L'île des oubliés

L'île des oubliés est un roman à la fois historique et une saga familiale.
Ce livre un peu monotone est pourtant très intéressant car il apporte au lecteur des connaissances sur le passé troublant de l'île Spinalonga au large de la Crête qui accueillait les personnes de tout âge atteintes de la lèpre de 1904 à 1957, une mesure sanitaire qui a isolé et séparé de nombreuses familles. Cette maladie faisait rage et aucun traitement n'existait et le mode de transmission méconnu.
Une véritable société s'était organisée créant une vie de village dotée d'une école, de commerces, service religieux et surtout d'un hôpital où des soins médicaux y étaient prodigués.
C'est également une véritable odyssée familiale mêlant amour, amitiés, trahisons et des secrets de famille qui se centre sur quatre générations de femmes qui à travers leur personnage donnent une véritable leçon de tolérance.

Le début du roman me semblait convenu, le propos éculé, mais passé les premières pages, l'histoire prend son envol et le récit plus de consistance. 1939, sur l'île de Spinalonga, non loin de l'île de Crête, séjourne une colonie de lépreux, mis en quarantaine par les autorités et résignés à y vivre et ultimement à y mourir. Les aïeules d'Alexis ont connu les affres de cette terrible maladie, connue depuis les temps les plus anciens de l'humanité. C'est leur histoire qui nous est contée avec brio par Victoria Hislop, avec une écriture simple mais qui va droit au coeur. le mélodrame n'est jamais loin mais l'auteure a su en évité les écueils. Une lecture émouvante, remplie d'espoir, dans laquelle on découvre « l'héroïsme derrière l'humiliation, la passion derrière la perfidie, l'amour derrière la musique grecque. » Je me suis ruée ensuite sur Internet pour me gaver d'images paradisiaques de ce coin de la planète, à mes yeux idyllique.

J'ai eu envie de lire ce livre via une critique publiée dans la revue Page des Libraires.
Je me suis laissée complètement embarquer dans cette saga familiale sur fond de colonie de lépreux. Je l'ai lu très rapidement et très facilement.

J'ai été très touchée par certains personnages dont le sort semble s'acharner sur eux : Giorgis, Eleni et Maria bien sûr. J'ai admiré leur courage face aux épreuves qu'ils traversaient. J'ai aimé leur humanité.
J'ai découvert le sort réservé aux lépreux en Crète puis en Grèce jusqu'à une période récente de notre histoire contemporaine. Cela a fait échos chez moi avec le film Les délices de Tokyo où il est également question de la manière dont les lépreux ont été considérés jusqu'à très récemment par la population locale et les autorités.

Ce moment de lecture fut le bienvenu en ces vacances car je lis généralement des livres qui me demandent plus d'efforts de concentration et qui me font réfléchir sur des valeurs, le sens de la vie, les souffrances contemporaines dans certains milieux sociaux notamment.

J'ai apprécié ce moment de lecture à la fois instructive et facile.

Avec des millions de vente, une série basée sur cette histoire, il n'y a pas grand chose à ajouter.

Vous n'avez en effet pas besoin d'être adepte des maladies millénaires ni d'être fasciné par les petits villages crétois et leurs secrets pour aimer ce livre. Vous vous laisserez ainsi facilement entraîner à bord du petit bateau qui mène de Plaka, village crétois à Spinalonga, l'île des lépreux.

Ne vous fiez pas à la nationalité de l'auteure – anglaise -, elle sait parfaitement ce qu'est la Crète et c'est cela qui m'a le plus plu dans ce livre. Les descriptions sont extrêmement justes, on imagine aisément Plaka, le petit village crétois, l'arrière-pays aux montagnes pelées et au large, l'île de Spinalonga. On arrive parfaitement à sentir le vent chaud grec, qui caresse les cheveux de Maria et Anna. On parvient également à se mettre dans la peau d'un lépreux et de sa famille et comprendre leur souffrance.

Tous ces éléments font de ce livre une aventure originale et vaut le coup d'être lu. Toutefois, je ne peux pas dire que c'est un chef d'oeuvre à proprement parler, de celui qui vous retourne les tripes et vous reste dans l'esprit plusieurs jours durant.

