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3,5

sur 143 notes
15 petites histoires pour rentrer dans le monde de l'horreur de Joe Hill.
J'avoue que je lis rarement ce genre de livre d'une traite, je picore à droite et à gauche entre deux autres lectures et fonction de mes envies du moment.

Comme toujours certaines histoires sont d'une qualité supérieure à d'autres .. j'ai tout particulièrement aimé "La belle au ciné hantant".

C'est certe un receuil d'histoires d'horreur mais une horreur "soft" et poétique parfois, ou Joe Hill laisse l'imagination du lecteur faire son travail.
J'apprécie tout particulièrement les fins de ses histoires qui m'ont souvent surprises même si sur certaines il laisse une porte ouverte pour qu'une fois encore notre imagination fasse son job.

J'ai donc passé de très bon moment en compagnie des fantomes et autres monstres de Joe Hill
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Une très belle découverte pour ce recueil de nouvelles by Joe Hill. Je m'attendais pourtant à de vraies histoires de paranormal/surnaturel/poltergeist etc. mais ce livre n'est pas du tout construit de cette façon et autant vous le dire, ce n'est pas plus mal. On a donc le droit à 15 nouvelles qui valent toutes le coup même si certaines m'ont plus touché que d'autres.

Je pense notamment à Pop Art qui est triste et belle à la fois et pleine de subtilité dans l'absurde. Fils d'Abraham, elle, est stupéfiante de par sa relation père/fils. Elle nous montre les déboires de certaines croyances et nous pousse à nous poser des questions telles que Abraham van Helsing est-il un fou psychotique ou les vampires existent vraiment ? J'ai aussi adoré le Téléphone Noir qui est glauque mais prenante. C'est une vraie histoire de fantômes comme je les aime entre réalité et fiction. Bien entendu, Joe Hill étant doué dans son domaine de prédilection, l'horreur, il nous offre la nouvelle de la Cape qui est une exploration du côté sombre de l'être humain et qui utilise le paradoxe du héros qui a un comportement de antihéros. Dans le même registre, on a aussi le droit à Dernier Souffle qui est sacrément morbide. C'est une nouvelle bizarre, dérangeante et, quoi que courte, vraiment marquante. Cela dit m'a préférée de toutes, je pense que c'est Bois Mort qui est d'une beauté indescriptible. Elle parle de la mémoire du temps et des éléments, la mémoire de la nature. C'était une bouffée d'air frais de lire une nouvelle pleine de poésie dans un tel recueil. Et enfin, peut-être l'histoire qui est la plus représentative du style de Joe Hill : le Masque de Papa. Celle-là m'a mise clairement mal à l'aise. Elle parle du jeu des apparences et de la facilité avec laquelle on peut manipuler la psyché.

Bref, vous l'aurez compris, ce bouquin m'a plut. Beaucoup. L'introduction écrite par Christopher Golden est un merveilleux hommage à Joe Hill et elle nous donne réellement envie de découvrir Fantômes. Pourtant il est vrai que ce livre n'a pas été un coup de coeur. le style de l'auteur est toujours aussi appréciable, fluide et acide à la fois. La plume de Joe Hill m'a touché tout autant que dans Cornes. Les histoires se suivent et s'enchaînent à merveille et sans accroc. Mais j'ai toujours eu beaucoup de mal avec les recueils de nouvelles. Ca n'a jamais été mon genre de prédilection et ça ne le sera pas maintenant non plus. Cela dit, pour les amoureux de l'horreur et du bizarre, Fantômes est un régal. J'ai rarement lu des nouvelles aussi bien construites, aussi finement menées et d'une telle crédibilité. La force de Joe Hill (tout comme son père avant lui) est de parvenir à immerger son lecteur dans des fables qui mêlent fantastique et monstrueux, beauté et effroi, réalité et imaginaire. On tourne les pages, pendu aux mots de l'auteur, prêts à découvrir ce qu'il nous a réservé pour la suite. Les personnages ont beau vivre des situations irréelles, on s'identifie à eux, on s'attache à eux et on finit par se laisser avoir comme des bleus au moindre rebondissement de l'intrigue.


