tuer. Quelque part, la vie de l'enfant n'est pas visée. Alors ? Comment pourrait-il mettre en péril la vie de milliers de personnes ? Ce n'est pas le but principal que le maître chanteur vise.

Devant un tel risque, Keigo Higashino montre bien l'affolement général des politiques, leur incapacité à s'entendre rapidement sur une action alors qu'en face les pompiers, les unités de secours, l'équipe des techniciens aux commandes de la centrale, eux sont prêts et efficaces.
Autre éclairage important les sous-traitants du nucléaires et la façon dont tout un chacun, aussi bien les dirigeants que nous-mêmes les utilisateurs faisant semblant de ne pas les voir, d'ignorer les populations au plus proche du danger que représente ces centrales.

Quant au titre, j'aimerai bien savoir si c'est celui de l'auteur ou si c'est le choix du traducteur, de la maison d'édition puisque ce roman a été édité après Fukoshima.
Dans le premier cas, cette prophétie serait le résltlat d'un raisonnement implacable. Comme les sismologues prévoient les futurs tremblements de terre en étudiant les failles, sans savoir à quelle date ils se produiront. Si c'est la maison d'édition,...

L'auteur est-il proche des anti-nucléaire ? de mon point de vue, ce n'est pas ce roman qui apporte une réponse, et au fond... Mais Keigo Higashino diffuse intelligemment et précisément les faits et les conséquences de cette source d'énergie . Une sorte de compte-rendu de son analyse personnelle, qui laisse au lecteur la liberté de répondre aux questions fondamentales qui nous agitent tous depuis un demi-siècle. L'exploitation du charbon, au fond c'était plus simple : le risque de son exploitation , n'était encouru que par les populations proches des mines.

C'est vrai qu'il y a pléthore de personnages et de points de vue et que parfois, j'ai eu envie de sauter quelques paragraphes. Mais le récit est captivant, fluide, élargit le débat au fur et à mesure de la progression de l'intrigue. J'apprécie cet auteur pour son élégance dans l'intrigue et surtout le fait que ces coupables ne sont pas des brutes sanguinaires et/ou démentes. Ils sont intelligents, sensibles, distanciés..
Un petit tic d'écriture de M. Keigo Higashino, qui m'amuse beaucoup : dès qu'un de ses personnages se pose une question, il penche la tête.
Héhé , à la prochaine lecture de cet auteur, je les compterai. Rien que pour le plaisir.
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Après « Un café maison », Higashino nous sert une autre tasse de thé ! Un gros prototype d'hélicoptère disparaît d'un hangar du complexe Nishiki Heavy Industries. L'appareil a été piraté et télécommandé par un maître chanteur et l'hélico se met en vol stationnaire au-dessus de la centrale nucléaire de Shinyo. A bord un enfant qui n'aurait pas dû s'y trouver. « La prophétie de l'abeille » est un polar original et prémonitoire paru en 1998 au Japon, 13 ans avant la catastrophe nucléaire de Fukushima suite à un séisme et à un tsunami en 2011. Si l'on excepte le long discours de chimie et de physique nucléaires, la description des systèmes de sécurité des centrales et le petit cours de radio-téléguidage, alors on entre dans une intrigue joliment tournée avec des moments de suspens très forts. le polar/thriller d'Higashino fait en tout cas réfléchir sur l'utilité mais surtout sur les dangers de l'utilisation de l'énergie nucléaire. Très prenant !
Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Un polar prophétique, publié au Japon en 1998 et décrivant par le menu les risques encourus par les centrales nucléaires en cas d'accident grave. Trois ans après le tremblement de terre de Kobé et trois ans avant la catastrophe de Fukushima, nous voilà embarqués dans un récit haletant, qui nous prend à la gorge tant on sait maintenant comment le Japon, zone sismique s'il en est, court après sa perte avec ses 33 réacteurs nucléaires, dont 9 toujours en activité. Keigo Higashino a su habilement mêler l'action, la menace, les moyens mis en oeuvre pour la contrer, le courage des sauveteurs, avec la description précise d'une réalité scientifique et technologique échappant à la plupart d'entre nous. le résultat est un roman-catastrophe d'une parfaite crédibilité, ancré dans les interrogations les plus actuelles sur cette source d'énergie que l'on a cru longtemps miraculeuse. Et maintenant, que faire ? L'auteur ne nous propose pas de solution, seulement de réfléchir. Mais réfléchir vite, très vite…
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Un livre de plus de 400 pages qui raconte une seule journée et qui se dévore en 3 jours !
Yuana et Yamashita sont ingénieurs et sont présents avec leurs familles sur le site de leur entreprise. L'hélicoptère sur lequel ils ont travaillé doit faire son premier vol aujourd'hui. Sans qu'ils s'y attendent, l'hélicoptère prend son envol, sans pilote à bord et télécommandé à distance. Seul Keita, l'enfant de l'un d'entre eux, est accidentellement à son bord. L'hélicoptère finit par stationner au-dessus d'une centrale nucléaire, Shinyo. le maitre chanteur demande à ce que toutes les centrales du pays (Japon) soient détruites et menace de faire tomber l'hélicoptère bourré d'explosifs sur Shinyo. La première préoccupation de l'Etat sera de rassurer la population pourtant affolée, de sauver l'enfant ensuite, puis de tenter l'impossible pour éviter les dégâts... Quant aux policiers, ils mènent l'enquête.
C'est souvent technique, on a des explications sur la fabrication des hélicoptères et sur le fonctionnement des centrales. Aucunement scientifique, j'ai eu des difficultés à comprendre l'essentiel mais le roman reste passionnant et amène une réflexion sur le danger des centrales.
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J'ai bien aimé le suspense presque jusqu'au bout, le plaidoyer prophétique contre le nucléaire (écrit bien avant le tsunami du 11 mars 2011), la psychologie, exotique pour nous, des personnages japonais, j'ai moins apprécié les termes techniques incompréhensibles pour le profane.
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Higashino Keigo – "La prophétie de l'abeille" – Actes Sud / Babel Noir, 2013 (ISBN 978-2-330-03950-9)
– roman traduit par Sophie Refle de l'original en japonais publié en 1998 intitulé "Tenkuu no hachi" – 542 pages.