Voilà un roman fleuve où le romanesque se mèle à l'historique sans jamais sombrer dans le pathos. Un vrai régal que cette lecture pour moi qui adore la Crète, j'ai eu la sensation de retourner dans cette magnifique île, décor de mes vacances 2013... Une réussite pour un premier roman et une auteure prometteuse.

J'ai lu beaucoup de critiques élogieuses à la sortie du livre…je l'avais toujours en tête sans avoir eu l'occasion de le lire. Je l'ai donc découvert tardivement …mais avec pas mal d'attentes ! Je n'ai pas été déçue : j'ai plongé dans cette histoire de femmes avec beaucoup de plaisir : en quelques pages, le dépaysement est là : j'étais en Crète, au soleil, en plein été dès que j'ouvrais le livre ! Plus en détails, j'ai surtout aimé tout le côté historique et documenté sur l'exil des lépreux sur l'île de Spinalonga, composante la plus originale du roman : la façon de vivre cet exil, la maladie, l'espoir…comment finalement transformer cet isolement pour en tirer parti et se rendre la vie supportable, puis douce et agréable ! D'autre part, l'auteur nous raconte des histoires plus sentimentales (fiançailles, mariages, trahisons, vengeance, ruptures, amours impossibles…) plus convenues, agréables mais assez banales. L'ensemble est très plaisant, bon moment de lecture…distrayant et instructif.

Alexis, jeune femme anglaise, profite d'un séjour en Crète pour rentrer en contact avec Fotini, amie d'enfance de sa grand-mère. Fotini lui raconte alors toute l'histoire de sa famille, marquée par les exils successifs de son arrière grand-mère, puis de sa grand-mère mère sur l'île de Spinalonga. Son arrière grand-mère y est morte, alors que sa grand-mère a fait partie des premiers lépreux guéris qui ont pu rejoindre la société après leur exil forcé. Fotini lui révèle aussi des secrets de famille qui vont permettre à Alexis de comprendre pourquoi sa mère ne lui a jamais parlé de son enfance, de sa famille…Connaître son passé va aider Alexis à faire ses choix pour sa future vie d'adulte !

Alexis, jeune anglaise de 25 ans, part en vacances avec son compagnon, en Crête, sur les traces de sa famille. Elle retrouve une amie de sa mère, qui va lui dévoiler des pans entiers de l'histoire familiale qu'Alexis ignorait.
Pourquoi sa mère ne lui a-t-elle jamais dévoilé ce passé? de quoi a-t-elle honte?
Le récit lancé, nous oublions complètement les personnages de départ, pour nous plonger complètement dans la vie de la commune de Plaka et de l'île de Spinalonga. On associe souvent en Europe la lèpre à une maladie moyenâgeuse, cependant, en Crête, dans les années 30 et 40, elle est encore bien présente. A tel point que l'île crétoise de Spinalonga sert de lieu d'exil et d'enfermement pour les malades, tous contagieux.
La petite et la grande histoire se rejoignent entre la fin des années 30 et la fin des années 50. L'occupation allemande, les avancées médicales contre la lèpre, les traditions fortement ancrées dans le quotidien... Pendant près de 20 ans, ce coin de Crète et sa culture sont le personnage principal de ce livre. La vie crétoise est vraiment au coeur du roman, particulièrement à travers le personnage de Maria, qui passe sa vie à s'occuper des autres.

Il est cependant dommage qu'après la disparition de la communauté de Spinalonga et le dernier drame familiale, tout soit résumé si vite. Comme si la communauté lépreuse ayant disparue, il n'y avait plus de raison de s'attarder sur les personnages qui gravitaient autour. Ils étaient juste un prétexte pour aborder l'histoire de cette île si particulière.

J'ai cependant beaucoup aimé ce roman, dont j'ignorais l'existence avant les propositions du club de lecture de novembre 2014, à part quelques longueurs où les sentiments s'étalent avec un peu trop d'apitoiement. Peut-être cette retenue est-elle aussi due à la voix et au ton de la lectrice de ce livre audio, qui contribue à cette atmosphère si mélancolique de ce livre.

