Le bébé tombé du train ou quand l'amour d'une mère est plus fort que tout

Tres bon livre
Lien : https://www.babelio.com/resr..

Une très belle lecture.
Jamais déçue par l'auteur Jo Hoestlandt, ce livre joliment illustré fait résonance avec l'album "La grande peur sous les étoiles" du même auteur.
Le thème de la Shoah est ici repris avec une intrigue inédite, celle de la découverte d'un bébé "tombé du train".
Le lecteur adulte comprendra bien évidemment qu'il s'agit d'un bébé juif... le plus jeune lecteur devra quant à lui être accompagné pour en comprendre le contexte historique qui se devine tout au long du récit avec le train qui mène aux camps, l'interrogatoire de la police, l'étoile (dé)cousue sur la veste de la juive ...
Une histoire originale à l'image de Moïse dans son panier d'osier. Je n'avais jamais lu de scénario similaire sur "l'adoption" d'un bébé juif, d'habitude il s'agit plutôt de cacher des enfants ou des adultes mais cette fois cela m'a énormément fait réfléchir, il est fort probable que des mères juives aies voulu protéger leur bébé de la mort ...
Le contraste entre la vie, la beauté et la promesse qu'est un nouveau né avec la mort, l'horreur et la torture des camps est bouleversant. Certaines mères ont dû ressentir à cette époque ce dilemme, de porter la vie ou de l'avoir tout juste donner et d'être pourtant condamné ainsi que son bébé.
En tant que jeune maman ce livre m'a donc beaucoup touché, qu'aurais-je fais à la place de cette juive qui a abandonné son enfant pour le sauver ?
Mais au delà du contexte historique poignant ce qui a le plus retenu mon attention c'est bien évidemment l'attachement de ce vieil Anatole pour ce bébé. Au fil des jours, des mois et des années va se créer un lien indéfectible entre les deux personnages. L'un apprenant à l'autre la beauté et le besoin que nous avons, nous, êtres humains, à partager et vivre avec l'autre, pour l'autre et à travers l'autre.
Un très beau roman sur la filiation et sur l'adoption.
A lire accompagner pour les plus jeunes et ou à travailler en classe, notamment un travail sur les illustrations qui accompagnent et parlent tout autant que le texte.

"Le bébé tombé du train (ou quand l'amour d'une mère est plus fort que tout)" de Jo HOESTLANDT et illustré par Andrée PRIGENT est un court album proposant un texte fort et une illustration très stylisée - parti-pris de la collection. Comme à chaque fois il faut patienter pour comprendre la seconde partie du titre. Ici la maman est absente... ou presque.
Anatole a 60 ans, est solitaire, grincheux et aigri. de sa vie, nous ne savons pas grand chose sauf qu'il ne rencontre jamais personne, n'ouvre sa porte à personne, n'a besoin de personne, ne rend service à personne. Son monde est sa maison sans grand chose à l'intérieur, son jardin avec le potager nécessaire et une ligne comme un mur, le chemin de fer. Des trains passent mais cela n'intéresse pas Anatole. D'ailleurs rien ne l'intéresse.

Et puis il le prend pour un déplacement de crapaud, ce mouvement dans le potager. C'est un bébé qui rampe. Il appartient bien à quelqu'un mais dans ses yeux, une lueur brille, une étoile "comme s'il le reconnaissait". Anatole le garde, et "tout ce que jusqu'ici, il faisait pour lui tout seul, il le fit pour deux. Et cela changeait considérablement les choses." Il prends soin du bébé, qui grandit, lui nomme les choses quand c'est en fait l'enfant qui lui apprend à les regarder. Leur monde est cette maison, ce jardin/monde.

Il y a ce lien, cet attachement, cette responsabilité. "Alors ce regard d'enfant, posé sur lui comme un papillon sur une fleur, c'était un sentiment étrange pour le vieil homme, étrange vraiment... Presque intimidant..." Et puis l'ouverture au monde. La mère revient et l'histoire s'éclaire différemment, dans un grand ensemble.
Les illustration en noir, blanc et jaune, laissent beaucoup de place au texte. Elles apportent aussi leur part de poésie, tableau du concrêt, figuratif et pourtant tournant vers l'abstrait et le symbolisme (couleur et chemin formé).
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Le bébé tomber du train

Ce livre illustré a été écrit par Jo Hoestlandt et illustré par Andrée Prigent. L'écrivaine est l'auteure d'une centaine de livres pour enfants. L'illustratrice quand a elle vie a Brest elle est auteur-illustratrice, elle se consacre également à la presse et au dessin publicitaire.

Ce livre est sortie au édition « oskar jeunesse »et dans la collection « trim-estre ».

Ce livre raconte l'histoire d'un homme solitaire, vivant seul et peu émotif. Il cultive son potager tranquillement pendant que des trains passe le long de sa maison sans que cela le soucie.
Mais un beau jour, quelque chose tombe du train… un bébé ! Grace a cet enfant Anatole découvre le bonheur d'aimer et d'être aimer par ce petit enfant. Anatole l'appelle Virgile.
Un jour des gendarmes toquent a la porte et veulent savoir d'ou viens Virgile, Anatole ment car il aime trop Virgile.
Un autre jour, pendant une balade le long de la voie ferrées, les deux camarades découvrent une femme marchant le long de la voie ferrées. Mais qui est-ce ? La mère de Virgile ? une déportée ?

C livre m'a beaucoup car on y retrouve l'amour paternelle d'un homme bourru qui n'a jamais connu l'amour et qui vit loin d cela guerre. Un livre très touchant et qui fait réfléchir sur la chance d'avoir une famille complète, et sur les horreurs de la guerres.