Ce roman fut publié au Japon en 1998, soit environ douze ans avant la catastrophe nucléaire de Fukushima (survenue le 11 mars 2011).

L'auteur n'imaginait même pas une catastrophe accidentelle, il mettait en scène un chantage organisé par de mystérieux individus menaçant de faire exploser une centrale si le gouvernement refusait d'arrêter toutes les centrales du pays.

Après de nombreux rebondissements, bien évidemment le monde continuera de fonctionner comme avant, ce que démontrera douze ans plus tard la catastrophe de Fukushima. Quelle population au monde serait prête à se passer du confort et du gigantesque gaspillage engendrés par "la fée électricité" ?

Un roman à trame technologique qui se lit encore aujourd'hui avec intérêt.
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Petite déception que ce Keigo Higashino, dernier édité, mais en réalité assez ancien (1998), et franchement différent de ses autres ouvrages, dont j'avais admiré la finition, le sens du détail, et cette coloration particulière du polar japonais (La maison où je suis mort autrefois, le dévouement du suspect X, Un café maison). Et, s'il a beau être visionnaire - pour ne pas dire prophétique - on s'y ennuie quand même assez ferme.



La prophétie de l'abeille s'ouvre sur un scénario-catastrophe pas si fantaisiste que cela. le jour de son vol inaugural, l'hélicoptère dernier cri des Forces de Défense japonaises est détourné par de mystérieux protagonistes, qui amènent l'engin à survoler une centrale nucléaire à surgénérateur. En dépit des nombreuses mesures de sécurité qui entourent ces structures, les malfaiteurs donnent rapidement des sueurs froides aux décideurs, en menaçant de faire s'écraser l'hélicoptère sur la centrale, si l'ensemble des réacteurs nucléaires du Japon n'est pas immédiatement mis à l'arrêt. Débute alors une angoissante course contre la montre pour retrouver les maîtres chanteurs et déjouer leurs funestes projets.



Le roman a un mérite, évoquer le péril nucléaire, ou au moins soulever l'inquiétude, dans le même mouvement que d'autres romans récents "environnementalistes" (on pense à Rufin par exemple), où, pour faire avancer leurs revendications, les militants de la cause n'hésitent pas à recourir à des méthodes terroristes. Ici, Higashino se concentre sur le cas bien précis du nucléaire, très ambigu, entre besoin vital pour un Japon énergétiquement très dépendant, et menace permanente d'apocalypse. Ce double aspect est bien évoqué au travers de l'attitude ambivalente de la population face au danger, entre panique irrationnelle, confiance aveugle et indifférence coupable - comme si la société civile était incapable de se saisir d'un débat pourtant indispensable. Evidemment prémonitoire, si l'on considère la catastrophe récente de Fukushima, dont on comprend bien mieux, rétrospectivement, certains ressorts - les retards et les défaillances de la prise en charge, par exemple.


Pourtant, le roman déçoit. Certes très documenté (trop), il présente un aspect assez technique, intéressant au départ, rébarbatif par la suite. Et puis, pour tout dire, c'est assez poussif. Dommage !
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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J'ai emprunté ce livre un peu pour la couverture, de la collection "Actes Noirs" aux éditions Acte Sud, un peu pour le résumé et aussi pour l'Auteur de nationalité Japonaise.
Parus au Japon en 1998 et seulement en 2013 pour nous, je le trouve un peu dépassé, pourtant a la lumière des événements qui se sont produits depuis, il a un petit coté visionnaire.
Tous les Pays qui possèdent des centrales nucléaires affirment haut et fort qu'elle sont conçues pour résister aux tremblements de terre et aux risques d'attentats terroristes.
Pourtant, ce roman écrit après Tchernobyl et avant Fukushima, nous raconte l'impuissance des autorités devant la folie d'un seul homme.
Il faut être réaliste, bien que je ne soie ni pro ni contre, le nucléaire fait peur car contrairement a d'autres dangers il est insidieux.
J'ai, pour ma part, travaillé dans ces lieux ou il faut porté un dosimètre et attendre parfois plusieurs jours avant que l'on vous informe d'une contamination toujours minimes.
Car au contraire des travailleurs décrit dans le récit, la sécurité des intervenants en milieu radioactif est très stricte en France et les doses limite très faible.
en conclusion c'est une histoire un peu dépassé niveaux technologiques mais d'actualité sur les Dangers ayant trait au nucléaire.
Merci a Sophie Refle pour nous avoir traduit ce roman d'un Auteur dont je suivrai dorénavant les parutions.
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