Fantômes m'a prouvé que je pouvais me fier à mon instinct encore une fois. Joe Hill est devenu un des auteurs fétiches de mon harem imaginaire et j'attend avec impatience de pouvoir dévorer ses autres bouquins.

Lien : http://xenaddict.blogspot.fr..
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[...] "Fantômes" est un recueil rempli de poésie mais aussi d'une bonne dose de frissons. Joe Hill possède un univers bien à lui qu'il sait distiller dans des nouvelles très différentes et toutes plus originales les unes que les autres. Des ambiances subtiles et une écritre maîtrisée. La relève est assurée
Lien : http://lecturesdemina.blogsp..
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Ce garçon a beaucoup à apprendre de son célèbre.. père ! Ce recueil de nouvelles n'est pas de très grande qualité... La plupart manquent d'une chute crédible et intéressante, voire d'une fin tout court !
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Dernier Cri:
C'est une nouvelle assez sympa, la fin est assez attendue mais bien amenée donc ce n'est pas gênant. En fait il n'y a qu'à la fin qu'elle fait réellement peur je trouve.
Le contexte de base n'est pas vraiment horrifique même s'il y est lié puisque le personnage principal est éditeur de nouvelles et romans d'horreur.
Le récit d'horreur au milieu de la nouvelle, bien que dérangeant, n'effraye pas vraiment car raconté par le personnage principal, les détails sont moins présents et l'angoisse ne prend pas.
C'est ce qui donne à la fin de la nouvelle toute sa force, on est tout du long dans l'attente de l'angoisse et quand enfin on nous la livre, l'estomac se crispe.
Bref elle remue les tripes!


La belle au ciné hantant:
Qui a dit qu'une histoire devait forcément être effrayante?
Cette nouvelle est superbement émouvante, elle parle à la fois des rêves qui ne se réaliseront jamais et de ceux qui se réalisent. Elle parle des passions qui unissent les gens, elle parle d'amour. Il y a bien une description "censée être horrifique"
Mais même avec ça je n'ai pas pu me défaire de la sensation de mélancolie qui se dégage de cette histoire. La fin m'a tellement émue que j'ai fermé le livre pour digérer tout ça.
Si je devais relire une seule nouvelle, ce serait sans aucun doute celle là.


Pop Art:
Cette histoire n'est pas une histoire de fantômes à proprement parler. C'est plus une métaphore sur les personnes qu'on a aimé, qui nous ont changé et qui continuent de nous "hanter" (entre guillemets car il n'y a pas de fantômes) après leur disparition. Je trouve le titre très ironique et il correspond parfaitement à l'histoire.
Maintenant les défauts ou plutôt le défaut: j'ai eu un peu de mal a rentrer dans l'histoire au début car je ne comprenais pas si la description du personnage principal était réelle ou imaginaire.
Mis à part ça c'est une histoire poétique et émouvante qui parle aussi de l'acceptation des différences et du handicap.


Stridulation:
Avec cette nouvelle en 3 parties, on retrouve les histoires de transformations monstrueuses dans le style de la Mouche de David Cronenberg.
La première partie relate la transformation en elle-même. Les descriptions sont plutôt bien faîtes, du passage du rêve à la réalité et des sensations nouvelles. La deuxième partie correspond à sa première journée en tant qu'insecte géant avec l'apparition de nouvelles sensations comme la peur et la paranoïa.
Je ne vais pas aller plus loin car la fin m'a laissée perplexe sur certains points. Que l'animalité puisse prendre le dessus n'a rien d'étonnant, mais la partie dans l'école est pour moi incompréhensible, et inutile.


Fils d'Abraham:
Cette nouvelle m'a laissée très perturbée. J'avoue ne pas être sure d'avoir compris la fin et je n'ai pas compris le message derrière le récit comparé aux nouvelles précédentes. D'après le titre ce doit être une référence biblique. Elle est angoissante, ne serait-ce que par le comportement du père. Mais non, je n'y ai pas du tout accroché.