Une histoire de secrets de famille retraçant l'histoire de la Crète très intéressante. J'ai beaucoup aimé la façon dont la condition des lépreux de Spinalonga était décrite. C'est dur et plein d'espoir à la fois.

J'ai, en revanche, trouvé que le lien entre le passé et le présent était un peu long... On remonte si loin dans le temps qu'on en perd un peu l'objectif premier qui est de connaitre les secrets de la mère d'Alexis. Je pense bien que c'est nécessaire pour avoir toutes les données de ces drames familiaux mais j'aurais surement plus apprécié si ce n'était pas si chronologique et détaillé, ce qui retire pas mal d'additivité et d'attachement aux personnages.

J'ai tout de même appris beaucoup, et je suis ravie de l'intérêt pour la Crète et du désir de visiter Spinalonga qu'à fait naître cette lecture en moi.

Ce livre m'a été offert pour mes 50 ans et je l'avais remisé dans ma PAL (qui est énorme) et voilà, je me décide à le lire malgré le sujet : la lèpre !
Une jeune fille en vacances en Crète, décide d'aller sur les racines de sa famille dont sa mère ne parle jamais à la maison. Sa mère décide malgré tout qu'il est grand temps qu'elle sache ses origines et lui fait une lettre de recommandation à une ancienne amie à elle. Au large de Plaka (berceau de la famille), une ile, Spinalonga, servait de léproserie pour "parquer" les personnes atteintes de la lèpre en Grèce entre 1939 et 1958. Cette ile est à la fois un ghetto et une micro-société suite à l'arrivée d'Athéniens instruits qui vont la développer. Alexis va découvrir l'histoire de sa famille ....
La lèpre va permettre à ces personnes de ne pas avoir de contacts avec les nazis suite à leurs arrivées en Crète ... la maladie les protégera de ce nouveau fléau !
Cette histoire est écrite très simplement et il n'y a pas vraiment de suspens. Elle se lit facilement et elle est surtout intéressante pour le côté historique de l'histoire de cette ile. La lèpre touchait encore des personnes au début du XXème siècle ...
Petit plus : ce livre (best-seller dans le monde entier) a permis la ré-ouverture de l'ile de Spinalonga (qui était à l'abandon) pour la faire visiter ... et lui redonner une seconde vie !!!

Voici le premier livre que je lis de Victoria Hislop et je pense que ça ne sera pas le dernier.
J'avoue avoir eu un peu de mal au début du livre mais je me suis vite laissée happer par l'histoire.
Moi qui en ce moment aimé les livres qui me dépayse et me font remonter le temps me voilà une fois de plus gâtée.
Alexis, jeune anglaise part en vacances en Crète avec son fiancé. Elle profite de ce voyage pour visiter la ville dont sa mère est originaire. Sa mère lui donne un courrier à remettre à une de ses anciennes amies. Alexis, a toujours su que sa mère lui cachait une partie de l'histoire familiale et elle compte bien découvrir la vérité en rencontrant Fotini, l'amie de sa mère.
Retour en arrière...
Fotini va donc lui raconter l'histoire de sa famille. En 1940, les lépreux De Grèce était envoyé sur l'île de Spinalonga juste en face de Plaka. L'arrière grand-mère D Alexis, y a été exilé après avoir contractée la lèpre. S'ensuit ensuite l'histoire familiale, de la grand-mère et la grande tante D Alexis.
Une histoire basée sur des faits réels...
L'histoire de cette île et de ses lépreux est véridique. On a du mal à imaginer que des familles étaient séparées et éloignées l'une de l'autre. Ce livre parle aussi de l'exclusion et du regard des autres face à une maladie peu connue ou très mal.
Une histoire de famille...
Moi qui aime les histoires de famille et d'amour j'ai été gâtée car tous les ingrédients d'une bonne histoire sont réunis : amour, trahison, adultère, meurtres....
Un super roman à mon goût que je ne peux que vous conseiller!

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