C'est l'histoire d'une fourmi anonyme qui rencontre un puceron philosophe. L'histoire d'une amitié qui change une vie et influe sur son sens profond. La découverte de la liberté, du plaisir des sens (en tout bien tout honneur, c'est un livre pour enfant!). Tout cela dans 45 pages bourrées d'humour et de poésie. Alors ne vous privez pas d'un superbe quart d'heure de lecture, que vous ayez 7 ou 107 ans (ou n'importe quel âge, en fait). Un pur moment de bonheur pour 3,90 €: ça vaut le coup, non?
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Première réflexion sur ce livre : pour moi, il est impossible de ne pas penser aux Fourmis de Werber !
Bon, à part cela, voilà un mini-roman pour la jeunesse qui fait réfléchir sur notre condition, sur le besoin de liberté, sur l'amitié, la différence, la confiance.
C'est beau, drôle, mignon et poétique. J'adore !
Ça se lit en 10 minutes, pas plus. Si vous croisez ce petit livre, allez-y ; prenez ces 10 minutes de poésie !
~ Challenge multidéfis 18 : amitié
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Un joli objet livre avec un couverture graphique qui change. Jolie fable qui invite à la réflexion. On suit une fourmi dont le numéro de matricule est 68. Sa vie est routinière. Un élément vient perturber le fil de son quotidien et l'obliger à lever les yeux, à observer autour d'elle ce qui bouscule l'ordre établi chez les fourmis.
Ce livre permet de faire réfléchir et de s'interroger avec l'enfant sur le poids des habitudes, sur la nécessité de profiter, d'observer ce qui se passe autour de nous.
Lecture facile qui permet à des faibles lecteurs de prendre plaisir à lire tout un livre. Il permet aussi de mettre en place un questionnement plus profond sur l'entraide, sur l'originalité.
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L’histoire (...) est très joliment racontée, avec effets de nature (les fleurs mauves, la rosée du matin) et rapprochement sympathique de deux espèces que tout oppose.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Le puceron protesta un peu, il n'avait pas prévu ça pour sa journée, il pensait flemmarder sur le laurier, y boire la rosée du matin, et prétendait avoir rendez-vous avec une puceronne, mais les deux fourmis le transportèrent dans la fourmilière, sans l'écouter. Au début, il bouda un peu, de sorte que 68 l'appela Bouda.
- Si je n'ai aucune information sur ce qui se passe dehors, je vais péter un pont, moi !
"Péter un pont" est une menace terrible pour les fourmis qui sont d'excellentes bâtisseuses en ponts de feuille.
chez les fourmis, l'habitude fait l'ordre, et on respecte infiniment l'ordre. Ne pas se sentir comme d'habitude est donc source de désordre, dangereux, car peuvent alors survenir des choses inattendues.
Bouda ne pensait pas, n'agissait pas comme une fourmi. Par exemple, il posait des questions à 68 quand elle rentrait :
- Quel temps faisait-il, dehors, aujourd'hui ?
68 n'y avait pas prêté attention.
Quels autres bonheurs dont elle ignorait tout pouvait-elle vivre encore, en faisant un pas de côté, en détournant seulement les yeux du chemin tout tracé ?
Jo Hoestlandt, auteure de le jour où j'ai rencontré Walter propose ses conseils d'écriture pour le concours des jeunes écrivains - du magazine Je bouquine -, édition spéciale Liban.
#jebouquine #joHoestlandt #écriture