Mieux qu'à la maison:
Pour tout dire je ne vois pas trop ce que fait cette nouvelle dans un livre intitulé Fantômes. On suit un petit garçon qui souffre de troubles de l'anxiété, mais ses angoisses sont parfois tellement absurdes et son symptôme si bizarre qu'il est très difficile de s'identifier à lui à part dans un passage.
Malgré ça c'est une jolie nouvelle, elle est bien écrite et la relation père-fils plutôt bien abordée.


A partir de là mes avis seront moins long soit parce que je n'ai pas grand chose à dire soir parce que les nouvelles en questions ne m'ont pas plu.

Le Téléphone Noir:
Pour le coup cette nouvelle est extrêmement bien maniée. le fantastique apparaît alors qu'on ne l'y attend pas du tout et je trouve l'ironie de la fin parfaite.


Dans la Sourcière:
La construction de cette nouvelle est très déséquilibrée, les trois quart de la nouvelles correspondent à la présentation du personnage principal, je me suis dit plusieurs fois "bon j'ai compris, ce mec c'est ce qu'on appelle communément un raté, pas la peine d'y passer quinze ans...".
Par contre comme d'habitude la situation horrifique est bien décrite mais un peu brève.

La Cape:
Le dénouement est surprenant et très bien amené par contre un fois encore le développement était trop long à mon goût.


Dernier Souffle:
L'idée était plutôt pas mal, par contre la fin m'a laissée perplexe. Elle m'a donné l'impression qu'il ne savait pas comment finir alors il a fait une fin bateau.


Bois Mort:
J'ai bien aimé cette nouvelle, elle n'a pas vraiment de sens mais je l'ai trouvée poétique. Elle m'a évoqué le fantôme d'un amour perdu.


Un Petit Déjeuner:
Encore une fois un début qui me semble trop long pour un passage intéressant bien trop court. Cette nouvelle réutilise l'angoisse que peuvent faire ressentir les enfants.


Bobby Conroy revient des Morts:
J'ai beaucoup aimé cette histoire, je l'ai trouvée drôle, émouvante, pleine de suspens...


Le Masque de Papa:
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère, j'ai été angoissée du début à la fin que par ailleurs je ne pense pas avoir comprise.


Escamotage:
Je pense que cette nouvelle aurait eu plus d'impact si on ne savait pas dès le début que les personnages ont disparu. Sinon le concept était intéressant.
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pfou, il y a parfois des livres très difficile à critiquer...

Joe Hill est le fils de Stephen King. La première question qui se pose quand on connait donc la filiation de l'auteur, est forcément s'il est proche ou non artistiquement de son père. Et bien la réponse est "quasi non":

S'il y a un point commun entre les 2 générations c'est cette capacité à vous happer immédiatement dans l'histoire.
Mais bien heureusement, dans ce recueil, Hill a su se démarquer de l'ombre de Papa, c'est incontestable: Les nouvelles du fiston sont autrement plus "dérangeantes": Joe se créé un univers bien tour à tour improbable (telle Pop Art qui raconte l'amitié d'un ado avec son copain fait de plastique gonflable mais qui n'est pas exempt d'une certaine poésie), malsain (la première nouvelle qui nous fait rencontrer des personnages hybride de massacre à la tronçonneuse ou délivrance), très original (le musée qui abrite sous des cloches de verre les derniers souffles de personnes décédées).

J'ai apprécié qu'il se serve d'oeuvres connues comme thème de certaines de ses nouvelles (Massacre à la tronçonneuse, la Mouche, Zombie, Les raisins de la colère, Dracula) mais suis complètement passé à coté de son hommage à Neverwhere...

Ce qui m'a ennuyé c'est la fin de la plupart d'entre elles: Elles laissent en effet un goût d'inachevé qui pousse à se demander si au fond on a compris ou pas. C'est vraiment dommage car comme dis plus haut, Hill a la capacité de son père à vous immerger immédiatement dans l'histoire et à vous faire défiler les pages sans s'en rendre compte.

Au final c'est quand même une belle découverte que ce recueil qui donne envie d'en lire plus sur Joe (Tel Corne que l'on peut voir sur les écrans depuis la semaine dernière)
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Ce recueil est une grande déception, d'autant plus grande que ce genre de déception littéraire ne m'arrive pratiquement "jamais". J'ai voulu le lire pour découvrir Joe Hill dont le roman "Cornes" récolte de très bonnes critiques mais, après cette lecture, je ne suis pas sûre de retenter l'expérience.

