James Holin/5
14 notes
Résumé :
En baie de Somme, la pêche peut être miraculeuse. Ou macabre. Lorsqu’aux environs de Saint-Valery-sur-Somme un chalutier remonte deux cadavres de la mer, la gendarmerie maritime de Boulogne-sur-Mer prend en charge l’affaire. À sa tête, le major Lécuyer. C’est sans compter Mireille Panckouke, journaliste pour un média local, qui enquête elle aussi. Sur fond de campagne électorale, d’écologie et de secrets que certains veulent à tout prix garder, lever le voile
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Ce livre se lit d'une traite. On y trouve une intrigue sur fond d'élections locales, d'entre-soi, d'entrepreneurs brutaux et/ou véreux, d'arnaque à l'assurance.
Curieusement, malgré une action qui traîne parfois en longueur et de personnages un peu distants, l'auteur nous tient en haleine par des chapitres courts, une écriture claire et agréable, au vocabulaire à la fois simple et recherché.
J'ai juste un peu tiqué lorsque Albert plonge seul à 40 mètres, sans entraînement : ça ne se fait pas ! Et sa compagne qui a tendance à donner des gifles pour ranimer les gens : ça ne se fait pas non plus.
Mais l'ambiance de la Baie de Somme et les scènes sur le chalutier sont bien rendues et participent au charme de ce roman.
Curieusement, malgré une action qui traîne parfois en longueur et de personnages un peu distants, l'auteur nous tient en haleine par des chapitres courts, une écriture claire et agréable, au vocabulaire à la fois simple et recherché.
J'ai juste un peu tiqué lorsque Albert plonge seul à 40 mètres, sans entraînement : ça ne se fait pas ! Et sa compagne qui a tendance à donner des gifles pour ranimer les gens : ça ne se fait pas non plus.
Mais l'ambiance de la Baie de Somme et les scènes sur le chalutier sont bien rendues et participent au charme de ce roman.
Je viens de terminer le livre qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Une belle intrigue. J'ai aimé les chapitres courts qui donnent du rythme à ce polar. le bon niveau de vocabulaire du livre.
Des personnages attachants ou pas : mauvais garçons, journalistes et politiques... Sous fond de campagne électorale. Captivant !
Des personnages attachants ou pas : mauvais garçons, journalistes et politiques... Sous fond de campagne électorale. Captivant !
Histoire de meurtres en baie de somme sur fond de campagne électorale et de magouille poissonneuse. Une journaliste attachante mène l'enquête dans un décor bien décrit et intéressant. On regrette seulement le peu d'actions parfois et les personnages aux destinées trop prévisibles.
L'auteur prend son temps pour nous entraîner au coeur de l'enquête. Une histoire qui a non seulement du mordant, mais également des personnages intéressants.....
Sacré temps de chien est un polar qui possède une intrigue un peu fainéante à avancer, mais qui, paradoxalement, arrive à tenir le lecteur en haleine.
L'auteur est arrivé à combiner le polar à la tranche de vie pour donner un ensemble cohérent.
Mais, malgré cette cohérence générale, certains enchaînements souffrent d'un anarchisme dont on aurait pu se passer.
La plume très forte et fluide de James Holin sert parfaitement un univers régional, diversifié dans les sujets abordés, ce qui forme une mélodie sans fausses notes.
Les personnages ne sont là que pour servir l'histoire et pas pour que l'on s'attache à eux. Cela permet à la conclusion d'être parfaite et de laisser un goût tout sauf amer.
À ceux qui souhaiteraient découvrir les paysages de la baie de Somme, et plonger dans un polar contemporain, traitant de sujets d'actualités, je leur recommande cet ouvrage.
Lien : http://www.bookkyuden.com/pa..
L'auteur est arrivé à combiner le polar à la tranche de vie pour donner un ensemble cohérent.
Mais, malgré cette cohérence générale, certains enchaînements souffrent d'un anarchisme dont on aurait pu se passer.
La plume très forte et fluide de James Holin sert parfaitement un univers régional, diversifié dans les sujets abordés, ce qui forme une mélodie sans fausses notes.
Les personnages ne sont là que pour servir l'histoire et pas pour que l'on s'attache à eux. Cela permet à la conclusion d'être parfaite et de laisser un goût tout sauf amer.
À ceux qui souhaiteraient découvrir les paysages de la baie de Somme, et plonger dans un polar contemporain, traitant de sujets d'actualités, je leur recommande cet ouvrage.
Lien : http://www.bookkyuden.com/pa..
Citations et extraits (6)
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À la place du mort, son vieux berger beauceron Anastase était couché sur un plaid écossais à carreaux rouge et vert destiné à protéger le cuir. Un filet de bave coulait de ses babines. La bête leva la tête en poussant un grognement quand un chercheur du CNRS prit la parole pour fournir une explication au phénomène. Maxime caressa la tête du chien de la paume.
– T’es comme moi, mon pauvre vieux, tu peux pas les sentir tous ces fumiers ! Je t’enverrai l’armée dans ces foutues cités, moi. Ça ferait pas un pli ! La situation serait vite réglée, je te le dis. Avec ces gens-là, c’est la loi du plus fort. Faut pas discuter. Il faut tout de suite rafaler à la 12,7 mm.
– T’es comme moi, mon pauvre vieux, tu peux pas les sentir tous ces fumiers ! Je t’enverrai l’armée dans ces foutues cités, moi. Ça ferait pas un pli ! La situation serait vite réglée, je te le dis. Avec ces gens-là, c’est la loi du plus fort. Faut pas discuter. Il faut tout de suite rafaler à la 12,7 mm.
Dans un geste qui lui était familier, Maxime Pankratov caressait sa barbe finement taillée en pointe. En ce triste soir d’hiver, il regardait sortir de la gare d’Abbeville les rares passagers du train de 20 h 46 en provenance de la gare du Nord et à destination de Boulogne-sur-Mer.
Ses yeux ronds guettaient le client qu’il était venu chercher. Délaissant sa barbe poivre et sel, sa main tourna le bouton du volume de la radio branchée sur France info. Depuis trois nuits des voitures brûlaient un peu partout en banlieue.
Ses yeux ronds guettaient le client qu’il était venu chercher. Délaissant sa barbe poivre et sel, sa main tourna le bouton du volume de la radio branchée sur France info. Depuis trois nuits des voitures brûlaient un peu partout en banlieue.
Depuis trois nuits des voitures brûlaient un peu partout en banlieue. Alors que la soirée était à peine entamée, un journaliste annonçait déjà des incidents en région parisienne, à Amiens et à Évreux. Maxime écoutait, la mâchoire contractée, tout en fulminant. Il lâchait parfois une insulte, car ces petits branleurs de banlieue, comme il disait, lui portaient sur le système. Enfin, c’était peu dire. Il les exécrait réellement.
Alors que la soirée était à peine entamée, un journaliste annonçait déjà des incidents en région parisienne, à Amiens et à Évreux. Maxime écoutait, la mâchoire contractée, tout en fulminant. Il lâchait parfois une insulte, car ces petits branleurs de banlieue, comme il disait, lui portaient sur le système. Enfin, c’était peu dire. Il les exécrait réellement.
Dans un geste qui lui était familier, Maxime Pankratov caressait sa barbe finement taillée en pointe. En ce triste soir d’hiver, il regardait sortir de la gare d’Abbeville les rares passagers du train de 20 h 46 en provenance de la gare du Nord et à destination de Boulogne-sur-Mer.
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