Anatole est un vieux monsieur solitaire, qui ne veut être dérangé par personne. Il ne se préoccupe pas des trains qui, chaque jour, passent sur la voie ferrée derrière son jardin. Mais un jour, un peu après le passage du train, alors qu'il est en train de jardiner, il aperçoit quelque chose bouger dans l'herbe. En s'approchant, il découvre qu'il s'agit d'un bébé, qui le regarde avec des yeux « noirs comme le fond d'un puits, avec, au milieu, une toute petite étoile d'or » et lui adresse un grand sourire. Ce sourire bouleverse Anatole, pour qui ce bébé est un véritable miracle.
Anatole ne vit plus seul désormais : il doit s'occuper de son petit protégé et rendre sa maison accueillante et confortable. Puis il décide de lui donner un nom : ce sera
Virgile, en souvenir du poète romain qui a passé sa vie à chanter la campagne et les jardins. Les mois puis les années passent,
Virgile grandit et devient un petit garçon, qui emplit la maison de ses rires et découvre le monde avec une insatiable curiosité. Anatole et
Virgile sont heureux ensemble. Leur quotidien est fait de tendresse et de petits moments de bonheur. Mais cette insouciance peut-elle durer ? Quel mystère se cache derrière
Virgile ? Pourquoi sa mère l'a-t-elle abandonné ? Que transportaient ces trains qui ont un jour cessé de défiler sur la voie ferrée ?
« le bébé tombé du train » révèle un deuxième niveau de lecture, qui se dessine par petites touches. Les enfants auront besoin d'être guidés dans leur lecture pour découvrir que derrière l'histoire se cache une tragédie de la Seconde Guerre mondiale.