L'introduction nous laisse penser que ce recueil est une vraie merveille dont toutes les nouvelles sont des perles mais je n'ai rien trouvé de tel. Les nouvelles sont d'un niveau très inégal, j'ai eu l'impression que certaines d'entre elles n'étaient là que pour meubler car (à mon avis) sans intérêt.

Je n'ai été enthousiasmée que par Pop Art, le Téléphone noir, Dans la souricière et Escamotage. Trop peu à l'égard de la déception ressentie à la lecture des autres nouvelles !
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J'ai beaucoup aimé. Pourtant ce sont ses premières parutions et étant donné que Cornes n'avait pas été une grande réussite pour moi, je ne m'y attendais pas.

Je suis donc si agréablement surprise que j'envisage même de redonner une chance à Cornes. D'autant plus que ce recueil est égal qualitativement parlant, bien entendu il y a certaines histoires que j'ai préféré à d'autres mais il n'y en a aucune que j'ai détesté et ça dans un recueil ce n'est pas donné à tout le monde même aux plus grands.

Pour celles et ceux qui apprécient les nouvelles fantastiques subtiles avec une atmosphère propre à chacune d'entre elles, lisez-le.
Lien : http://anyoneandnobody.blogs..
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Variations sur le thème des fantômes pour ce recueil de nouvelles subtiles et étranges...
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J'aime beaucoup les écrits de Joe Hill, mais je crois que plus je découvre ses vieux textes, moins je suis fan... J'ai adoré « Cornes » et « Nosfera2 » mais nettement moins « le costume du mort » . Ce recueil de nouvelles regroupe ses premiers textes et je ne suis pas du tout fan...


Je ne vais pas faire un résumé pour toutes les nouvelles mais voilà ce que l'on peut y trouver : un auteur d'une nouvelle d'épouvante très bizarre, un fantôme dans une salle de cinéma, un kidnappeur d'enfants qui se fait avoir par ses victimes, un insecte géant, des maladies mentales et physiques, des lieux bizarres et assez effrayants pour certains (dans leurs contextes), du glauque... Un bon mélange qui ne devrait pas nous laisser indifférent.
Pourtant, je ressors de cette lecture totalement déçue. Il n'y a pas beaucoup de nouvelles qui m'ont intéressées et le peu où j'ai réussi à bien accrocher avaient soit une fin banale (donc aucun intérêt pour moi...), soit une fin tellement ouverte que l'on ne sait pas ce qu'il se passe et j'ai trouvé que ça cassait l'ambiance de la nouvelle en question... Certaines manquent de détails, d'autres ont un rythme très lent pour une fin peu intéressante... Toutefois, je reste convaincue qu'il y aurait matière à faire un roman avec certaines des nouvelles, en les creusant encore.


« le téléphone noir » est celle qui m'a le plus plu. On n'a pas le fond de l'histoire, on ne sait pas pourquoi al kidnappe des enfants ni ce qu'il en fait réellement mais elle est passionnante malgré tout (autant qu'un kidnapping et des adolescents revenus d'entre les morts puissent être passionnants...). « Dernier cri » m'avait beaucoup intriguée, je m'attendais à une fin énorme mais elle est beaucoup trop ouverte, alors que des détails auraient été intéressants. Je n'ai pas aimé que Joe Hill nous laisse tout imaginer sur la fin de certaines nouvelles...
« Stridulation » est une nouvelle assez glauque (celle avec l'insecte géant) mais, pour ce qui est des descriptions, j'ai déjà vu bien pire dans « Trajets et itinéraires de la mémoire » de Serge Brussolo... Je l'ai trouvée un peu fade du coup. Pour finir, je suis totalement passée à côté de « Pop Art »... Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt ni le sens je crois...


Le style fluide de l'auteur permet une lecture rapide de ce recueil même si l'on n'accroche pas. Certains passages sont tout de même laborieux, que j'ai trouvé parfois inutiles même mais certaines nouvelles valent le coup d'oeil. Si le tout a un petit côté fade ou un goût de manque, la curiosité est souvent piquée à vif.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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