Que régal! Notre "mère" Michel est de retour, encore une fois!
Il n'a pas perdu son chat et c'est un mâle bourru, rappelez-vous, l'heureux célibataire s'est récolté la paternité d'un quatuor d'oies.
Non, ce n'est pas ma Mère l'oie non plus, l'auteur
Ryan T. Higgins prend un malin plaisir à rire de la mésaventure de son personnage.
C'était une tuile tombée du ciel, ces oies, mais pourtant, elles le comblent depuis d'un doux bonheur (et toc, l'auteur!).
Le bonheur n'est pas une évidence visible chez cet ours mal léché au mono sourcil contrarié, c'est un premier point qui nous fait rire et qui décale aussi le récit.
La tranquillité de Michel est régulièrement éprouvée, encore plus depuis le deuxième tome par l'arrivée de souris qui ont décidé d'emménager chez lui sans son accord.
Qu'il est bonne pâte, ce Michel!
Le parent poilu tente de trouver un peu d'intimité, de calme et de temps personnel mais ça n'est pas simple au quotidien.
Les enfants riront des espiègleries de la marmaille à plumes et à poils ras, les parents des jeunes lecteurs sauront à quoi notre Michel aspire un peu.
Inspire. Expire. Et puis, soupir...
Une seule solution à l'invasion des rongeurs: on déménage!
Mais cela sera t-il du goût de tout le monde et Michel, même au bout du monde, pourra t-il échapper à son destin?
Le troisième volume est peut-être plus attendu mais les illustrations restent irrésistibles.
Ce titre entretiendra l'engouement de départ pour les fans de l'auteur et il donnera aussi le goût aux nouveaux lecteurs, il ne faut absolument pas passer à côté des précédents.
Bonne lecture!