Je recommande ce livre car il est simple de lecture et pourvu de très belles illustrations.

Un vieil homme bougon recueille un nourrisson et va l'aimer. Très joli livre sur l'amour de personnes aux caractères opposés. Beaucoup de poésie. Belles illustrations.

Mon avis:

Ce livre, ma fille l'a gagné puisqu'elle a participé cette année au prix des incorruptibles (Le site ici). Comme on aime partager nos lectures à la maison, elle me l'a mis direct dans ma bibliothèque. Me voilà donc lancée dans la lecture d'un album jeunesse.

Informations:
Il y a 5 chapitres dans cet album. Il se lit très rapidement, puisqu'il y a une illustration sur chaque page et la taille de la police d'écriture est grosse.

Mes ressentis:

Déjà, je tiens à dire que "Le prix des incorruptibles" est vraiment génial. Je suis hyper fière que ma puce ait participé à ce prix. Elle a découvert de nouveaux livres très qualitatifs et a pris plaisir à noter chaque roman. Elle a pris cela très au sérieux et à la fin, élire son livre préféré a été difficile pour elle. Cette expérience lui a tellement plu, qu'elle compte se réinscrire l'année prochaine (pour ma plus grande joie). En plus, cette année, le parrain n'est autre qu'Éric-Emmanuel Schmitt (eh oui quand même !). Que demander de mieux ? C'est quand même génial que les élèves découvrent avec plaisir de bons romans et de bons auteurs !
Le bébé tombé du train ne faisait pas partie de la sélection de cette année, je crois qu'il était dans celle de l'année dernière par contre, mais qu'importe, me voilà donc lancée dans la lecture d'un album jeunesse, moi qui n'en lis que très rarement, c'est à chaque fois une découverte.
Il y a dans cet album énormément d'illustrations, une par page. Elles sont toutes fidèles à la couverture, c'est-à-dire que les couleurs sont identiques, toutes en noir et jaune. Si au début, je n'ai pas été sensible à ces images, j'avoue que plus j'ai avancé dans l'histoire et plus je les ai comprises et trouvées jolies. C'est un chouette travail qu'a réalisé Andrée Prigent.
L'histoire est superbe. Elle raconte la rencontre entre Anatole, un vieux monsieur ésseulé et un petit bébé tombé dans son jardin. Si Anatole a pour habitude de vivre en solitaire, il va devoir apprendre à penser à ce petit bébé, lui confectionner de quoi dormir, le mettre dans un endroit au chaud, au sec est éclairé à la lueur des étoiles et de la lune. Lorsque ce bébé va grandir, Anatole va lui transmettre son savoir et lorsqu'il ne peut répondre aux besoins de l'enfant, il redoublera d'efforts et donnera le maximum de lui-même pour faire de cet enfant, un enfant heureux. Et puis, il lui donnera tout son amour et chaque jour, la seule peur d'Anatole est que l'on vienne lui retirer son petit bonhomme ... son grand bonheur.
La fin est aussi très belle. Ce que j'ai aimé, c'est qu'elle laisse place à toute l'imagination possible.

Pour conclure:
Jo Hoestlandt a écrit une bien belle histoire, pleine de sensibilité et très émouvante. En plus d'être beau, c'est poétique et les illustrations qui accompagnent ce petit livre sont toutes agréables à regarder.
Lien : http://leslecturesdelily.blo..

Un livre mystérieux et philosophique que m'ont fait découvrir des élèves de sixièmes dans le cadre d'un stage de CDI. Ce sont eux qui m'ont donné envie de le lire.

Ce qui peut donner envie de le lire pour certains : Ressemble à un album. Les couleurs, la police de caractère employée, la page de gauche toujours illustrée. le texte (extrait du récit) de la 4e de couverture intrigue.
Aspect négatif pour d'autres : le titre est bizarre bien que touchant voire émouvant. Les couleurs ne sont pas attrayantes mais tristes : noir, jaune et blanc. Les illustrations trop enfantines.

Tout au long du livre, la page de gauche est illustrée et donne des indices sur l'histoire. Mais, des explications d'un adulte sont nécessaires pour comprendre les sous-entendus dans l'histoire et les symboles dans les illustrations (et couleurs choisies) qui évoquent la guerre.

Des avis donc, très partagés au sein du groupe (17) :
Une histoire courte et facile à lire, émouvante pour le sujet évoqué et la métamorphose du caractère d'Anatole : Au début, il a un coeur dur comme la pierre. Une fois le bébé arrivé dans sa vie, il a un gros coeur, un coeur plein d'amour.
Nous n'avons pas aimé à cause du réel manque d'informations pour la compréhension du texte et de l'histoire, parce que le récit est trop lent, il n'y a pas d'action.
La fin, ouverte, gêne et perturbe la quasi totalité des lecteurs.

Le groupe des incorruptibles 2012-13

Quel beau coup de coeur tout en émotion, en sensibilité, en tendresse, en petits moments de vie et quel clin d'oeil subtil à cette période historique qu'est celle des camps de concentration...
Les couleurs noire et jaune pour rappeler le côté sombre des trains, des camps, la misère et l'étoile de David, les dessins à observer attentivement pour en remarquer des détails : étoile jaune dans l'oeil du bébé, dans le ciel ou sur le livre, un texte avec des mots simples pour évoquer les camps, le courage d'une mère d'abandonner son enfant, une fin heureuse : tout est très bien dans ce court roman illustré (album ?)
Ce livre peut être lu en parrallèle de L'étoile d'Erika, de Ruth Vander Zee.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..

Ce livre est vraiment bien car il est rapide a lire mais quand meme difficile a comprendre a la fin