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EAN : 9782213026329
279 pages
Fayard (06/12/1990)
3.33/5   9 notes
Résumé :
Les Moreau ont passé un dimanche ennuyeux à mourir.
Chacun se félicitait 'que l'autre jouât si bien son rôle.
Pourtant, s'il devait y avoir le moindre soupçon, les témoins pourraient affirmer qu'ils avaient vu un homme et une femme heureux d'être ensemble.

Source : Fayard
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Hoë Frédéric (pseudonyme de Pierre F. Counillon, né en 1922) – "Crimes en trompe l'oeil" – Fayard, 1990 (ISBN 2-213-02632-7) – Prix du quai des orfèvres 1991

C'était l'époque où le "prix du quai des orfèvres" pouvait encore couronner des romans policiers acceptables, qui s'avèrent même "relisibles" deux décennies plus tard.
L'intrigue est un peu tirée par les cheveux, le récit un peu trop long par moment, mais bon... L'un de ces romans que l'on peut relire rien que pour la multitude de petits détails de la vie quotidienne (les liaisons téléphoniques, le magnétoscope symbole de modernité, la vie dite "du couple moderne" etc) aujourd'hui disparus ou passés de mode...
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Voici un polar agréable, lu en 3 heures.

Même si l'auteur n'est ni policier ni juge, on sent qu'il s'est bien renseigné. Ainsi le manque de coordination entre les différentes équipes, les informations mal partagées, le personnel qui se croise sans se rencontrer parce qu'en stage, en réunion, en horaires flexibles, tout cela est bien traduit et on comprend les retards que peut prendre l'élucidation de cette affaire.

Résolution innattendue d'ailleurs, bien amenée, et qui conclue ce roman de manière satisfaisante.

L'épisode extravagant de la vieille dame qui ne veut pas sortir de chez elle par peur de snipers imaginaires est assez loufoque pour qu'on sente que c'est basé sur une histoire vraie !

Avec en sus une technologie qui fleure bon les années 90 (cabine téléphonique et bascule de ligne, VHS et magnétoscope), c'est un bon cru du Quai des Orfèvres,
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Un appel anonyme en pleine nuit signal qu'un corps sans vie se trouve dans une avenue qui part de la cité et mène à la rivière toute proche. Peu de temps après la pharmacienne installé au pied des immeubles de cette cité est victime d'une agression mortelle. Chacune de ses deux affaires va être mené par deux équipe d'enquêteurs différentes.
Voici le pitch polar qui a reçu le prix du quai des Orfèvres en 1991.
Ici le lecteur comprend assez vite qui est le responsable et meurtre. L'auteur nous donne même les motivations de celui-ci. Mais si on a le qui et le pourquoi, le comment lui demeure inconnu et il se révèlera inattendu jusqu'à la fin. Un roman de police procédural comme il est de rigueur avec le prix du quai des Orfèvres. On suit ici le déroulement de l'enquête grâce à des copies de divers procès-verbaux. Ici on sent bien qu'on a affaire à la plume d'un professionnel de la police. La lecture ne manque pas d'intérêt même si l'histoire est un peu alambiquée mais pour ma part il m'a manqué quelques émotions.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Dès que la sonnerie du téléphone avait retentit, Mme Martin mère s’était levée puis, comme elle disait « avait mis le café en route ». Sa fille, le commissaire Evelyne Martin répondit à l’appel de l’inspecteur Sanchez qui tenait la permanence de nuit au commissariat de Neuilly-sous-Bois.
- Entendu, Sanchez ! Allez-vous rendre compte sur place et envoyez-moi la voiture. Je serai prête d’ici à son arrivée. Je vous rejoindrai là-bas. Au moment de raccrocher elle ajouta : N’oubliez pas de prévenir le docteur Bertsch…
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- Je n’ai pas le temps, maman, tu vois bien…
- Tu ne vas pas partir en pleine nuit sans avoir mangé !
Evelyne Martin ne s’assit même pas : en continuant de s’habiller, elle buvait son café noir, à petites gorgées. Sa mère l’observait avec un air de désapprobation :
- Mange au moins quelque chose !
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Les Moreau ont passé un dimanche ennuyeux à mourir.
Chacun se félicitait que l’autre jouât si bien son rôle.
Pourtant, s’il devait y avoir le moindre soupçon, les témoins pourraient affirmer qu’ils avaient vu un homme et une femme heureux d’être ensemble.
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