Malgré mes réticences (une certaine antipathie pour le personnage public de l'auteur) et sur l'insistance d'une amie, (tu verras, ça va te plaire...) j'ai entrepris la lecture de ce pavé. Bonne surprise, belle écriture , plutôt caustique, ce qui n'est pas pour me déplaire. Et puis, demeurant dans le triangle d'or Moulin à vent -Julienas -St Amour, j'ai trouvé plaisant de retrouver ces paysages familiers, si souvent contemplés et arpentés. Les personnages, eux sont caricaturaux à souhait et on navigue entre les fantasmes érotiques, les préoccupations incertaines et les divagations plus ou moins rêvées du personnage central. Celui-ci s'ennuie dans sa vie très parisienne. Il s'ennuie si bien, que j'ai fini par m'ennuyer avec lui... assez vite d'ailleurs, car ayant commencé ma lecture début juillet, je n'en suis qu'à la moitié et suis allée musarder ailleurs. Vais je persévérer ? J'en doute...
Je serais bien en peine de mettre une note quelconque. J'ai bien compris que pour certains c'est un chef-d'oeuvre de littérature contemporaine, une peinture parfaite de notre société et de la dégénérescence de la classe politique... pour moi, c'est à des années lumières de ce qui me touche et de ce qui m'importe, ici, au fin fond de ma campagne.
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Un roman vaguement distrayant par moment mais la plupart du temps totalement creux et ennuyeux. Est-ce une mise en abyme ? La platitude est peut-être revendiquée comme un style par un auteur pour le coup totalement houellebecquien ( sic ) se moquant de ses lecteurs et de l'absurdité qu'il y a à s'infliger une lecture pareille. J'ai retenu que les gens de gauche sont méchants et les identitaires plutôt conviviaux. le Dacia Duster est une bonne voiture adaptée à son usage de déplaçoir à classes moyennes peri-urbaines ( et en voie de paupérisation ). Mention spéciale pour les scènes de sexe totalement débandantes. Cela dit c'est de loin le meilleur auteur de la scène litteraire française.
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Je me demande si il y aura une suite à ce roman, parce que franchement on reste sur sa faim. Sans dévoiler la dernière partie du roman, je le déconseille aux personnes hypocondriaques. J'ai dû lire deux nouvelles de Keneth Cook pour passer à un univers plus gai. Les trois premiers quarts du roman sont bien écrits, avec des personnages intéressants et bien dépeints.
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Tout ça pour ça, est-on tenté de se dire une fois le livre terminé. La promesse d'un brûlot sulfureux n'est aucunement tenue : l'auteur brouille les pistes en nous faisant croire au début à un thriller politique, à une fiction d'anticipation pour nous révéler ses conjectures du prochain quinquennat, une immersion dans les coulisses du pouvoir, une réflexion sur la France de demain. Il n'en est rien, ou si peu : au lieu de cela, le livre parle de la mort (mais la mort individuelle), de la fin de vie, de la dépendance, du cancer, du suicide... Médicalement très documenté, le roman dégage cependant une froideur technique qui fait que l'on ne parvient pas à ressentir d'empathie pour ses personnages. Dommage.
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